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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Janvier > Libéralisation du secteur des télécommunications : appel d’offres pour un (…)

Libéralisation du secteur des télécommunications : appel d’offres pour un nouvel opérateur global

lundi 31 janvier 2005

Privatisation/Libéralisation

Après la Sonatel et Sentel, le troisième opérateur dans le secteur des télécommunications sera connu au plus tard en mars 2005. C’est le vou du gouvernement du Sénégal qui s’apprête à lancer un appel d’offres international.
L’option du gouvernement du Sénégal en matière de libéralisation du secteur des télécommunications vient d’être définie avec l’adoption au cours du Conseil des ministres du 20 janvier dernier de la lettre de politique sectorielle. Ainsi, « dans premier temps, l’Etat a décidé de lancer, au cours du premier trimestre 2005, un appel d’offres international en vue du choix d’un nouvel opérateur qui disposera d’une licence globale lui permettant d’opérer sur les segments du marché des télécommunications », indique le document. Mieux encore « l’Etat compte investiguer l’intérêt d’ouvrir d’autres services de télécommunications à la concurrence notamment la transmission de données et l’accès à l’international en vue de promouvoir un secteur plus dynamique et plus efficace ».

Déclinant la politique du gouvernement en matière de libéralisation du secteur des télécommunications à l’horizon 2008, au cours d’une conférence de presse, le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, M. Joseph Ndong a révélé que « trois opérateurs sont attendus sur le mobile et deux sur le fixe ». Toutefois, précise-t-il, « ses techniciens étudient la possibilité de délivrer d’autres licences pour la transmission des données et l’accès à l’international ». Selon M. Ndong, cette politique de libéralisation inclut une délimitation précise du périmètre des nouvelles licences à accorder mais aussi l’encadrement réglementaire qui devra gérer le fonctionnement du marché après la libéralisation, notamment la régulation directe des opérateurs par le biais des cahiers de charges.

En outre, M. Ndong explique que cette Lettre de politique sectorielle du secteur des télécommunications est l’aboutissement d’une longue réflexion avec les différents acteurs que sont les opérateurs, les associations de consommateurs et de l’Agence de régulation des télécommunications. « Ces discussions vont se poursuivre pour le choix du nouvel opérateur global et l’élaboration du cahier de charges », explique-t-il Interpellé sur le manque de transparence dans l’octroi des licences et l’attribution des fréquences et le monopole de fait que bénéficie la Sonatel depuis le 19 juillet 2004, M. Ndong a assuré que le nouveau cahier de charges qui sera élaboré prochainement prendra en compte toutes ces questions mais au plan institutionnel, des mesures seront prises pour régler le problème de la transparence afin de rassurer les investisseurs potentiels. Dans ce dessein également, les moyens techniques et humains de l’ART seront renforcés afin qu’elle puisse assurer une régulation efficace du secteur.

Pour le président de l’Association nationale des consommateurs du Sénégal, M. Momar Ndao, il faut que l’Etat soit plus volontaire dans la mise en application de la Lettre de politique sectorielle des télécommunications. « Nous avons l’impression que c’est juste un pavé qu’on a jeté comme ça sans volonté réelle de dire voilà le timing d’exécution de la lettre et il nous le faut pour que l’on puisse apprécier les engagements de l’Etat et voir la volonté politique qui est mise en place ». A l’en croire, les préoccupations des consommateurs tournent autour des services universels du téléphone, de la qualité du service offert au consommateur, de la baisse des coûts d’accès aux services complémentaires et à valeur ajoutée tel que : Internet et ASDL.

Objectif : un parc de 3 millions d’abonnés en 2008

Accroître l’offre de services et faciliter l’accès aux services de télécommunications et de l’information au plus grand nombre d’usagers, en particulier en milieu rural. C’est l’un des principaux objectifs de la stratégie du gouvernement dans le secteur des télécommunications. Ainsi, l’Etat veut porter le parc téléphonique d’un million en 2003 à plus de 3 millions en 2008 et améliorer la desserte rurale en raccordant plus de 9.500 villages d’ici à 2008 et la totalité des villages centres qui sont au nombre de 14.200 d’ici 2010. Selon le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, M. Joseph Ndong, « l’Etat se réservera le droit d’explorer les innovations technologiques permettant d’atteindre ces résultats dans des délais plus réduits ».

Le gouvernement veut aussi améliorer la qualité et la gamme de services offerts (services à valeur ajoutée, e-commerce, e-administration) ; favoriser l’innovation dans les services pour satisfaire les besoins de l’ensemble des utilisateurs et assurer en permanence la disponibilité au Sénégal d’un réseau de télécommunications fiable, ouvert au monde en portant respectivement les taux d’efficacité des communications locales et interurbaines de 68% et 58% en 2003 à 80% et 70% en 2008. Les autres objectifs de la stratégie des télécommunications du gouvernement tournent autour de l’optimisation de l’utilisation et la gestion des ressources limitées (fréquences, numéros) et de la répartition équitable de la valeur générée par le secteur entre les usagers, les producteurs et l’Etat en vue d’optimiser la croissance du secteur et de favoriser le développement de meilleurs services à des prix compétitifs.

Khoudia Diop

(Source : Le Journal de l’économie, 31 Janvier 2005 )

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