OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Août > Lestée des boulets de l’Etat et de France Télécom : La Sonatel, un champion (…)

Lestée des boulets de l’Etat et de France Télécom : La Sonatel, un champion bridé

jeudi 26 août 2010

Politique nationale

La Société nationale des télécommunications du Sénégal, (Sonatel) est aujourd’hui entre le marteau d’un Etat budgétivore et l’enclume d’un partenaire-concurrent : France Télécoms. Une situation qui bride son expansion et remet sérieusement en cause ses ambitions stratégiques, si elle ne travaille ni plus, ni moins à la disparition d’une société qui a réalisé l’année dernière, un chiffre d’affaires de 562,626 milliards de FCfa et fait un bénéfice net de 185,028 milliards de FCfa. Au profit de qui ? On s’interroge également dans certains milieux avisés sur les raisons qui poussent les autorités du pays à « affaiblir » le seul champion économique du pays depuis que les Industries chimiques du Sénégal (Ics) ont été mises à genoux par des mains aussi inexpertes que dangereuses et peinent à se remettre debout ?

L’affaire Global Voice du nom de cette société « recrutée » par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour lui servir de « garde-chiourme » en ce qui concerne tous les appels entrants au Sénégal tout en l’autorisant au passage à prélever sa dîme sur les recettes empochées. Une dîme égale à celle qu’elle, (l’Artp), s’adjuge également dans l’affaire sur la base d’une redevance qu’elle a fixée d’autorité. Passons. Cette affaire qui continue à défrayer la chronique n’est cependant qu’une partie visible de l’iceberg qui risque de couler à jamais l’une des plus grandes boîtes du pays, la Sonatel. Un iceberg aussi gros que l’Himalaya, la « demeure des neiges » constitué par un Etat budgétivore qui semble ne voir en la Sonatel qu’une simple vache laitière et un partenaire dit stratégique, mais qui ne se prive nullement à livrer une concurrence féroce à celui qu’il est venu renflouer.

Opérateur global et de référence dans la sous-région, la Sonatel est le premier intervenant historique des télécommunications au Sénégal. L’une des rares sociétés sénégalaises qui, malgré la crise économique mondiale et la récession qu’elle a entraînée a fait face, en se positionnant même parmi les 500 premières entreprises du continent toutes activités confondues et parmi les 13 premières dans son domaine spécifique en réalisant un chiffre d’affaires, de près de plus de 500 milliards de nos francs ! Le quart quasiment du budget national estimé à 2000 milliards de nos francs. Elle a aussi réalisé la même année un investissement de 138,915 milliards de Fcfa et injecte dans les caisses du trésor national près de 12% des recettes globales de l’Etat ! S’il y avait seulement sept autres entreprises du même ordre et rang, l’argentier national n’aurait plus besoin de taxer ses concitoyens pour remplir les caisses de l’Etat.

Une situation qui devait, notent plusieurs observateurs amener les autorités nationales à l’intégrer dans toutes les stratégies de développement du pays, à en faire un champion pour l’émergence, l’exportation par conséquent du savoir et du savoir faire sénégalais. Au lieu de cela, la presse a rapporté récemment que le chef de l’Etat en personne dit avoir un plan B pour liquider la société. Au profit de qui ? Il est déclaré certes que l’Etat du Sénégal qui détient 27% du capital de la société aurait renoncé à la vente partielle de ses actions à France Télécom, le partenaire stratégique qui devait devenir majoritaire avec 52,2% du capital et qui se serait empressé de « filialiser » le groupe, soutiennent plusieurs cadres de la boîte. Le 8 avril de l’année dernière en effet, Dakar avait signé un protocole d’accord pour céder au groupe français 987.000 de ses actions (9,87% de ses 17,28%) et encaisser ainsi 200 milliards de Fcfa. Les autorités sénégalaises l’avaient justifiée par « un besoin urgent d’argent » pour financer la construction de routes et le paiement d’arriérés au secteur privé. Devant la détermination des syndicats maison qui redoutaient notamment une réduction des effectifs. Sonatel emploie 2.340 agents permanents au Sénégal. Et d’une opinion nationale mobilisée, le gouvernement avait reculé. En lieu et place cependant, il aurait nanti plusieurs de ses actions auprès de banques et une OPV (offre publique de vente) pour impliquer le secteur privé" national était en vue. N’empêche, le groupe français « France Télécom » détient toujours 42,3% du capital. Et livre une concurrence à la Sonatel.

L’exemple de Mtn group et Maroc Télécom

Si au Sénégal, les pouvoirs publics s’évertuent à « traire » toujours plus fort la vache Sonatel au risque de la tuer, ailleurs, on booste les champions nationaux. Alors que la croissance est au ralentie dans le continent qui subit ainsi les contrecoups de la crise économique et financière mondiale, les télécoms connaissent, elles une pénétration accrue et un essor louable. Première d’entre les sociétés du secteur : Mtn group d’Afrique du Sud. En réalisant en 2009 l’ahurissant chiffre d’affaires de 10, 831 872 milliards de dollars us ! Soit plus de 5000 milliards de Fcfa !

La société sud africaine est le leader incontesté dans le continent dans son domaine. Pourtant elle est née tout juste à la fin de l’apartheid. Fondé en 1994 en effet, le Mtn Group est actif en Afrique et au Moyen-Orient. Il est coté à la bourse de Johannesburg en Afrique du Sud, sous le symbole : MTN. Au 31 mars 2006, le MTN Group comptait plus de 24 millions d’abonnés en Afrique. MTN est implanté dans 10 pays africains : Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria, République démocratique du Congo (Congo Brazzaville), Rwanda, Afrique du Sud, Swaziland, Ouganda et Zambie.

En 2005, le MTN Group a acquis 49 % du capital d’Irancell, société iranienne. En mai 2006, il a annoncé être parvenu à un accord portant sur l’acquisition de Investcom LLC, société cotée à Londres et à Dubaï. Cette transaction convertira MTN Group en l’un des principaux acteurs émergents mondiaux dans le secteur des télécommunications et le leader du continent africain et du Moyen Orient, à la tête de réseaux mobiles dans 21 pays, possédant les licences

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4465/5120 Régulation des télécoms
  • 374/5120 Télécentres/Cybercentres
  • 3318/5120 Economie numérique
  • 1779/5120 Politique nationale
  • 5120/5120 Fintech
  • 602/5120 Noms de domaine
  • 1729/5120 Produits et services
  • 1483/5120 Faits divers/Contentieux
  • 789/5120 Nouveau site web
  • 5012/5120 Infrastructures
  • 1748/5120 TIC pour l’éducation
  • 192/5120 Recherche
  • 255/5120 Projet
  • 3172/5120 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1818/5120 Sonatel/Orange
  • 1606/5120 Licences de télécommunications
  • 280/5120 Sudatel/Expresso
  • 973/5120 Régulation des médias
  • 1272/5120 Applications
  • 1056/5120 Mouvements sociaux
  • 1575/5120 Données personnelles
  • 132/5120 Big Data/Données ouvertes
  • 620/5120 Mouvement consumériste
  • 374/5120 Médias
  • 684/5120 Appels internationaux entrants
  • 1874/5120 Formation
  • 123/5120 Logiciel libre
  • 1922/5120 Politiques africaines
  • 1165/5120 Fiscalité
  • 182/5120 Art et culture
  • 597/5120 Genre
  • 1637/5120 Point de vue
  • 1017/5120 Commerce électronique
  • 1559/5120 Manifestation
  • 340/5120 Presse en ligne
  • 139/5120 Piratage
  • 224/5120 Téléservices
  • 915/5120 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5120 Environnement/Santé
  • 339/5120 Législation/Réglementation
  • 353/5120 Gouvernance
  • 1787/5120 Portrait/Entretien
  • 153/5120 Radio
  • 733/5120 TIC pour la santé
  • 278/5120 Propriété intellectuelle
  • 71/5120 Langues/Localisation
  • 1103/5120 Médias/Réseaux sociaux
  • 2166/5120 Téléphonie
  • 204/5120 Désengagement de l’Etat
  • 1029/5120 Internet
  • 131/5120 Collectivités locales
  • 457/5120 Dédouanement électronique
  • 1115/5120 Usages et comportements
  • 1068/5120 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 579/5120 Audiovisuel
  • 3008/5120 Transformation digitale
  • 432/5120 Affaire Global Voice
  • 153/5120 Géomatique/Géolocalisation
  • 403/5120 Service universel
  • 702/5120 Sentel/Tigo
  • 185/5120 Vie politique
  • 1597/5120 Distinction/Nomination
  • 40/5120 Handicapés
  • 710/5120 Enseignement à distance
  • 687/5120 Contenus numériques
  • 608/5120 Gestion de l’ARTP
  • 196/5120 Radios communautaires
  • 1892/5120 Qualité de service
  • 441/5120 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5120 SMSI
  • 470/5120 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2650/5120 Innovation/Entreprenariat
  • 1332/5120 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/5120 Internet des objets
  • 177/5120 Free Sénégal
  • 381/5120 Intelligence artificielle
  • 210/5120 Editorial
  • 25/5120 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous