OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Novembre 2016 > Mamadou Niane, « Notre modèle, notre vision et nos stratégies sont solides »

Mamadou Niane, « Notre modèle, notre vision et nos stratégies sont solides »

mardi 8 novembre 2016

Commerce électronique

Mamadou NIANE, Co-fondateur et Directeur des opérations d’Afrimalin ne manque pas d’ambitions. Grâce à cette nouvelle plateforme, ses partenaires et lui s’activent à provoquer une révolution dans l’environnement africain du e-commerce.

Avant le démarrage de l’aventure Afrimalin, quel a été votre parcours professionnel ?

MAMADOU NIANE : Après mon parcours universitaire, j’ai commencé ma carrière professionnelle comme Directeur commercial et marketing au sein du groupe Allure. C’est une agence de communication spécialisée dans les supports publicitaires innovants. Ensuite, de 2014 à 2016, j’ai travaillé au déploiement de Kaymu (Jumia group) la première marketplace au Sénégal. C’était une aventure humaine incroyable. Avec mes collègues, qui sont devenus des amis proches, nous avions l’impression d’être des pionniers à la conquête de l’ouest. Nous avions la même détermination, le même sentiment. Il n’y avait de limite que celle de notre esprit. Le e-commerce était naissant au Sénégal. À chaque décision, nous explorions une piste vierge.

Comment vous est venue cette idée novatrice ? Parlez nous de la genèse du projet Afrimalin.

M.N : Afrimalin est le fruit d’un constat. L’Afrique connaît actuellement une révolution technologique. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile en est sans aucun doute l’une des illustrations les plus éloquentes. Entre 2000 et 2014, soit moins de 15 ans, les abonnements sont passés de 15 millions à plus de 850 millions. Malgré cela, nous remarquons que les PME, les commerçants et les artisans ne profitent pas assez de cette dynamique alors que 80% des dirigeants d’entreprises espèrent accroître leur activité grâce à internet. La plupart de ces entreprises ne disposent pas des ressources internes nécessaires pour tirer pleinement profit des opportunités offertes par le numérique. Avec Afrimalin nous avons voulu déployer une plateforme spécialement conçue pour accélérer les opportunités d’affaires des PME, des commerçants et des artisans grâce au commerce en ligne.

Votre entreprise a été formellement créée en Mai 2016 et vous avez effectivement démarré les activités en Septembre 2016. A quel mode de financement avez-vous eu recours ?

M.N : Comme toutes les start-up, nous avons débuté par des économies personnelles. Financer l’amorcage est une étape assez simple. Cela dépend de sa propre capacité financière. En ça être à plusieurs est un atout. La question du financement devient complexe une fois l’étape de l’« angel investment » atteinte. Elle est capitale car elle permet à une start-up d’assurer sa croissance et son développement. Afrimalin vient de passer cette étape importante. Nous sommes parvenus à lever 400 000 € auprès de plusieurs investisseurs de référence. Il s’agit notamment de la famille Milchior, de David Kalfon et de Yannick Naud.

Au niveau opérationnel, comment ce site fonctionne-t-il exactement ?

M.N : Afrimalin est très simple d’utilisation. Par exemple, une personne souhaitant vendre un téléphone se rend sur le site afrimalin.com et crée son compte. Il a la possibilité de le faire en utilisant son compte Facebook ou en répondant à 5 questions pratiques. A partir de là, l’utilisateur bénéficie de l’ensemble de l’univers Afrimalin. Il peut, entre autres, poster son annonce quelques clics. Il décrit son article, ajoute une photo et l’annonce est en ligne. Nous avons également mis en place Afrimalin Pro. C’est un service qui permet aux PME, aux commerçants et aux artisans de bénéficier de l’expertise de nos équipes commerciales et IT. Le service se base sur trois piliers que sont : la démonstration des opportunités liées au e-commerce, la définition d’une stratégie adaptée et le suivi pour optimiser l’intégration du numérique et les ventes via Afrimalin.

Qui ciblez-vous donc précisément à travers cette offre ?

M.N : Afrimalin est une solution adaptée aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Nous ciblons principalement les 20-45 ans appartenant à « la classe moyenne ». Cette génération est bien connectée, voire même hyper-connectée : elle utilise quotidiennement les nouvelles technologies qu’elle considère comme des outils qui améliorent sa vie. Et l’accès à internet ne cesse de croître. Dans les huit pays que nous couvrons, le nombre d’internautes a été multiplié par 3,5 entre 2010 et 2014. En Afrique francophone, les internautes sont déjà 12% à avoir réalisé des achats via leur mobile. Nous avons également conçu notre offre pour répondre aux besoins grandissants de nos PME, commerçants et artisans africains. Afrimalin permet bien souvent à ces différents acteurs de franchir pour la première fois la porte du digital. Nous les accompagnons et nous leur permettons ainsi d’augmenter leurs ventes, en leur offrant un nouveau canal de distribution et une solution simple. C’est un véritable levier d’accélération pour leurs affaires.

Qu’en est-il des mesures de sécurité pour protéger les utilisateurs de Afrimalin contre le phénomène des arnaques et surtout pour garantir la fiabilité des offres de vente postées par vos visiteurs ?

M.N : La sécurité est une question qui nous tient particulièrement à cœur. Pour ceux nous menons deux types d’actions. Tout d’abord un travail de plaidoyer pour que les législations nationales prennent en compte la cybercriminalité. C’est aussi notre rôle, en tant qu’entrepreneur numérique, d’aider les pouvoirs publics à comprendre ce secteur d’activité qui connaît des évolutions constantes. Nous devons fournir des clés d’analyse et être force de proposition sur les mesures qui peuvent être prise pour protéger les utilisateurs. Puis, nous devons également donner l’exemple. Chez Afrimalin, nous dédions une partie de notre temps à débusquer les arnaques. Certains aspects comme des prix anormalement bas nous alertent. C’est également le cas d’un particulier qui a une activité intense. Nous avons toute une série d’éléments qui nous aide à faire une analyse prédictive et rejeter certaines personnes et annonces. Notre succès réside sur la qualité. Nous voulons plus d’annonces et d’utilisateurs mais pas à n’importe quel prix. La fin ne justifie pas les moyens.

Loh Damas

(Source : Forbes Afrique, 8 novembre 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4617/5041 Régulation des télécoms
  • 382/5041 Télécentres/Cybercentres
  • 3731/5041 Economie numérique
  • 1917/5041 Politique nationale
  • 4990/5041 Fintech
  • 531/5041 Noms de domaine
  • 1804/5041 Produits et services
  • 1523/5041 Faits divers/Contentieux
  • 850/5041 Nouveau site web
  • 5041/5041 Infrastructures
  • 1826/5041 TIC pour l’éducation
  • 203/5041 Recherche
  • 264/5041 Projet
  • 3674/5041 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1875/5041 Sonatel/Orange
  • 1752/5041 Licences de télécommunications
  • 289/5041 Sudatel/Expresso
  • 1102/5041 Régulation des médias
  • 1319/5041 Applications
  • 1076/5041 Mouvements sociaux
  • 1715/5041 Données personnelles
  • 196/5041 Big Data/Données ouvertes
  • 630/5041 Mouvement consumériste
  • 389/5041 Médias
  • 683/5041 Appels internationaux entrants
  • 1650/5041 Formation
  • 98/5041 Logiciel libre
  • 2315/5041 Politiques africaines
  • 1086/5041 Fiscalité
  • 184/5041 Art et culture
  • 669/5041 Genre
  • 1658/5041 Point de vue
  • 1070/5041 Commerce électronique
  • 1792/5041 Manifestation
  • 344/5041 Presse en ligne
  • 141/5041 Piratage
  • 225/5041 Téléservices
  • 1001/5041 Biométrie/Identité numérique
  • 314/5041 Environnement/Santé
  • 380/5041 Législation/Réglementation
  • 361/5041 Gouvernance
  • 2028/5041 Portrait/Entretien
  • 155/5041 Radio
  • 821/5041 TIC pour la santé
  • 286/5041 Propriété intellectuelle
  • 64/5041 Langues/Localisation
  • 1135/5041 Médias/Réseaux sociaux
  • 2114/5041 Téléphonie
  • 206/5041 Désengagement de l’Etat
  • 1190/5041 Internet
  • 138/5041 Collectivités locales
  • 486/5041 Dédouanement électronique
  • 1256/5041 Usages et comportements
  • 1088/5041 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 590/5041 Audiovisuel
  • 3308/5041 Transformation digitale
  • 410/5041 Affaire Global Voice
  • 171/5041 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5041 Service universel
  • 730/5041 Sentel/Tigo
  • 183/5041 Vie politique
  • 1888/5041 Distinction/Nomination
  • 55/5041 Handicapés
  • 736/5041 Enseignement à distance
  • 729/5041 Contenus numériques
  • 625/5041 Gestion de l’ARTP
  • 192/5041 Radios communautaires
  • 1838/5041 Qualité de service
  • 453/5041 Privatisation/Libéralisation
  • 151/5041 SMSI
  • 576/5041 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2916/5041 Innovation/Entreprenariat
  • 1397/5041 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5041 Internet des objets
  • 176/5041 Free Sénégal
  • 710/5041 Intelligence artificielle
  • 223/5041 Editorial
  • 23/5041 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous