OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Janvier 2018 > Madeleine Alingue, la nouvelle ministre des Postes et des Nouvelles (…)

Madeleine Alingue, la nouvelle ministre des Postes et des Nouvelles technologies du Tchad, est une adepte du « Yes, We Can » !

samedi 6 janvier 2018

Le 24 décembre 2017, le président du Tchad Idriss Deby Itno avait annoncé à la surprise générale la composition d’un nouveau gouvernement. C’était la surprise de Noël. Un nouveau gouvernement resserré en raison de l’austérité qui a vu en tout 18 ministres quitter le gouvernement et 9 y faire leur entrée, et d’autres, changer de portefeuilles. Dans cette dernière catégorie, se trouve Madelaine Alingue, jusque-là ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui hérite en plus du portefeuille des Postes et des Nouvelles technologies, autrefois géré par Mahamat Allahou Taher, muté au ministère de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social.

De manière générale, elle a exercé sa précédente mission à la tête du ministère de la Communication dans une période assez délicate, lorsqu’il fallait expliquer les choix impopulaires de l’exécutif dans une période de pleine crise financière et piloter la refonte de l’audiovisuel public. Un exercice visiblement réussi pour celle qui est également la première femme à occuper ce poste au Tchad. « Travail, abnégation, service de l’État », sont de son aveu même sa devise : « Je suis une adepte du “Yes we can” de Barack Obama. L’énergie positive, l’espoir, c’est fondamental en politique », explique-t-elle.

Née le 11 septembre 1965 dans la capitale tchadienne et fille de Jean Alingué Bawoyeu, qui fut le premier Premier ministre d’Idriss Déby Itno (de mars 1991 à mai 1992), elle obtient son baccalauréat littéraire à l’âge de 17 ans, et se lance dans des études de lettres à Paris où elle obtient une licence en anglais et une autre de chinois.

En 1989, elle décide de parfaire son cursus universitaire à Pékin d’où elle rencontre son mari, Hector, un Colombien qu’elle suit quelques années plus tard à Bogota, où elle devient professeur en Relations internationales à l’Universidad Externado de Colombia.

En 2010, elle décide de rentrer à N’Djamena et se fait recruter par l’Office des migrations internationales (OIM) avec la délicate mission d’assurer le retour de plus de 120 000 Tchadiens qui avaient fui les combats en Libye. Rapidement, elle se fait remarquer par la Présidence de la République.

En 2014, elle est nommée secrétaire d’État aux Affaires étrangères, puis, en 2015, « conseiller-expert » de la mission permanente du Tchad auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, à New York.

Si aujourd’hui, elle prend les rênes du ministère des Postes, des nouvelles technologies, de l’information et de la Communication, avec le titre de Porte parole du gouvernement, la tâche qui l’attend sera tout aussi ardue. D’après le rapport de la Banque Mondiale intitulé « Promouvoir la révolution numérique en Afrique subsaharienne : quel rôle pour les réformes ? », le Tchad enregistre l’un des plus grands retards en matière de TIC en Afrique avec une pénétration du mobile à 28%. Aussi, l’accès aux services financiers par mobile money n’y est que de 12% et la pénétration de la 3G n’est que de 40%. Une situation qui pèse « lourdement sur les perspectives de croissance et de réduction de la pauvreté » du pays qui fait face à la baisse drastique des ressources financières issues du pétrole. Il reviendra donc à Madeleine Alingue la lourde charge de remédier aux multiples défis des différents portefeuilles dont elle a désormais la charge.

Il faut relever que c’est pour faire face à la crise que le président Idriss Déby a opté pour un gouvernement réduit le 24 décembre 2017. Plusieurs ministres cumulent désormais plusieurs portefeuilles. Au Tchad, environ cinq départements ministériels désormais gérés par un ministre : Ministre de la Jeunesse, du Tourisme, de la Culture, des Sports et de l’Artisanat : Mahamat Saleh Haroun.

(Source : TIC Mag, 6 janvier 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4156/4852 Régulation des télécoms
  • 348/4852 Télécentres/Cybercentres
  • 3219/4852 Economie numérique
  • 1815/4852 Politique nationale
  • 4852/4852 Fintech
  • 502/4852 Noms de domaine
  • 1727/4852 Produits et services
  • 1450/4852 Faits divers/Contentieux
  • 719/4852 Nouveau site web
  • 4503/4852 Infrastructures
  • 1677/4852 TIC pour l’éducation
  • 212/4852 Recherche
  • 240/4852 Projet
  • 3236/4852 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1785/4852 Sonatel/Orange
  • 1554/4852 Licences de télécommunications
  • 264/4852 Sudatel/Expresso
  • 905/4852 Régulation des médias
  • 1236/4852 Applications
  • 1009/4852 Mouvements sociaux
  • 1542/4852 Données personnelles
  • 126/4852 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4852 Mouvement consumériste
  • 355/4852 Médias
  • 639/4852 Appels internationaux entrants
  • 1537/4852 Formation
  • 90/4852 Logiciel libre
  • 1872/4852 Politiques africaines
  • 904/4852 Fiscalité
  • 168/4852 Art et culture
  • 565/4852 Genre
  • 1522/4852 Point de vue
  • 997/4852 Commerce électronique
  • 1454/4852 Manifestation
  • 311/4852 Presse en ligne
  • 123/4852 Piratage
  • 199/4852 Téléservices
  • 882/4852 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4852 Environnement/Santé
  • 321/4852 Législation/Réglementation
  • 338/4852 Gouvernance
  • 1698/4852 Portrait/Entretien
  • 142/4852 Radio
  • 746/4852 TIC pour la santé
  • 262/4852 Propriété intellectuelle
  • 58/4852 Langues/Localisation
  • 1008/4852 Médias/Réseaux sociaux
  • 1857/4852 Téléphonie
  • 190/4852 Désengagement de l’Etat
  • 1019/4852 Internet
  • 116/4852 Collectivités locales
  • 377/4852 Dédouanement électronique
  • 1046/4852 Usages et comportements
  • 1023/4852 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 540/4852 Audiovisuel
  • 2942/4852 Transformation digitale
  • 382/4852 Affaire Global Voice
  • 148/4852 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4852 Service universel
  • 658/4852 Sentel/Tigo
  • 177/4852 Vie politique
  • 1485/4852 Distinction/Nomination
  • 34/4852 Handicapés
  • 708/4852 Enseignement à distance
  • 786/4852 Contenus numériques
  • 582/4852 Gestion de l’ARTP
  • 178/4852 Radios communautaires
  • 1645/4852 Qualité de service
  • 424/4852 Privatisation/Libéralisation
  • 129/4852 SMSI
  • 470/4852 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2677/4852 Innovation/Entreprenariat
  • 1301/4852 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 44/4852 Internet des objets
  • 164/4852 Free Sénégal
  • 529/4852 Intelligence artificielle
  • 192/4852 Editorial
  • 18/4852 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous