OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Octobre > Mamadou Aïdara Diop de l’intersyndicale des travailleurs : « Cela montre (…)

Mamadou Aïdara Diop de l’intersyndicale des travailleurs : « Cela montre l’incohérence de la politique de l’Etat dans le secteur des télécoms »

samedi 22 octobre 2011

Politique nationale

La volonté du président de la République, de permettre à l’Etat central de détenir 35% du capital de chaque entreprise de téléphonie, pour pouvoir se faire de l’argent, prouve « l’incohérence » de la politique du gouvernement dans le secteur des télécommunications. C’est l’avis de Mamadou Aïdara Diop, coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel.

Le désir avoué de l’Etat du Sénégal, formulé par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, de détenir les 35% du capital de chaque société de téléphonie, n’est qu’une affirmation de l’incohérence de la politique gouvernementale, dans le secteur des télécommunications. C’est ce que pense Mamadou Aïdara Diop, coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel.
« Cela montre l’incohérence de la politique de l’Etat dans le secteur des télécoms. Tantôt l’Etat veut vendre tantôt il veut nationaliser, tantôt il veut une participation légèrement supérieure à son niveau actuel, tantôt il introduit des surtaxes, tantôt il annule, c’est une politique faite de tergiversation » a décrié M Diop. N’étant pas contre le fait que l’Etat consolide sa position au sein de la Sonatel, le syndicaliste d’indiquer cependant que ce qui pose problème, « c’est le fond qui est dérangeant, la politique de tâtonnement de l’Etat, l’absence de vision stratégique ». Et tant que l’Etat fera dans cette forme d’approche « faite de décisions, de contre décisions, d’avancée de recul, on n’ira pas loin » a averti le technicien de la Sonatel. Car explique Mamadou Aïdara Diop, « C’est cet Etat-là qui a voulu vendre 9,87% de ses parts en 2009 à France Télécom en Catimini. L’Etat ne s’est pas soucié que l’Assemblée nationale, qui doit légiférer pour toute initiative d’aliénation de toute ou partie de la propriété de l’Etat. Une disposition qui confère des prérogatives à l’Assemblée, et l’Etat n’y avait pas pensé en essayant de vendre à France Télécom » rappelle t-il.

« Ca ne peut pas se faire sans négociation préalable avec France Télécom »

Mais, attend-il de scruter le décret présidentiel qui sera fait après vote de la loi, pour voire « dans quelle modalité de négociation l’Etat va s’inscrire avec France Télécom ». « Parce que ça ne peut pas se faire sans négociation préalable avec France Télécom ». Et aussi pour savoir, « si France Télécom n’est pas d’accord, comment l’Etat va aller sur le marché pour acquérir des actions complémentaires ». Pour le cas de Tigo, le sonatelien attend de voir « comment l’Etat compte solder ses contentieux, qui l’opposent à Tigo ». « Est ce que l’Etat va dire à Tigo vous payez une somme x je prend 35% de cette somme qui constituerait ma participation dans le capital de Tigo ».

« Pour la Sonatel seulement, si l’Etat devait acheter les 8% qui l’empêchent d’atteindre les 35%, « ça ne va pas faire moins de 100 milliards »

Quant à Expresso, l’Etat lui a vendu une licence Globale à environ 100 milliards rappelle M Diop. Et la question pour lui, c’est « Comment l’Etat va revenir à Expresso pour dire maintenant je veux prendre 35% de votre capital, alors qu’à l’origine il était question qu’Expresso réserve 15% aux privés nationaux ». Et en parlant d’actions, les 8% dont l’Etat a besoin pour obtenir les 35% du capital de la Sonatel équivalent à 800 000 actions, dont l’unité est de 125 000 francs Cfa. Et « aujourd’hui si l’Etat devait acheter 800 mille actions au coût de 125 000 francs, ça ne va pas faire moins de 100 milliards » avertit le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel qui se demande « comment va t-il renforcer sa présence dans le capital de Sonatel dans le même temps où il prend une initiative qui va fragiliser à moyen terme cette entreprise ». Pour lui, « on ne peut plus faire des régressions pour faire du Tout Etat ».

Youssouf Sané

(Source : Le Populaire, 22 octobre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4185/4481 Régulation des télécoms
  • 346/4481 Télécentres/Cybercentres
  • 3110/4481 Economie numérique
  • 1601/4481 Politique nationale
  • 4481/4481 Fintech
  • 507/4481 Noms de domaine
  • 1653/4481 Produits et services
  • 1406/4481 Faits divers/Contentieux
  • 725/4481 Nouveau site web
  • 4354/4481 Infrastructures
  • 1605/4481 TIC pour l’éducation
  • 182/4481 Recherche
  • 242/4481 Projet
  • 2837/4481 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1733/4481 Sonatel/Orange
  • 1567/4481 Licences de télécommunications
  • 264/4481 Sudatel/Expresso
  • 931/4481 Régulation des médias
  • 1221/4481 Applications
  • 1012/4481 Mouvements sociaux
  • 1532/4481 Données personnelles
  • 120/4481 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4481 Mouvement consumériste
  • 358/4481 Médias
  • 642/4481 Appels internationaux entrants
  • 1445/4481 Formation
  • 93/4481 Logiciel libre
  • 1718/4481 Politiques africaines
  • 949/4481 Fiscalité
  • 166/4481 Art et culture
  • 571/4481 Genre
  • 1487/4481 Point de vue
  • 965/4481 Commerce électronique
  • 1415/4481 Manifestation
  • 312/4481 Presse en ligne
  • 124/4481 Piratage
  • 205/4481 Téléservices
  • 879/4481 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4481 Environnement/Santé
  • 318/4481 Législation/Réglementation
  • 334/4481 Gouvernance
  • 1704/4481 Portrait/Entretien
  • 144/4481 Radio
  • 686/4481 TIC pour la santé
  • 267/4481 Propriété intellectuelle
  • 58/4481 Langues/Localisation
  • 1011/4481 Médias/Réseaux sociaux
  • 1858/4481 Téléphonie
  • 190/4481 Désengagement de l’Etat
  • 978/4481 Internet
  • 114/4481 Collectivités locales
  • 380/4481 Dédouanement électronique
  • 1016/4481 Usages et comportements
  • 1027/4481 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4481 Audiovisuel
  • 2796/4481 Transformation digitale
  • 382/4481 Affaire Global Voice
  • 153/4481 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4481 Service universel
  • 660/4481 Sentel/Tigo
  • 174/4481 Vie politique
  • 1486/4481 Distinction/Nomination
  • 34/4481 Handicapés
  • 678/4481 Enseignement à distance
  • 646/4481 Contenus numériques
  • 584/4481 Gestion de l’ARTP
  • 179/4481 Radios communautaires
  • 1659/4481 Qualité de service
  • 426/4481 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4481 SMSI
  • 448/4481 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2575/4481 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4481 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4481 Internet des objets
  • 170/4481 Free Sénégal
  • 368/4481 Intelligence artificielle
  • 198/4481 Editorial
  • 22/4481 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous