OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Juin > Libéralisation du secteur des télécoms : L’Etat appelé à respecter ses (…)

Libéralisation du secteur des télécoms : L’Etat appelé à respecter ses engagements

vendredi 18 juin 2004

Privatisation/Libéralisation

Les syndicalistes de la Sonatel et les cadres de cette entreprise reposent tous leurs espoirs sur la prochaine concertation qui aura lieu au début du mois de juillet prochain entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs du secteur des télécommunications. Avec la présence de toutes les compétences, les travailleurs de la Sonatel souhaitent la tenue de cette rencontre pour mettre en place « les meilleurs schémas qui ne seraient pas forcément les nôtres ».

Ainsi, soutiennent-ils : « Nous irons à cette concertation sans idées fixes ni appréhensions. Il faut que nous évitions l’informalisation de la Sonatel. » Une opinion qui n’est pas pour cacher leurs soucis par rapport aux marchés artificiels qui risquent de se créer après la libéralisation, une régression ou fragilisation de l’entreprise. Réunies lors d’une conférence de presse conjointe, hier, l’intersyndicale et l’amicale des cadres de la Sonatel se sont exprimées d’une seule voie et demandent à l’Etat sénégalais « de respecter ses engagements. Et d’avoir une plus grande vigilance pour que cette libéralisation ne devienne pas un échec comme celle de la Sonagraines et de la Sonacos ».

Les aventuriers dénoncés par les travailleurs de la Sonatel, de l’avis de Mme Nafy Diouf, chef du service des opérations de la Sonatel, « sont des soi-disant opérateurs qui s’installent sans licence de l’Art. Ils ne créent pas des emplois et ne travaillent pas pour l’économie du pays. Il devrait y avoir un contrôle plus rigoureux pour lutter contre la fraude pour ceux qui détournent le trafic international de la Sonatel et qui utilisent le réseau de satellite et pourtant ces gens travaillent avec des sociétés connues ».

A côté de ces gens appelés par les travailleurs de la Sonatel « des aventuriers », il existe aussi les « opérateurs éphémères ou prédateurs » qui sont dénoncés par ces derniers parce que déterminés à avoir des licences de l’Agence de régulation des télécommunications (Art) qui ne créent pas des emplois et sont accompagnés par l’Etat pendant cinq ans. Un temps au-delà duquel ils peuvent décider de quitter le secteur.

La question de la fraude étant au cœur des débats de l’Etat, ce même Etat est prié de s’acquitter de la mise en place d’une logistique appropriée, à l’instar de ce qui était fait lors de la privatisation de la Sonatel.

A un mois de la date fixée pour la libéralisation totale du secteur des télécommunications au Sénégal, les travailleurs de la Sonatel déclarent que la privatisation est « sans visibilité quant au schéma qui sera adopté ». Pourtant, lors de l’audience que leur a accordée le président de la République, Abdoulaye Wade, ce dernier s’était engagé sur quatre points. A savoir : l’organisation d’une large concertation nationale avec l’ensemble des acteurs et experts nationaux du secteur, le maintien du processus de libéralisation totale du secteur des télécommunications au Sénégal qui est irréversible, conformément à ses options libérales.

Une libéralisation qui sera conduite de telle sorte que ni le secteur, ni l’opérateur historique qu’est la Sonatel se soient fragilisés. Enfin sur le fait qu’aucune licence ne sera attribuée à des « aventuriers », ce sont des opérateurs crédibles qui seront retenus dans l’intérêt bien compris du pays.

Mais, il existe une absence de mesures concrètes d’organisation de l’ouverture du secteur et de la concurrence, la définition du modèle de libéralisation et d’un cahier des charges. Les conférenciers pensent qu’« il est impératif que le gouvernement et l’Agence de régulation des télécommunications (Art) prennent des mesures conservatoires pour que le secteur ne soit livré à l’anarchie des spéculateurs et autres fraudeurs tapis dans l’ombre et aux aguets pour se faire les poches rapidement et installer le secteur dans le chaos ».

Safiètou KANE

(Source : Le Quotidien 18 juin 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6289/7638 Régulation des télécoms
  • 525/7638 Télécentres/Cybercentres
  • 4847/7638 Economie numérique
  • 2788/7638 Politique nationale
  • 7638/7638 Fintech
  • 763/7638 Noms de domaine
  • 2456/7638 Produits et services
  • 2408/7638 Faits divers/Contentieux
  • 1089/7638 Nouveau site web
  • 6769/7638 Infrastructures
  • 2420/7638 TIC pour l’éducation
  • 280/7638 Recherche
  • 370/7638 Projet
  • 4829/7638 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2814/7638 Sonatel/Orange
  • 2344/7638 Licences de télécommunications
  • 398/7638 Sudatel/Expresso
  • 1377/7638 Régulation des médias
  • 1915/7638 Applications
  • 1528/7638 Mouvements sociaux
  • 2312/7638 Données personnelles
  • 186/7638 Big Data/Données ouvertes
  • 891/7638 Mouvement consumériste
  • 539/7638 Médias
  • 963/7638 Appels internationaux entrants
  • 2385/7638 Formation
  • 131/7638 Logiciel libre
  • 2853/7638 Politiques africaines
  • 1494/7638 Fiscalité
  • 253/7638 Art et culture
  • 857/7638 Genre
  • 2548/7638 Point de vue
  • 1601/7638 Commerce électronique
  • 2182/7638 Manifestation
  • 460/7638 Presse en ligne
  • 186/7638 Piratage
  • 309/7638 Téléservices
  • 1353/7638 Biométrie/Identité numérique
  • 457/7638 Environnement/Santé
  • 479/7638 Législation/Réglementation
  • 502/7638 Gouvernance
  • 2547/7638 Portrait/Entretien
  • 216/7638 Radio
  • 1162/7638 TIC pour la santé
  • 396/7638 Propriété intellectuelle
  • 87/7638 Langues/Localisation
  • 1519/7638 Médias/Réseaux sociaux
  • 2891/7638 Téléphonie
  • 286/7638 Désengagement de l’Etat
  • 1541/7638 Internet
  • 175/7638 Collectivités locales
  • 578/7638 Dédouanement électronique
  • 1697/7638 Usages et comportements
  • 1529/7638 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 834/7638 Audiovisuel
  • 4385/7638 Transformation digitale
  • 572/7638 Affaire Global Voice
  • 228/7638 Géomatique/Géolocalisation
  • 458/7638 Service universel
  • 988/7638 Sentel/Tigo
  • 261/7638 Vie politique
  • 2248/7638 Distinction/Nomination
  • 52/7638 Handicapés
  • 1078/7638 Enseignement à distance
  • 1135/7638 Contenus numériques
  • 875/7638 Gestion de l’ARTP
  • 273/7638 Radios communautaires
  • 2509/7638 Qualité de service
  • 649/7638 Privatisation/Libéralisation
  • 195/7638 SMSI
  • 730/7638 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4041/7638 Innovation/Entreprenariat
  • 1953/7638 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 68/7638 Internet des objets
  • 253/7638 Free Sénégal
  • 893/7638 Intelligence artificielle
  • 292/7638 Editorial
  • 33/7638 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous