La journée mondiale sans téléphone portable a été lancée le 6 février 2001 par l’écrivain français Phil Marso. Pour les besoins de ce E-mag, nous nous écarterons du principe de cette journée qui est de provoquer un débat de réflexion autour de cet outil de communication. L’usage des téléphones mobiles donne lieu à de nombreuses controverses concernant leurs effets potentiels sur notre santé.
Selon un classement du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) datant de mai 2011, les champs électromagnétiques de radiofréquences, y compris ceux émis par les téléphones portables et sans fil, « peuvent-être cancérogènes pour l’homme ».
En octobre 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié les résultats de l’évaluation des risques liés à l’exposition aux radiofréquences, sur la base d’une revue de la littérature scientifique internationale depuis 2009. Cette actualisation des connaissances ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré. Toutefois, certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables.
Aucune preuve scientifique ne montre aujourd’hui que l’utilisation des téléphones mobiles présente un risque pour la santé. Néanmoins, des interrogations subsistent sur d’éventuels effets à long terme. Les autorités sanitaires recommandent donc, par précaution, de limiter son exposition aux champs électromagnétiques émis par les téléphones mobiles et propose à cet effet des actions aisées à mettre en œuvre :
Eloigner le téléphone mobile de sa tête en utilisant un kit mains libres Privilégier les zones de bonne réception Utiliser le téléphone mobile avec modération Eviter de téléphoner lors de déplacements à grand vitesse : le téléphone mobile entre successivement en relation avec différentes stations de base. A chaque fois qu’il doit rechercher un nouveau relais, il élève sa puissance d’émission au niveau maximal.
On parle de plus en plus d’un nouveau type de risque, électrocution par un téléphone portable en charge lorsqu’on recoit un appel comme le cas en Inde en Aout 2004. Mais peu d’éléments permettent d’attribuer cet accident au téléphone plutot qu’à sa batterie ou au réseau électrique ou conditions atmosphériques... Comme dit l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » alorsne jamais décrocher un téléphone portable en charge.
(Source : Quali Prom, 24 juin 2014)