OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Juillet > Libéralisation de l’espace audiovisuel : Une affaire nationale

Libéralisation de l’espace audiovisuel : Une affaire nationale

mercredi 2 juillet 2003

Audiovisuel

« Le public, notre raison d’être ». Comment peut-on asséner un tel slogan et obturer le chemin de la diffusion aux produits de chez nous ? Les producteurs privés de l’Association professionnelle des producteurs privés de télévision (APPP TV ou A3PTV), qui ont réclamé le lundi 30 juin au cours d’un point de presse la libéralisation de l’espace audiovisuel sénégalais, ont eu ce clin d’œil pour la Radiodiffusion télévision du Sénégal (Rts).

Il faudra finalement cogner très fort sur la tête de l’Etat du Sénégal pour qu’enfin il se réveille à la nécessité de libéraliser l’audiovisuel. A moins que le sommeil de cet Etat ne procède d’une volonté affirmée et entretenue d’esquiver la question. Si oui, c’est peine perdue. Les producteurs privés de télévision l’ont fait savoir au cours d’une rencontre avec la presse le lundi 30 juin à l’Alliance franco-sénégalaise. Au-delà de l’opportunisme « légitime » qui soutend leur sortie, ils n’en appellent pas moins l’Etat à « libéraliser l’espace télévisuel au nom de la visibilité des productions nationales » et du « droit des Sénégalais à les voir ». C’est qu’« en réalité, il existe au Sénégal une masse énorme de productions endogènes de haute facture, mais toujours invisibles ». La Radiodiffusion télévision du Sénégal (Rts) étant la seule structure sénégalaise de diffusion, il se pose donc un réel problème quant à son accès. D’abord parce que le volume de la production est impressionnant ; ensuite parce qu’au niveau de la Rts, selon les producteurs réunis au sein de la structure dénommée A3PTV (pour Association professionnelle des producteurs privés de télévision), il s’y sont développées une politique et pratique complètement en porte-à-faux avec le slogan : « Le public, notre raison d’être ». « Comment peut-on asséner un tel slogan et obturer le chemin de la diffusion aux produits de chez nous ? », ont questionné les conférenciers. De là à affirmer qu’il y a une organisation mafieuse qui opère selon ses propres lois, il y a un pas que les producteurs privés n’ont pas franchi. Ils ont cependant déclaré qu’à la Rts - la plupart y animent des émissions -, « il y a une opacité fonctionnelle et une démarche déconcertante qui échappent même à la vigilance des directeurs ».

Compte tenu des propos qu’ils ont avancé, les membres de l’A3PTV ne prônent rien moins qu’« une libéralisation de l’espace audiovisuel qui permettrait aux productions nationales d’être vues par les Sénégalais ». Par ailleurs, ont déclaré les privés, l’ouverture réclamée est une question de combat culturel. Et qui s’inscrit en droite ligne des préoccupations de l’Etat. Ce dernier n’a-t-il pas, en effet, initié et diligenté la mise sur pied d’une « Coalition nationale pour la diversité culturelle » dans l’optique de contrer le projet d’ethnocidaire nourrit par les peuples dits « forts » à l’égard de ceux qui sont dits « faibles » ? Sous ce rapport, le combat pour « libéralisation - télé » est une « affaire nationale ». « Elle relève de la responsabilité aussi bien de l’Etat qui doit être logique avec lui-même jusqu’au bout, que des partis politiques et du peuple », ont conclu sur ce point les producteurs.

Autre aspect abordé par Cheikh Tidiane Ndiaye, Khalil Guèye, Adama Sow et compagnie, celui de l’octroi des marchés audiovisuels. Pour dire de concert que rien ici n’obéit à la loi de la transparence. « A 99%, ces marchés sont donnés de gré à gré », ont estimé les conférenciers. Et de faire remarquer que « si trop de comédie et de folklore masque souvent le message essentiel que l’on voudrait faire passer, c’est que le projet est confié à des gens qui ne s’y connaissent pas ».

C’est conscients des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier, que les producteurs privés se sont retrouvés dans la structure « A3P TV ». Ils entendent ainsi faire bloc et ramer vers la même direction.

Félix NZALE

(Source : Sud Quotidien 2 juillet 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4397/4944 Régulation des télécoms
  • 353/4944 Télécentres/Cybercentres
  • 3196/4944 Economie numérique
  • 1649/4944 Politique nationale
  • 4944/4944 Fintech
  • 565/4944 Noms de domaine
  • 1747/4944 Produits et services
  • 1622/4944 Faits divers/Contentieux
  • 742/4944 Nouveau site web
  • 4883/4944 Infrastructures
  • 1698/4944 TIC pour l’éducation
  • 184/4944 Recherche
  • 248/4944 Projet
  • 3151/4944 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1775/4944 Sonatel/Orange
  • 1614/4944 Licences de télécommunications
  • 266/4944 Sudatel/Expresso
  • 978/4944 Régulation des médias
  • 1311/4944 Applications
  • 1038/4944 Mouvements sociaux
  • 1581/4944 Données personnelles
  • 142/4944 Big Data/Données ouvertes
  • 603/4944 Mouvement consumériste
  • 364/4944 Médias
  • 650/4944 Appels internationaux entrants
  • 1624/4944 Formation
  • 92/4944 Logiciel libre
  • 1927/4944 Politiques africaines
  • 961/4944 Fiscalité
  • 166/4944 Art et culture
  • 580/4944 Genre
  • 1467/4944 Point de vue
  • 1017/4944 Commerce électronique
  • 1472/4944 Manifestation
  • 318/4944 Presse en ligne
  • 126/4944 Piratage
  • 208/4944 Téléservices
  • 957/4944 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4944 Environnement/Santé
  • 330/4944 Législation/Réglementation
  • 336/4944 Gouvernance
  • 1771/4944 Portrait/Entretien
  • 147/4944 Radio
  • 711/4944 TIC pour la santé
  • 271/4944 Propriété intellectuelle
  • 61/4944 Langues/Localisation
  • 1035/4944 Médias/Réseaux sociaux
  • 2001/4944 Téléphonie
  • 198/4944 Désengagement de l’Etat
  • 1008/4944 Internet
  • 121/4944 Collectivités locales
  • 408/4944 Dédouanement électronique
  • 1052/4944 Usages et comportements
  • 1059/4944 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/4944 Audiovisuel
  • 2993/4944 Transformation digitale
  • 382/4944 Affaire Global Voice
  • 155/4944 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/4944 Service universel
  • 676/4944 Sentel/Tigo
  • 180/4944 Vie politique
  • 1523/4944 Distinction/Nomination
  • 35/4944 Handicapés
  • 725/4944 Enseignement à distance
  • 713/4944 Contenus numériques
  • 587/4944 Gestion de l’ARTP
  • 181/4944 Radios communautaires
  • 1700/4944 Qualité de service
  • 435/4944 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4944 SMSI
  • 457/4944 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2731/4944 Innovation/Entreprenariat
  • 1356/4944 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4944 Internet des objets
  • 173/4944 Free Sénégal
  • 445/4944 Intelligence artificielle
  • 199/4944 Editorial
  • 22/4944 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous