OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Décembre > Mactar Sylla : « Dans un pays où la régulation est normale, on ne doit pas (…)

Mactar Sylla : « Dans un pays où la régulation est normale, on ne doit pas annoncer l’obtention de sa licence..., au sortir d’une rencontre avec le président de la République »

mercredi 17 décembre 2008

Audiovisuel

Prenant part à la 4ème édition du Forum de Régulation communautaire organisé ce matin à l’Ucad II autour du thème : « Enjeux et perspectives de développement », notre confrère Mactar Sylla, ancien Directeur général (Dg) de la Rts et actuel Dg de Stv à Douala, au Cameroun a déclaré que « la régulation de l’audiovisuel a une tare congénitale, conséquence des retards des autorités politiques d’Afrique en général et du Sénégal en particulier ». Selon lui : « Dans un pays où la régulation est normale, on ne doit pas annoncer l’obtention de sa licence de télé sur le fronton de l’avenue Roume ou d’une quelconque autre présidence de la République, au sortir d’une rencontre avec le président de la République ».

Mactar Sylla qui est une sommité en matière d’audiovisuel en Afrique était avec le Pr Abdoulaye Sakho, Khady Sy, Dg de la Brvm/DC/BR, Mansour Diop, Président de l’Armp, parmi les panélistes de ce forum de la Régulation présidé par le Professeur émérite Marie Jeanne Campana de l’Université Paris X, Nanterre. A cette occasion, il a soutenu que : « La régulation étant issue, comme il l’a dit plus haut, d’un paradigme politico-démocratique, suite aux conférences nationales pour certains pays, à la réclamation des libertés d’expression, du multipartisme..., pour d’autres, l’aspect socio-économique a été occulté. Du monopole public sur l’audiovisuel, on va aujourd’hui, vers le monopole du privé sur le public ». Et d’éclairer sa pensée par des exemples. « Il y a 30 ans, il n’y avait pas plus de 30 chaînes de télévisons en Afrique. Aujourd’hui, on en trouve des dizaines et des dizaines par pays. Il y a plus de 285 chaînes en Afrique. Maintenant, les opérateurs, ne respectant rien du tout, sortent d’une audience avec le chef de l’Etat d’un quelconque pays pour dire qu’ils ont leur licence ou qu’ils gardent dans leurs poches, leur autorisation de diffuser... Ce n’est pas normal. C’est d’ailleurs fait à dessein. C’est comme qui dirait, je te tiens par la barbichette et tu me tiens... Il y a de la tricherie au départ ». Toujours selon Mactar Sylla très applaudi par les auditeurs, « on est également passé d’une unité des supports à une diversité des supports. On fait exprès d’occulter le fait que la communication est ; aussi et avant tout, une entreprise économique. Aux Usa, l’économie des métiers de la communication représente plus que toute l’économie de l’industrie automobile mondiale ». Après cet exposé, Sylla propose des solutions. Ainsi, il plaide la dotation de pouvoirs plus étendus aux autorités administratives indépendantes (AAI) pour lutter contre la piraterie. Et de relever que « le Cameroun et le Sénégal excellent dans ce domaine qui fait voir, à la minute, suivant la production d’un film bien fait, un opérateur africain le faire passer sur ses chaînes après se l’être procuré frauduleusement dans des officines du faux qui pullulent dans les grandes capitales occidentales ». Pour le patron de Stv, il faut également, encourager des dispositions anti-concentration d’activité qui fait qu’une personne inonde les consommateurs de ses produits nuls par la variété de ses supports médiatiques (radios, télévisions, presse écrite, internet...). A l’en croire, « on ne doit pas être un actionnaire dans plus de deux sociétés de communication ». Et de s’interroger : « D’ailleurs, est-ce que certaines licences sont encore valables ( ?), car bien que renouvelables, les licences ont quand même une durée de vie : 5 ans pour les radios et 10 ans pour les télévisions ».

Alassane Diallo

(Source : Ferloo, 17 décembre 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4115/4683 Régulation des télécoms
  • 335/4683 Télécentres/Cybercentres
  • 3090/4683 Economie numérique
  • 1649/4683 Politique nationale
  • 4683/4683 Fintech
  • 494/4683 Noms de domaine
  • 1667/4683 Produits et services
  • 1430/4683 Faits divers/Contentieux
  • 713/4683 Nouveau site web
  • 4448/4683 Infrastructures
  • 1616/4683 TIC pour l’éducation
  • 178/4683 Recherche
  • 235/4683 Projet
  • 3101/4683 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1718/4683 Sonatel/Orange
  • 1521/4683 Licences de télécommunications
  • 308/4683 Sudatel/Expresso
  • 902/4683 Régulation des médias
  • 1178/4683 Applications
  • 979/4683 Mouvements sociaux
  • 1516/4683 Données personnelles
  • 130/4683 Big Data/Données ouvertes
  • 588/4683 Mouvement consumériste
  • 356/4683 Médias
  • 624/4683 Appels internationaux entrants
  • 1504/4683 Formation
  • 89/4683 Logiciel libre
  • 1933/4683 Politiques africaines
  • 892/4683 Fiscalité
  • 169/4683 Art et culture
  • 558/4683 Genre
  • 1465/4683 Point de vue
  • 961/4683 Commerce électronique
  • 1553/4683 Manifestation
  • 310/4683 Presse en ligne
  • 122/4683 Piratage
  • 200/4683 Téléservices
  • 857/4683 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4683 Environnement/Santé
  • 326/4683 Législation/Réglementation
  • 338/4683 Gouvernance
  • 1649/4683 Portrait/Entretien
  • 138/4683 Radio
  • 683/4683 TIC pour la santé
  • 272/4683 Propriété intellectuelle
  • 60/4683 Langues/Localisation
  • 1006/4683 Médias/Réseaux sociaux
  • 1882/4683 Téléphonie
  • 198/4683 Désengagement de l’Etat
  • 961/4683 Internet
  • 113/4683 Collectivités locales
  • 445/4683 Dédouanement électronique
  • 1025/4683 Usages et comportements
  • 1021/4683 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 526/4683 Audiovisuel
  • 3007/4683 Transformation digitale
  • 371/4683 Affaire Global Voice
  • 158/4683 Géomatique/Géolocalisation
  • 296/4683 Service universel
  • 645/4683 Sentel/Tigo
  • 169/4683 Vie politique
  • 1444/4683 Distinction/Nomination
  • 35/4683 Handicapés
  • 720/4683 Enseignement à distance
  • 709/4683 Contenus numériques
  • 576/4683 Gestion de l’ARTP
  • 179/4683 Radios communautaires
  • 1608/4683 Qualité de service
  • 412/4683 Privatisation/Libéralisation
  • 142/4683 SMSI
  • 447/4683 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2611/4683 Innovation/Entreprenariat
  • 1329/4683 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4683 Internet des objets
  • 173/4683 Free Sénégal
  • 514/4683 Intelligence artificielle
  • 217/4683 Editorial
  • 24/4683 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous