Les TIC, un plus dans le management des banques et des entreprises de demain
mercredi 18 juillet 2012
Une entreprise qui veut être plus performante ne peut pas se passer des technologies de l’information et de la communication. Face à la rude concurrence dans un monde globalisé, seules les entreprises bien outillées ont une chance de survivre, selon le cabinet Crésus Afrique. Cette structure organise un séminaire de renforcement des capacités des Top management africains.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, a présidé hier le lancement du séminaire international Top mangement du cabinet Crésus Afrique sur le thème « la banque et l’entreprise de demain ». Pour l’ancien banquier devenu ministre, l’heure n’est plus à disserter sur l’apport considérable des technologies de l’information et de la communication (Tic) qui, dit-il, « restent le moyen par lequel la mise à niveau mondiale d’une entreprise ayant fait ce choix, dans un contexte de concurrence planétaire, est le plus facilement réalisable »
Il se dit convaincu que « la seule qualité de ressources humaines que l’on peut y adjoindre ne suffit plus ». « La technologie repousse à l’infini nos ambitions », renchérit le ministre Aly Ngouille Ndiaye. Pour lui, « seuls les moyens financiers à leur consacrer peuvent constituer une contrainte majeure ».
Cependant, dit-il, « le décideur ambitieux pour son entreprise doit se mettre en situation de veille vis-à-vis de la technologie, de ce qu’elle permet déjà, de ce qu’elle pourrait permettre demain, dans un futur plus ou moins proche ». Le ministre de l’Energie et des Mines est d’avis que le Top management « doit être en situation de recherche des applications auxquelles la technologie peut donner lieu dans le domaine d’activité particulier au sein duquel il évolue ».
Pour Moustapha Sarr, directeur général de Crésus Afrique, « les Tic offrent aujourd’hui des possibilités énormes et bouleversent positivement votre façon de travailler ». A l’en croire, « les utilisateurs sont de plus en plus exigeants et la disponibilité de bonne information, en tout lieu et à tout moment, devient une nécessité pour hisser vos institutions au sommet de la pyramide des entreprises performantes ».
Différentes thématiques seront abordées durant les 5 jours par les séminaristes venus de la sous-région, à savoir « comment comprendre l’évolution des Tic, comment éviter les malversations financières et comptables, comprendre l’évolution des Tic et faire les bons choix décisionnels dans un environnement concurrentiel, quel comportement responsable face à la cyber-fraude, etc. ».
Yathé Yara Ndoye
(Source :Le Soleil, 18 juillet 2012)