OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Février > Libéralisation du secteur des télécoms :« Non à la concurrence sauvage », (…)

Libéralisation du secteur des télécoms :« Non à la concurrence sauvage », selon l’Intersyndicale de la Sonatel

mercredi 9 février 2005

Privatisation/Libéralisation

La libéralisation programmée du secteur des télécommunications au Sénégal, suscite bien d’interrogations et d’incertitudes auprès des agents de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel). D’où la rencontre avec la presse organisée, hier, par l’Intersyndicale afin de décliner sa vision sur la Lettre de politique sectorielle des télécommunications du ministère de tutelle.

Pour les compagnons de Ibrahima Konté, secrétaire général de l’Intersyndicale et de El Hadj Sarr de l’Amicale des cadres de la Sonatel, la Lettre de politique sectorielle des télécommunications rendue publique le 26 janvier dernier par le ministre Joseph Ndong ne reflète nullement les recommandations et les conclusions de la concertation nationale sur le secteur des télécommunications de juillet 2004. Or, tel qu’annoncé, le document loin d’être « une politique globale d’industrialisation nationale, un ensemble de stratégies performantes élaborées en concertation avec les différents partenaires » s’embourbe plutôt dans ses « incohérences et ses ambiguïtés », de l’avis même de I. Konté. Des dysfonctionnements qui s’articulent autour de plusieurs actes visant à affaiblir la première entreprise en capitalisation boursière au sein de l’espace Union monétaire ouest-africaine. Parmi ces actes posés par les pouvoirs publics et notamment par la Lettre de politique sectorielle des télécommunications, « un schéma de libéralisation politico-financière voire spéculative avec ambition de se retirer du capital de la Sonatel, des risques d’atomisation du marché avec le choix d’un opérateur global et la délivrance de licences régionales, une absence totale dans la volonté de construire autour de l’existant, notamment Sonatel et ses potentialités ».

Par refus donc du « paramétrage itinératif ou conjoncturel du secteur des télécoms comme des lobbies et autres Raspoutine tapis dans l’ombre et animés d’une disposition réelle d’accaparer la réussite de la Sonatel », aux dires de I. Konté, l’Intersyncale des travailleurs invite l’Etat à promouvoir une stratégie rigoureuse de libéralisation, au bénéfice de la nation et des contribuables. Toute une politique définie en collaboration avec les acteurs et centrée autour d’une réglementation qualificative qui respecte les fonctions régaliennes de l’Etat, d’une régulation conforme aux attributions de l’ART, de la protection des secteurs à niches, de la définition d’un chronogramme pour l’application des phases administratives, financières, techniques du programme de libéralisation etc. En somme, un schéma qui se confond avec les conditions d’une libéralisation réussie et qui suppose entre autres dispositions le refus de fractionner le marché, le non-désengagement étatique du capital de la Sonatel, la transparence dans l’attribution de la licence d’exploitation à un 3e opérateur.

Pour finir, les compagnons de I. Konté et de El Hadj Sarr, qui ont récusé toute velléité de « protectionnisme voire de nombrilisme syndical », ont réaffirmé dans la conférence de presse « leur sens historique de l’initiative et de l’anticipation pour se battre mordicus dans la défense de leurs intérêts ». Sans se prévaloir de stratégies de lutte actuellement en stand-by, l’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel a renouvelé toutefois « sa détermination à mener une bataille multiforme mais dont les résultats seront globaux », aux dires de El Hadj Sarr , si l’Etat persiste dans sa volonté à appliquer intégralement la politique définie de libéralisation. « Les moyens de lutte qui ont poussé les autorités à aller à la concertation sur le secteur des télécommunications sont encore bien là pour que la Sonatel ne suive pas les exemples de libéralisation et de liquidation de la Sones, de l’Oncad et d’Air Afrique », a conclu dans son plaidoyer I. Konté.

Moctar DIENG

(Source : Sud Quotidien, 9 février 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2211 Régulation des télécoms
  • 173/2211 Télécentres/Cybercentres
  • 1562/2211 Economie numérique
  • 790/2211 Politique nationale
  • 2211/2211 Fintech
  • 252/2211 Noms de domaine
  • 813/2211 Produits et services
  • 692/2211 Faits divers/Contentieux
  • 360/2211 Nouveau site web
  • 2158/2211 Infrastructures
  • 795/2211 TIC pour l’éducation
  • 90/2211 Recherche
  • 121/2211 Projet
  • 1384/2211 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 876/2211 Sonatel/Orange
  • 772/2211 Licences de télécommunications
  • 132/2211 Sudatel/Expresso
  • 465/2211 Régulation des médias
  • 601/2211 Applications
  • 495/2211 Mouvements sociaux
  • 788/2211 Données personnelles
  • 60/2211 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2211 Mouvement consumériste
  • 179/2211 Médias
  • 321/2211 Appels internationaux entrants
  • 693/2211 Formation
  • 48/2211 Logiciel libre
  • 837/2211 Politiques africaines
  • 407/2211 Fiscalité
  • 83/2211 Art et culture
  • 284/2211 Genre
  • 770/2211 Point de vue
  • 480/2211 Commerce électronique
  • 695/2211 Manifestation
  • 156/2211 Presse en ligne
  • 62/2211 Piratage
  • 103/2211 Téléservices
  • 415/2211 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2211 Environnement/Santé
  • 157/2211 Législation/Réglementation
  • 167/2211 Gouvernance
  • 839/2211 Portrait/Entretien
  • 72/2211 Radio
  • 356/2211 TIC pour la santé
  • 137/2211 Propriété intellectuelle
  • 29/2211 Langues/Localisation
  • 508/2211 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2211 Téléphonie
  • 95/2211 Désengagement de l’Etat
  • 485/2211 Internet
  • 57/2211 Collectivités locales
  • 188/2211 Dédouanement électronique
  • 496/2211 Usages et comportements
  • 513/2211 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2211 Audiovisuel
  • 1370/2211 Transformation digitale
  • 192/2211 Affaire Global Voice
  • 75/2211 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2211 Service universel
  • 331/2211 Sentel/Tigo
  • 87/2211 Vie politique
  • 727/2211 Distinction/Nomination
  • 17/2211 Handicapés
  • 336/2211 Enseignement à distance
  • 335/2211 Contenus numériques
  • 292/2211 Gestion de l’ARTP
  • 89/2211 Radios communautaires
  • 799/2211 Qualité de service
  • 212/2211 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2211 SMSI
  • 223/2211 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2211 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2211 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2211 Internet des objets
  • 88/2211 Free Sénégal
  • 174/2211 Intelligence artificielle
  • 97/2211 Editorial
  • 8/2211 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous