OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mai 2020 > Malgré la crise, Orange maintient ses objectifs de croissance en Afrique

Malgré la crise, Orange maintient ses objectifs de croissance en Afrique

vendredi 1er mai 2020

Portrait/Entretien

S’il est un secteur de l’économie mondiale qui a continué de tourner à plein régime durant la crise liée au Covid 19, c’est bien celui des télécommunications. Contrairement aux autres secteurs d’activités, la demande s’est plutôt accrue avec le confinement. Les entreprises optant pour le télétravail, et les personnes confinées sollicitant davantage les services Internet pour rester en communication avec leurs proches. Une demande qui a entraîné une forte pression sur les réseaux de télécommunications existants, et mis les opérateurs à rude épreuve.

Parmi ceux-ci, le groupe Orange, dont le PDG Stéphane Richard estime les effets néfastes importants, mais ne sont pas ne nature à remettre en cause les objectifs de croissance de l’opérateur sur le continent africain. C’est du moins la teneur d’une Interview qu’il a accordé à Radio France International, dont voici un extrait.

Comment avez-vous géré cette période d’intense activité numérique ? Est-ce que les réseaux ont tenus ?

On a aujourd’hui 98% de nos salariés qui travaillent dans des environnements confinés. Aujourd’hui nous assez focalisés sur comment est-ce qu’on va sortir de ce confinement progressivement, ainsi que le mesures qu’il faut prendre. Nous avons plus de 100 000 employés en télétravail au niveau du groupe. Donc c’est assez considérable, y compris l’Afrique et le Moyen-Orient qui ont été capables de s’adapter très vite. Sur l’aspect des réseaux, nous avons encaissé cette surcharge considérable liée au télétravail, au confinement ou à l’enseignement à distance, et au fait que les gens restent chez eux. Donc, il y a eu une augmentation du trafic partout. Mais les réseaux ont été capables de les absorber sans incidents majeurs. Et puis, il ne faut pas oublier que nous sommes une entreprise et un secteur qui continue à travailler à plein. Si je mets de côté les boutiques qui sont fermées dans un certain nombre de pays, tout le reste de l’entreprise, l’accueil de nos clients au téléphone, sur Internet, le fonctionnement des réseaux, tout ça continue de fonctionner. Donc nous avons 95% de nos effectifs qui travaillent.

Est ces régions du monde, l’Afrique a enregistré une hausse de son trafic ces derniers mois ?

Comme partout dans le monde, les conséquences de cette crise ont été en Afrique une surcharge très forte sur les réseaux. On a surtout enregistré une hausse sur les réseaux mobiles, parce que c’est par là que l’essentiel du trafic passe en Afrique. Nous avons des hausses comprises entre 15 et 50% selon les pays. Cela s’est bien passé. Il n’y a pas eu de rupture ou de coupure particulière. On a dû augmenter très rapidement les capacités sur les liens internationaux, notamment sur les câbles sous-marins.

Est-ce que la baisse d’activités professionnelles dans vos marchés africains ne va pas impacter vos résultats ?

Si. Bien sûr ! Nous aurons un impact significatif sur nos résultats globalement, et partout. En Afrique et ailleurs. Je vais vous prendre quelques exemples. Il ya évidemment des clients entreprises qui souffrent énormément. Certaines ne pourront pas payer, tandis que d’autres demandent des délais ou des reports. Donc bien évidemment, on s’attend à des difficultés du côté de nos clients entreprises. On va essayer de les accompagner le mieux possible dans la crise elle-même, et en particulier, nous avons pris la décision de ne couper le service à personne, et surtout pas dans la période actuelle. Une autre conséquence c’est le roaming, qui est lié au déplacement des personnes. Vous savez, il ya pas de déplacements depuis, et donc évidemment, il y a plus de roaming. Et ça, c’est une poche de revenus importante quasiment à l’arrêt. Donc bien sûr, on aura un impact sur le chiffre d’affaire et sur la marge du groupe assez importante.

Vous assurez ne pas couper le service pour vos clients professionnels qui ne paient les factures, mais est-ce que vous envisagez également de faire un geste pour vos clients qui utilisent les cartes prépayés ?

Pour ces clients-là, il y a eu plusieurs choses qui ont été faites dans les pays, je ne vais pas rentrer dans les détails, mais nous avons donné dans beaucoup de cas la gratuité sur de la voix ou de l’Internet mobile au maximum de nos clients pour qu’ils ne soient pas pénalisés dans cette période. Nous leur avons donné en gros davantage de capacités, notamment sur l’Internet mobile à la plupart de nos clients.

Il y a quelques mois, vous estimiez que l’Afrique était la zone la plus dynamique du groupe avec l’espoir d’en tirer d’ici 05 ans environ 20% de vos revenus globaux. Est-ce que ces projections sont toujours d’actualité ?

Oui, parce que, si vous voulez d’abord, le poids de l’Afrique continue à croitre, même s’il y a un ralentissement lié à cette crise. Mais le ralentissement va intervenir partout, en Europe comme en Afrique, sans doute davantage même en Europe qu’en Afrique. Le poids relatif de l’Afrique ne va pas baisser. Je pense même sans doute davantage le contraire. Donc la crise actuelle ne remet pas du tout en cause cet objectif. Et puis par ailleurs, on a beaucoup de développement prévu en Afrique donc l’objectif à moyen terme rester tout de même pertinent.

(Source : Digital Business Africa, 1er mai 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4254/4583 Régulation des télécoms
  • 350/4583 Télécentres/Cybercentres
  • 3129/4583 Economie numérique
  • 1598/4583 Politique nationale
  • 4583/4583 Fintech
  • 603/4583 Noms de domaine
  • 1650/4583 Produits et services
  • 1399/4583 Faits divers/Contentieux
  • 727/4583 Nouveau site web
  • 4364/4583 Infrastructures
  • 1630/4583 TIC pour l’éducation
  • 180/4583 Recherche
  • 249/4583 Projet
  • 2817/4583 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1729/4583 Sonatel/Orange
  • 1565/4583 Licences de télécommunications
  • 268/4583 Sudatel/Expresso
  • 957/4583 Régulation des médias
  • 1222/4583 Applications
  • 994/4583 Mouvements sociaux
  • 1519/4583 Données personnelles
  • 124/4583 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4583 Mouvement consumériste
  • 364/4583 Médias
  • 649/4583 Appels internationaux entrants
  • 1411/4583 Formation
  • 104/4583 Logiciel libre
  • 1818/4583 Politiques africaines
  • 821/4583 Fiscalité
  • 168/4583 Art et culture
  • 568/4583 Genre
  • 1454/4583 Point de vue
  • 983/4583 Commerce électronique
  • 1498/4583 Manifestation
  • 319/4583 Presse en ligne
  • 125/4583 Piratage
  • 206/4583 Téléservices
  • 842/4583 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4583 Environnement/Santé
  • 317/4583 Législation/Réglementation
  • 338/4583 Gouvernance
  • 1719/4583 Portrait/Entretien
  • 146/4583 Radio
  • 678/4583 TIC pour la santé
  • 269/4583 Propriété intellectuelle
  • 58/4583 Langues/Localisation
  • 1034/4583 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4583 Téléphonie
  • 192/4583 Désengagement de l’Etat
  • 971/4583 Internet
  • 115/4583 Collectivités locales
  • 387/4583 Dédouanement électronique
  • 994/4583 Usages et comportements
  • 1032/4583 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4583 Audiovisuel
  • 2716/4583 Transformation digitale
  • 387/4583 Affaire Global Voice
  • 155/4583 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4583 Service universel
  • 666/4583 Sentel/Tigo
  • 176/4583 Vie politique
  • 1467/4583 Distinction/Nomination
  • 34/4583 Handicapés
  • 678/4583 Enseignement à distance
  • 642/4583 Contenus numériques
  • 592/4583 Gestion de l’ARTP
  • 178/4583 Radios communautaires
  • 1659/4583 Qualité de service
  • 431/4583 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4583 SMSI
  • 454/4583 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4583 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/4583 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4583 Internet des objets
  • 170/4583 Free Sénégal
  • 329/4583 Intelligence artificielle
  • 198/4583 Editorial
  • 18/4583 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous