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Licence 4G, externalisation des activités : La Sonatel livre sa part de vérité

samedi 23 janvier 2016

Sonatel/Orange

Le Directeur de la communication du groupe Sonatel est revenu sur le débat relatif à l’attribution de la licence 4G au Sénégal. Selon Abdou Karim Mbengue, la Sonatel qui est accusée par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes ‘’d’entente illicite’’ avec les autres opérateurs n’a jamais eu l’intention d’entrer dans une quelconque combine. Toutefois, il juge le prix de la réserve sur la 4G très élevé et invite les autorités à appeler les 3 opérateurs à la table de négociation.

La Sonatel n’a pas procédé à une ‘’entente illicite’’ avec les autres opérateurs afin de ne pas soumissionner à l’appel d’offres lancé par l’Etat dans le cadre de l’attribution de la 4G au Sénégal. C’est la position réaffirmée par le Directeur de la communication et des relations publiques de la Sonatel. Après un premier communiqué de presse, au lendemain de la sortie du Directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Abdou Karim Sall, qui avait accusé la Sonatel et ses concurrents Tigo et Expresso, Abdou Karim Mbengue a profité hier d’une rencontre entre Sonatel et le Conseil des entreprises du Sénégal (Cdes) pour revenir en long et en large sur ce contentieux.

D’après M. Mbengue, cette lettre commune que les 3 opérateurs ont adressée au régulateur a été faite dans le seul but de lui poser deux problèmes majeurs : ‘’le prix de la réserve et un problème technique’’. Cependant, il souligne que c’est la 5ème fois qu’Orange, Tigo et Expresso écrivent à l’Etat à travers une correspondance commune. Les opérateurs, dit-il, l’ont fait sur la portabilité et lorsqu’il s’est agi d’une taxe que l’État voulait instaurer en 2014, entre autres. ‘’Ce n’était pas de notre intention de faire de l’illicite, mais juste une préoccupation commune. Comme ça se fait dans beaucoup de pays, les opérateurs mènent des actions communes. À chaque fois qu’il y a des problématiques qui concernent le secteur, les opérateurs adressent une lettre aux autorités pour dire voilà notre point de vue qui est un point de vue commun sur cette affaire’’, explique Abdou Karim Mbengue.

‘’Avec 30 milliards, on a une 4G dégradée’’

S’agissant du prix de la réserve qui est fixé par l’Etat à 30 milliards de F CFA, le Directeur de la communication de Sonatel renseigne qu’avec cette somme, ‘’on ne peut pas avoir une 4G normale’’. ‘’Avec 30 milliards, on a une 4G dégradée. La 4G, pour l’avoir au Sénégal, ce n’est pas avec 30 milliards. Il faut le dire. C’est très cher’’, s’offusque-t-il. Ainsi, Sonatel demande aux autorités de revoir ce prix à la baisse. La 4G, poursuit Abdou Karim Mbengue, demande beaucoup ‘’d’investissements’’ dans le pays avec des ‘’terminaux compatibles qui coûtent excessivement cher’’. ‘’En tant qu’opérateur, c’est difficile de la rentabiliser. C’est pourquoi, la question du prix est importante. Pour nous Sonatel, c’était important aussi parce qu’on va renégocier la concession en 2017. ‘’Il ne faut pas payer 30 milliards pour la 4G et revenir encore renégocier la concession sachant que la 4G n’est qu’une partie de tout ce dont on a besoin pour développer le secteur’’, fait-il savoir.

A titre de comparaison, il cite un pays comme la Côte d’Ivoire où Orange a obtenu et la licence 4G et le renouvellement de sa concession sur une durée de 17 ans à 100 milliards de F CFA. Abdou Karim Mbengue ajoute que la 4G va être dépassée très vite et dans un an et demi, sera lancée la 5G. C’est pourquoi il reste persuadé que ‘’les autorités vont appeler à la table de négociation tous les opérateurs pour trouver une solution’’. Car à l’en croire, pour développer le Sénégal numérique, il faut être à la pointe de la technologie.

34 personnes ont le choix entre Sonatel et le GNOC

Abdou Karim Mbengue est aussi revenu, au cours de cette rencontre avec le Cdes, sur le projet d’externalisation de certaines de leurs activités. Depuis quelque temps, le Syndicat national de Sonatel effectue des sorties pour dénoncer ce projet qui, selon les travailleurs, risque d’envoyer beaucoup d’entre eux au chômage. Sur cette question, le Directeur de la communication de la boîte a tenu à apporter ses précisions. Et d’après M. Mbengue, Sonatel a décidé de mettre en place un centre commun de supervision de son réseau cœur.

Ce centre est appelé GNOC (Global network operating System) ou ‘’réseau globale de système d’opération’’. Il sera implanté à Dakar et va concerner 9 filiales du groupe Orange en Afrique. ‘’Il faut se féliciter que ce centre commun soit créé au Sénégal parce que c’est une opportunité de création d’emplois et ce n’était pas évident parce que d’autres pays voulaient qu’on le crée chez eux. Sonatel s’est battue pour que ce centre soit implanté ici au Sénégal’’, se réjouit-il. Avec le GNOC, Orange veut rattraper son retard dans l’externalisation de son réseau. Ainsi, à en croire M. Mbengue, Orange est très en retard dans ce domaine comparé à Mtn, Airtel et tous les autres grands opérateurs de télécommunication présents sur le continent africain.

Mtn et Airtel sont entre 70 et 80% d’externalisation alors que le groupe Orange n’est qu’à 13%. Le service sera confié au groupe Huawei et Orange va lui transférer son activité. Ainsi, les 34 personnes qui assuraient quotidiennement ce service vont rejoindre le GNOC. Ce que le Syndicat national de Sonatel ne veut pas entendre. Pourtant, M. Mbengue rassure que ces personnes vont garder les mêmes privilèges qu’ils avaient à la Sonatel. Toutefois, le départ de ces 34 professionnels vers le GNOC est volontaire, clarifie-t-il. ‘’Ne pars que qui veut. S’ils ne partent pas, ils restent à Sonatel et on les redéploie quelque part parce que leur poste est transféré’’, dit-il. Il ajoute que ceux qui vont partir resteront toujours des ‘’sonateliens’’ et ont toujours la possibilité de regagner la boîte où ils seront redéployés vers d’autres activités. ‘’Ceux qui ne veulent pas partir vont rester sachant que la décision de créer ce centre est déjà prise et elle va se faire. Il n’y a pas de volonté de réduire le personnel’’, conclut-il.

Aliou Ngamby Ndiaye

(Source : Enquête, 24 janvier 2016)

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