OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Juillet 2019 > Madina Mohamadou : « Avec SMARTSCOPE, l’on peut faire l’examen du paludisme (…)

Madina Mohamadou : « Avec SMARTSCOPE, l’on peut faire l’examen du paludisme et son diagnostic où que l’on se trouve »

lundi 8 juillet 2019

Portrait/Entretien

Au terme de la semaine de l’innovation au Cameroun le 28 juin 2019, SmartScope a remporté le second prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique. C’était vendredi dernier, 28 juin 2019. L’équipe s’est démarquée des 15 projets présélectionnés et a reçu les faveurs du jury.

L’équipe SmartScope a occupé le second rang après celle d’Agrix Tech, première. Elle était suivie par l’équipe Transport Intelligent. Deuxième de ce classement sur 15 projets, L’équipe de Smartscope, dirigéé par Madina Mohamadou, gagne un chèque de deux millions de francs Cfa ; un mois d’incubation dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par Camtel. La valeur totale de ces prix étant de 10 000 000 de francs Cfa.

La jeune Madina Mohamadou, promotrice de SmartScope, explique à Digital Business Africa ce qui fait la particularité de son application.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière votre Smartscope ? Comment est-elle née et quels sont ses objectifs ?

Madina Mohamadou : L’idée est née du fait qu’un 31 décembre 2008 à Maroua, j’ai perdu mon grand-frère de suite de paludisme diagnostiqué tardivement. Il était âgé de 15 ans. C’est ainsi que je décide d’orienter mes études d’ingénieur en télécommunications et TIC vers la recherche d’une solution numérique adaptée à la lutte contre le paludisme ayant pour objectif de diagnostiquer instantanément et automatiquement cette endémie et de réduire le taux de mortalité infantile dû au paludisme, parce que d’après l’OMS, un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme.

Digital Business Africa : Comment votre projet va-t-il simplifier la vie dans votre communauté ?

Madina Mohamadou : Le projet simplifie la vie de notre communauté en ce sens qu’il permet un gain considérable en temps lors du diagnostic du paludisme. Car avec SMARTSCOPE, l’on peut faire à la fois l’examen microscopique du paludisme ainsi que le diagnostic partout où l’on se trouve. Et ce, de manière instantanée contrairement au test de diagnostic rapide qui dure 10 à 20 minutes et au microscope 20 à 30 minutes. Avec SMARTSCOPE on peut savoir si l’on a le paludisme ou pas sans se déplacer pour faire une consultation. C’est un avantage pour les populations de zones reculées.

Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?

Madina Mohamadou : Originaire de la région de l’Extrême-Nord Cameroun, je fais mes études maternelles, primaires et secondaires à Maroua où j’ai obtenu un baccalauréat scientifique C en 2013. Ayant passée le concours d’entrée à la Faculté de Génie Industriel de l’Université de Douala, j’ai lancée en 2015 Africa Health Care, une application mobile de consultation médicale en ligne des maladies hydriques et tropicales. Mais cette dernière n’a pas marché, car toutes les zones de notre territoire national ne sont pas couvertes par Internet. En 2016, l’idée de mettre en place les kits de diagnostic des maladies m’est venue et j’ai commencé par le kit de paludisme qui a fait l’objet de mon projet de fin d’études en 2018 en tant qu’ingénieur en télécommunications et TIC.

Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?

Madina Mohamadou : Actuellement, nous travaillons sur l’amélioration technique de SMARTSCOPE et de son design pour sa mise sur le marché. En effet, nous finalisons le prototype afin qu’il soit plus fonctionnel avec plusieurs fonctionnalités. Mais, il fonctionne déjà et est utilisable par notre clientèle, que sont les ménages camerounais.

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?

Madina Mohamadou : Nous ambitionnons de contribuer à l’éradication du paludisme à l’échelle mondiale grâce à notre solution de diagnostic automatique et instantanée, car un diagnostic rapide permet une prise en charge efficace et un traitement ciblé. Nous étendrons notre solution technologique au dépistage rapide des maladies épidémiques et endémiques et des maladies où l’agent responsable se trouve dans le sang.

Digital Business Africa : Comment à votre avis le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?

Madina Mohamadou : L’aide du gouvernemental peut se matérialiser par la création des plateformes web permettant non seulement de mettre en avant les réalisations de tous ces jeunes entrepreneurs, mais aussi de lever des fonds afin de suivre et de permettre la maturité de ces projets. Le gouvernement devrait créer des salons d’expositions des innovations pour une visibilité internationale du génie « made in Cameroon » afin que l’inventeur ne se concentre pas seulement à chercher les finances, mais aussi à perfectionner son produit/ service.

Digital Business Africa : S’il vous était donné de rencontrer le Président de la République, Paul Biya, que lui diriez-vous ?

Madina Mohamadou : Excellence, nous vous remercions déjà des efforts consentis du gouvernement pour mettre en lumière le génie camerounais dans le domaine de l’innovation technologique. Nous vous prions de garder le cap pour ce qui reste encore à faire dans ce sens.

(Source : Digital Business Africa, 8 juillet 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4415/4904 Régulation des télécoms
  • 346/4904 Télécentres/Cybercentres
  • 3114/4904 Economie numérique
  • 1612/4904 Politique nationale
  • 4904/4904 Fintech
  • 506/4904 Noms de domaine
  • 1734/4904 Produits et services
  • 1671/4904 Faits divers/Contentieux
  • 760/4904 Nouveau site web
  • 4751/4904 Infrastructures
  • 1610/4904 TIC pour l’éducation
  • 182/4904 Recherche
  • 242/4904 Projet
  • 3145/4904 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1734/4904 Sonatel/Orange
  • 1576/4904 Licences de télécommunications
  • 264/4904 Sudatel/Expresso
  • 987/4904 Régulation des médias
  • 1285/4904 Applications
  • 1012/4904 Mouvements sociaux
  • 1536/4904 Données personnelles
  • 122/4904 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4904 Mouvement consumériste
  • 364/4904 Médias
  • 644/4904 Appels internationaux entrants
  • 1588/4904 Formation
  • 105/4904 Logiciel libre
  • 1890/4904 Politiques africaines
  • 942/4904 Fiscalité
  • 166/4904 Art et culture
  • 573/4904 Genre
  • 1557/4904 Point de vue
  • 1010/4904 Commerce électronique
  • 1526/4904 Manifestation
  • 312/4904 Presse en ligne
  • 124/4904 Piratage
  • 204/4904 Téléservices
  • 922/4904 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4904 Environnement/Santé
  • 320/4904 Législation/Réglementation
  • 335/4904 Gouvernance
  • 1754/4904 Portrait/Entretien
  • 147/4904 Radio
  • 688/4904 TIC pour la santé
  • 266/4904 Propriété intellectuelle
  • 58/4904 Langues/Localisation
  • 1045/4904 Médias/Réseaux sociaux
  • 2029/4904 Téléphonie
  • 190/4904 Désengagement de l’Etat
  • 977/4904 Internet
  • 114/4904 Collectivités locales
  • 378/4904 Dédouanement électronique
  • 1016/4904 Usages et comportements
  • 1024/4904 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4904 Audiovisuel
  • 2977/4904 Transformation digitale
  • 382/4904 Affaire Global Voice
  • 154/4904 Géomatique/Géolocalisation
  • 306/4904 Service universel
  • 660/4904 Sentel/Tigo
  • 174/4904 Vie politique
  • 1486/4904 Distinction/Nomination
  • 34/4904 Handicapés
  • 720/4904 Enseignement à distance
  • 727/4904 Contenus numériques
  • 584/4904 Gestion de l’ARTP
  • 178/4904 Radios communautaires
  • 1719/4904 Qualité de service
  • 424/4904 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4904 SMSI
  • 450/4904 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2659/4904 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4904 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4904 Internet des objets
  • 170/4904 Free Sénégal
  • 585/4904 Intelligence artificielle
  • 197/4904 Editorial
  • 22/4904 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous