OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > Louga : Le coronavirus fait plonger les chiffres d’affaire des services de (…)

Louga : Le coronavirus fait plonger les chiffres d’affaire des services de transfert d’argent

mercredi 29 juillet 2020

Fintech

Alors que la Tabaski constituait d’habitude une période faste pour les services de transfert d’argent de Louga (nord-ouest), cette année, l’arrivée du nouveau coronavirus a littéralement plombé cette activité, au grand désarroi des gérants.

A trois jours de la célébration de la Tabaski, la ville de Louga vibre au rythme des préparatifs de cette fête musulmane.

Les marchés grouillent de monde. Les salons de beauté sont bondés. Dans leurs ateliers, les tailleurs, rivés sur leur machine à coudre, semblent ployer sous les commandes.

Mais si la plupart de ceux qui s’activent dans les marchés arrivent à tirer leur épingle du jeu en faisant de bonnes affaires, ce n’est guère le cas pour les gérants des services de transfert d’argent qui broient du noir.

Pourtant, l’activité était jadis florissante à Louga en raison des nombreux envois d’argent vers cette ville, l’un des plus grands foyers d’émigration au Sénégal. S’il n’a pas tari, le flux des envois des migrants vers les familles restées au pays semble toutefois avoir nettement baissé.

Cette année, cette activité a connu un coup de frein, avec une clientèle qui se raréfie.

"La Covid-19 est passée par là. Elle a touché économiquement tous les domaines de la vie. Les choses ont beaucoup changé.

La plupart de ceux qui envoyaient de l’argent depuis l’étranger le font de moins en moins, et ceux qui continuent à le faire envoient moins d’argent", affirme Fama Tall Lô, gérante d’une boutique de transfert d’argent.

S’activant dans ce secteur depuis plusieurs années, elle assure que l’activité a beaucoup ralenti depuis l’apparition de la Covid-19.

Selon Mme Lô, les émigrés font tout pour envoyer de l’argent, car c’est eux qui entretiennent les familles restées à Louga.

Mais ils ne peuvent plus envoyer les mêmes montants qu’avant. « C’est la faute au coronavirus qui a plombé leurs activités et il faudra faire avec », ajoute-elle, guettant une clientèle qui se fait désirer.

Le constat est le même chez Fa Awa Diop, trouvée dans sa boutique en train de finaliser une opération de retrait d’argent. Elle avoue que la bénéficiaire de cet envoi d’argent fait partie des rares clients qu’elle a enregistrés depuis le matin.

« Par rapport aux années précédentes, les activités de transfert ne marchent pas. Avant, à l’approche des fêtes, surtout de la Tabaski, nous étions débordés. Nous ne savions plus où donner de la tête », se souvient-elle.

La jeune femme rappelle que les jours précédant la Tabaski constituaient jadis une période de forte affluence pour sa boutique, qu’envahissaient de nombreuses personnes qui venaient pour la plupart recevoir de l’argent envoyé depuis l’étranger.

« Nous avons perdu la moitié de notre chiffre d’affaires. Vous me voyez, je suis là assise et j’ai même le temps de défaire mes tresses », ajoute Mme Diop dans un sourire qui cache visiblement une grande inquiétude.

« Cette situation, poursuit-elle, est très compliquée pour nous. Il ne nous reste presque plus rien lorsque nous payons la location, la facture d’électricité, l’internet et les autres frais supplémentaires », avoue-t-elle.

La baisse des transferts d’argent fait croire à Fa Awa Diop que la Tabaski de cette année « ne sera pas aussi belle que celles des années précédentes ». « Cette maladie a fait beaucoup de tort. Les émigrés n’envoient plus comme avant, beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail », se désole-t-elle.

« Cette année, les gens ne viennent pas comme ils le faisaient d’habitude. Il y a moins d’envois et de retraits. Heureusement qu’à côté, nous proposons d’autres services qui marchent bien », explique Modou, faisant allusion à la vente de produits de beauté.

(Source : APS, 29 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2265 Régulation des télécoms
  • 173/2265 Télécentres/Cybercentres
  • 1531/2265 Economie numérique
  • 791/2265 Politique nationale
  • 2265/2265 Fintech
  • 251/2265 Noms de domaine
  • 811/2265 Produits et services
  • 694/2265 Faits divers/Contentieux
  • 361/2265 Nouveau site web
  • 2198/2265 Infrastructures
  • 827/2265 TIC pour l’éducation
  • 90/2265 Recherche
  • 123/2265 Projet
  • 1412/2265 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 859/2265 Sonatel/Orange
  • 772/2265 Licences de télécommunications
  • 132/2265 Sudatel/Expresso
  • 461/2265 Régulation des médias
  • 601/2265 Applications
  • 496/2265 Mouvements sociaux
  • 756/2265 Données personnelles
  • 60/2265 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2265 Mouvement consumériste
  • 180/2265 Médias
  • 321/2265 Appels internationaux entrants
  • 709/2265 Formation
  • 45/2265 Logiciel libre
  • 835/2265 Politiques africaines
  • 407/2265 Fiscalité
  • 83/2265 Art et culture
  • 284/2265 Genre
  • 787/2265 Point de vue
  • 479/2265 Commerce électronique
  • 696/2265 Manifestation
  • 156/2265 Presse en ligne
  • 63/2265 Piratage
  • 103/2265 Téléservices
  • 416/2265 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2265 Environnement/Santé
  • 155/2265 Législation/Réglementation
  • 167/2265 Gouvernance
  • 815/2265 Portrait/Entretien
  • 72/2265 Radio
  • 336/2265 TIC pour la santé
  • 132/2265 Propriété intellectuelle
  • 29/2265 Langues/Localisation
  • 500/2265 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2265 Téléphonie
  • 95/2265 Désengagement de l’Etat
  • 485/2265 Internet
  • 58/2265 Collectivités locales
  • 192/2265 Dédouanement électronique
  • 495/2265 Usages et comportements
  • 523/2265 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2265 Audiovisuel
  • 1380/2265 Transformation digitale
  • 191/2265 Affaire Global Voice
  • 75/2265 Géomatique/Géolocalisation
  • 159/2265 Service universel
  • 331/2265 Sentel/Tigo
  • 89/2265 Vie politique
  • 726/2265 Distinction/Nomination
  • 17/2265 Handicapés
  • 337/2265 Enseignement à distance
  • 318/2265 Contenus numériques
  • 293/2265 Gestion de l’ARTP
  • 89/2265 Radios communautaires
  • 799/2265 Qualité de service
  • 212/2265 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2265 SMSI
  • 223/2265 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2265 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2265 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2265 Internet des objets
  • 86/2265 Free Sénégal
  • 179/2265 Intelligence artificielle
  • 99/2265 Editorial
  • 8/2265 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous