OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Juin > Les revues scientifiques en ligne, une alternative peu utilisée par les (…)

Les revues scientifiques en ligne, une alternative peu utilisée par les institutions de recherche africaines

jeudi 19 juin 2008

Recherche

Les institutions africaines d’enseignement supérieur et de recherche sont faiblement représentées dans les revues électroniques, qui pourtant leur offrent une grande opportunité de rendre visibles leurs travaux à l’échelle mondiale.

‘’Aujourd’hui, peu d’institutions africaines d’enseignement supérieur et de recherche exploitent les opportunités offertes par les revues électroniques’’, note un communiqué du Centre sur les politiques internationales des TIC Afrique du centre et de l’Ouest (CIPACO), qui relève que le projet African Journals Online (AJOL) ne propose que 271 titres en ligne, dont ‘’67% proviennent de deux pays, le Nigeria (125) et l’Afrique du Sud (56)’’.

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) basé à Dakar publie cinq de ces revues électroniques : Afrique et développement, Afrika Zamani, Identité, culture et politique : un dialogue afro-asiatique et la Revue africaine de sociologie, note le centre de l’Institut Panos.

‘’Le faible nombre de revues électroniques en Afrique s’explique, selon le CIPACO, par diverses raisons qui ont pour noms ignorance, méfiance, défiance, résistance, manque de compétences, manque d’équipement, etc.’’.

Pourtant, de nouvelles possibilités de publications sont apparues avec le développement des revues électroniques depuis le début des années quatre-vingt dix. Ces publications réalisées par des moyens informatiques, dont disposent un grand nombre d’institutions africaines d’enseignement supérieur et de recherche, ‘’présentent des avantages certains’’ pour les chercheurs africains, relève le texte.

‘’Elles n’impliquent pas des coûts de réalisation importants, ne sont pas limitées en termes de nombre de pages ou d’utilisation des couleurs pour les illustrations, n’entraînent pas de frais d’expédition car publiées sur le Web et sont par ailleurs instantanément et à tout moment disponibles en tout lieu équipés d’un accès à Internet’’.

Les revues en lignes ont cet autre atout qu’en ce qui concerne leur signalement, ‘’elles sont largement référencées et donc facilement consultables, ce qui accroît notablement le périmètre de leur diffusion et donc leur impact’’. Cela, par le biais de nombreux moteurs de recherche, spécialisés ou non, qui indexent le Web.

Face aux nombreux défis auxquels doit faire face la recherche africaine en sciences sociales, et dont ‘’l’un des plus critiques est sans aucun doute celui du manque de visibilité des travaux de recherche effectués’’, ces revues en ligne pourraient constituer une alternative, laisse entendre le CIPACO.

Les chercheurs dans différentes disciplines des sciences sociales publient difficilement les résultats de leurs travaux dans des revues africaines, ‘’soit parce qu’elles n’existent pas dans leur spécialité, soit parce qu’elles sont publiées très irrégulièrement ou qu’elles ont cessé de paraître’’.

D’ailleurs, souligne le texte, ‘’peu nombreuses sont les revues africaines en sciences sociales qui paraissent régulièrement et celles qui y parviennent bénéficient rarement d’une bonne diffusion’’.

Les résultats de recherche sont généralement présentés lors des conférences, puis publiés sous forme d’articles dans des revues scientifiques avant d’être éventuellement synthétisés sous forme d’ouvrages.

Un ‘’manque chronique de moyens financiers des institutions d’enseignement supérieur et de recherche et des associations professionnelles qui les (les revues scientifiques) publient dans un environnement où il existe très peu d’éditeurs scientifiques à vocation commerciale’’ explique cet état de fait.

En effet, lorsque qu’elles sont publiées ‘’tant bien que mal’’, les revues le sont ‘’en un petit nombre d’exemplaires, ne bénéficient pas de réseaux de distribution efficaces’’. Ces supports souffrent par ailleurs de la ‘’lenteur et du manque de fiabilité des systèmes postaux africains avec pour résultat une diffusion confidentielle qui dépasse rarement les frontières des pays dans lesquels elles sont éditées’’.

Les conséquences de cette situation sont de divers ordres. En plus de ‘’priver la recherche africaine en sciences sociales de supports de diffusion et donc de moyens lui permettant d’avoir une visibilité nationale comme internationale’’, elle génère des ‘’entraves importantes à la promotion des universitaires et des chercheurs africains’’.

En outre, du fait notamment de l’absence ou de l’irrégularité des ces publications, les institutions africaines d’enseignement supérieur et de recherche ont tendance à privilégier dans leurs systèmes d’évaluation des enseignants et des chercheurs, les publications faites dans des revues scientifiques parues dans les pays développés.

Enfin, relève le CIPACO, c’est ‘’le peu d’articles publiés par les chercheurs africains dans ces revues dites ‘internationales’ (qui) est pris en compte par les outils du type Sciences Citations Index pour mesurer la qualité et l’importance de la recherche africaine en sciences sociales’’. Et de ce fait, ils donnent une ‘’vision non conforme à la réalité’’.

Pour résorber cette faible présence des revues africaines sur le web, le CODESRIA envisage d’organiser les 6 et 7 octobre à Dakar une conférence sur le thème : « la mise en ligne des revues scientifiques africaines : opportunités, implications et défis ».

Il s’agira, à travers cette rencontre, d’ ‘’encourager les chercheurs qui produisent les connaissances, les éditeurs qui permettent leur diffusion et les professionnels de l’information qui les collectent, les signalent et les valorisent à réfléchir autour des différentes problématiques soulevées par les revues électroniques’’. Cela, afin d’en favoriser la connaissance et le développement.

(Source : APS, 19 juin 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2051/2217 Régulation des télécoms
  • 173/2217 Télécentres/Cybercentres
  • 1532/2217 Economie numérique
  • 790/2217 Politique nationale
  • 2217/2217 Fintech
  • 251/2217 Noms de domaine
  • 812/2217 Produits et services
  • 691/2217 Faits divers/Contentieux
  • 359/2217 Nouveau site web
  • 2171/2217 Infrastructures
  • 800/2217 TIC pour l’éducation
  • 90/2217 Recherche
  • 121/2217 Projet
  • 1369/2217 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 859/2217 Sonatel/Orange
  • 772/2217 Licences de télécommunications
  • 132/2217 Sudatel/Expresso
  • 463/2217 Régulation des médias
  • 599/2217 Applications
  • 496/2217 Mouvements sociaux
  • 756/2217 Données personnelles
  • 60/2217 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2217 Mouvement consumériste
  • 179/2217 Médias
  • 322/2217 Appels internationaux entrants
  • 708/2217 Formation
  • 45/2217 Logiciel libre
  • 835/2217 Politiques africaines
  • 408/2217 Fiscalité
  • 83/2217 Art et culture
  • 284/2217 Genre
  • 706/2217 Point de vue
  • 479/2217 Commerce électronique
  • 696/2217 Manifestation
  • 156/2217 Presse en ligne
  • 62/2217 Piratage
  • 102/2217 Téléservices
  • 415/2217 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2217 Environnement/Santé
  • 155/2217 Législation/Réglementation
  • 167/2217 Gouvernance
  • 821/2217 Portrait/Entretien
  • 72/2217 Radio
  • 336/2217 TIC pour la santé
  • 132/2217 Propriété intellectuelle
  • 29/2217 Langues/Localisation
  • 502/2217 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2217 Téléphonie
  • 95/2217 Désengagement de l’Etat
  • 487/2217 Internet
  • 57/2217 Collectivités locales
  • 189/2217 Dédouanement électronique
  • 495/2217 Usages et comportements
  • 509/2217 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2217 Audiovisuel
  • 1354/2217 Transformation digitale
  • 191/2217 Affaire Global Voice
  • 75/2217 Géomatique/Géolocalisation
  • 201/2217 Service universel
  • 332/2217 Sentel/Tigo
  • 88/2217 Vie politique
  • 726/2217 Distinction/Nomination
  • 17/2217 Handicapés
  • 337/2217 Enseignement à distance
  • 318/2217 Contenus numériques
  • 293/2217 Gestion de l’ARTP
  • 89/2217 Radios communautaires
  • 800/2217 Qualité de service
  • 212/2217 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2217 SMSI
  • 223/2217 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2217 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2217 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2217 Internet des objets
  • 85/2217 Free Sénégal
  • 170/2217 Intelligence artificielle
  • 98/2217 Editorial
  • 8/2217 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous