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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Décembre 2013 > Les TIC, une aubaine pour l’éducation et la formation dans les pays africains

Les TIC, une aubaine pour l’éducation et la formation dans les pays africains

mercredi 11 décembre 2013

TIC pour l’éducation

L’éducation, par nature, est un secteur très conservateur. Mais, dans une société du savoir et de la communication, les élèves et les étudiants ont, aujourd’hui, besoin de nouvelles compétences. L’exploitation des avantages qu’offrent ces outils est apparue comme une nécessité lors de la cérémonie d’ouverture du 1er Forum africain ministériel sur l’intégration des Tic dans l’éducation et la formation.

Les défis et les contraintes qui se posent aujourd’hui à nos systèmes éducatifs respectifs doivent pousser à l’intégration des Tic dans l’éducation et la formation, a estimé le ministre de la Technologie de l’Information et de la Communication de la Tunisie, Mongi Marzouk. Il a indiqué que son pays a développé plusieurs programmes d’utilisation des Tic à l’école, dont la connexion de 6.000 établissements primaires, celle à l’Internet haut débit de 160 instituts supérieurs, la création, en 2002, de l’Ecole virtuelle tunisienne et celle, en 2003, de l’Université virtuelle. Cette dernière compte actuellement 60.000 étudiants, soit 16 % de la population estudiantine, et 13.000 ont décroché leur diplôme. La Tunisie s’est, en outre, engagée avec la Bad pour la création d’un Centre d’excellence en Tic. Pour plus d’efficacité, le ministre a invité à l’élaboration de nouveaux curricula, au développement des compétences professionnelles des enseignants et à l’implication de tous. Un plaidoyer porté également par le président de l’Adea, Dzingai Mutumbuka, le vice-président de la Bad, Aly Abou-Saaba, et le directeur de l’Education et de la Jeunesse de l’Oif, Ma-Umba Mabiala.

Suivre l’exemple coréen

Affirmant leur soutien au continent, ils ont souligné que le futur de l’Afrique ne peut pas se faire sans une utilisation « pertinente et raisonnée » des Tic, même si celles-ci ne sont pas « une panacée ». M. Mabiala tenant à rappeler les résultats encourageants de l’Initiative francophone pour la formation à distance des enseignants (Ifadem) qui en a formé « 10.000 dans 7 pays, dont 87 % ont été certifiés. Ce projet sera étendu à d’autres pays. » De plus, a-t-il informé, l’Oif va lancer prochainement des cours en ligne ouverts à tous (Clot) pour accélérer l’accès libre à des ressources éducationnelles.

Des partenaires comme Intel et Microsoft ont présenté les produits et programmes qu’ils déroulent dans différents pays à travers le monde, particulièrement en Afrique. Mais, le Pr. émérite de l’Université Dongguk de Corée, Dr Peck Cho, aura séduit en rappelant aux Africains qu’ils sont capables de relever tous les défis dans un laps de temps, eu égard au dynamisme de leur jeunesse. Pour lui, la situation du continent n’est pas « une fatalité ». Retraçant l’histoire de son pays, le Pr. Cho a rappelé l’époque de l’occupation japonaise de la Corée dans les années 40 et qui aura anéanti cet Etat, puisqu’il y a eu « 2,7 millions de victimes militaires, 2,5 millions de victimes civiles et 3 millions de réfugiés ». Mais aujourd’hui, a-t-il fait remarquer, « la Corée fait partie des économies les plus dynamiques du monde », car elle a misé sur le capital humain en faisant de l’éducation l’élément-clé de la reconstruction du pays avec une introduction volontaire des Tic. « Depuis 2000, aucune école n’a été construite ni d’enseignants recrutés. En 2009, la Corée a été le pays le plus connecté dans le monde à l’Internet. Aujourd’hui en Corée, 9 élèves sur 10 disposent d’un Smartphone et 5 chaînes de télévision éducative ont été créées », a indiqué le Pr. Cho qui donne un enseignement en ligne à « 44.000 étudiants ». Insistant sur le leadership, il a appelé les Africains à travailler à produire leurs propres contenus pédagogiques.

Mamadou Ndoye : « L’investissement dans les TIC est une obligation pour l’Afrique »

« L’investissement dans les Tic pour l’Afrique n’est pas un choix, mais une obligation, parce que confrontée aux défis de l’économie du savoir et de l’information », a martelé, hier, l’ancien ministre sénégalais et consultant de l’Adea, Mamadou Ndoye. Il faisait l’économie des travaux des experts. M. Ndoye a invité à penser à ces jeunes du XXIè siècle qui demandent des « compétences pour savoir faire face à des situations nouvelles », de disposer d’une « capacité d’entreprendre, de s’auto-motiver, d’inter-apprendre... ». Cela passe, a-t-il noté, par l’enclenchement de processus de formulation politique avec la participation de tous les acteurs, y compris ceux qui doivent les mettre en œuvre, le développement d’un leadership, d’une démarche inclusive et partenariale, la recherche de financements innovants. Il s’agit aussi d’intégrer, dans la formation initiale comme continue des enseignants, la question des Tic, motiver les enseignants par la certification des connaissances acquises dans le domaine en la prenant en compte dans la carrière, changer la méthode d’enseignement et adapter les contenus numériques aux contextes africains. Ces réponses devront permettre de relever les nombreux défis relevés par les experts et qui sont, entre autres, l’absence de politique explicite d’intégration des Tic dans l’éducation, la résistance active ou passive des étudiants, la dominance des cultures et pratiques traditionnelles d’enseignement centrées sur l’enseignant, qui est une « banque de savoirs », la tendance à répliquer les modèles non contextualisés.

Le Sénégal félicité pour son projet « Un étudiant, un ordinateur »

Le projet « un étudiant, un ordinateur » lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Sénégal, avec l’appui de la Banque mondiale, a été magnifié par le vice-président de Intel, John Davies. « Le Sénégal ambitionne de doter tous les étudiants en ordinateur. Il est appuyé par la Banque mondiale afin de diminuer le coût de cet outil pour l’étudiant. Cela s’accompagne par le développement de l’Internet haut débit dans les universités. C’est un bon et ambitieux programme qui devra toucher 150.000 étudiants. Je félicite le Sénégal », a dit M. Davies.

Le directeur du Financement des établissements d’enseignement supérieur, Aboubacry Niane, se réjouit, de son côté, de cette reconnaissance des efforts du Sénégal à améliorer les conditions d’études des étudiants. « Du 19 au 22 novembre dernier, le Sénégal a été félicité pour le même projet « un étudiant, un ordinateur » à Bangkok. Au-delà du modèle de financement public-privé-banque-bailleur, c’est surtout la vision du gouvernement de transformer qualitativement l’enseignement supérieur par l’utilisation des Tic qui a été mise en valeur ».

Selon M. Niane, le programme est « novateur » et devra permettre aux étudiants du Sénégal de disposer d’ordinateurs et d’accéder à des cours en ligne. Les enseignants mettront ces cours en ligne et les bibliothèques s’abonneront à des revues numériques. Le projet s’intègre dans les Contrats de performance (Cdp). Aboubacry Niane a ajouté que les universités disposeront de l’Internet haut débit. Le travail avance, a-t-il assuré. Toutes les universités seront interconnectées, jusque dans les campus sociaux. S’agissant de la formation des enseignants, il a précisé que les Cdp ont mis en place des ressources, afin que chaque université puisse former les siens. « La formation a démarré à Dakar où, contrairement à ce qu’on croyait, plusieurs enseignants sont entrés dans les cycles de formation en pédagogie universitaire et en utilisation des Tic. A l’Université de Ziguinchor, près de 60 % des enseignants ont mis leurs cours en ligne. L’engouement est réel, la vision partagée, et tout le monde est conscient que l’enseignement supérieur doit évoluer », a souligné M. Niane.

Aussi, des stratégies sont mises en place pour faciliter l’acquisition de l’ordinateur par l’étudiant. « Le schéma permet l’intervention de plusieurs partenaires. Le premier partenaire est l’Etat, qui exonère le coût de l’ordinateur à hauteur de 26 %, dans le cadre du Cdp, les universités subventionnent à 50 %, soit une exonération de 75 %. L’étudiant a 2 choix : ou il verse sa participation au comptant ou dans le cadre de sa bourse, il y a un partenariat avec Ecobank qui peut lui prêter ce montant sur une dizaine de mensualités. Devant donner 67.500 FCfa, il paiera, en moyenne, 6.500 FCfa sur une période de 10 mois », a expliqué le directeur du financement. Il a informé que 150.000 étudiants du public comme du privé sont concernés par le projet. « L’ensemble des étudiants inscrits dans le public, environ 105.000, sont concernés. Mais ceux de l’enseignement supérieur privé ont manifesté leur volonté de faire partie du projet, et le ministre a donné son aval, en plus des écoles d’ingénieurs non directement reliées aux universités. Globalement, 150.000 étudiants devront bénéficier du projet », a avancé Aboubacry Niane.

Daouda Mané

(Source : Le Soleil, 11 décembre 2013)

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