OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Avril 2022 > Les réseaux sociaux à l’origine de la baisse des ventes de journaux

Les réseaux sociaux à l’origine de la baisse des ventes de journaux

jeudi 14 avril 2022

Usages et comportements

Nombre de Sénégalais ne lisent plus les journaux comme auparavant à cause des réseaux sociaux. Raison pour laquelle, l’avenir des vendeurs de journaux est devenu incertain. Reportage.

Un vent frais se dégage au petit matin au rond-point lycée Seydou Nourou Tall de Dakar, les voitures circulent à tout bord. Sous le pont, pointe un vendeur de journaux du nom de Mouhamadou Diagne. Il tient un lot de journaux entre ses mains et porte un blouson gris, des lunettes noires et une saccoche en bandoulière. De teint noir, ce quinquagénaire trouve son gagne-pain dans la vente des journaux malgré les difficultés actuelles du secteur.

Il a commencé ce métier, il y a plus de 20 ans à Dakar. Il propose sa « marchandise » aux automobilistes et aux passants qui sillonnent cet axe.

Auparavant, la vente de journaux marchait normalement mais avec l’avènement de l’internet et des téléphones portables, les ventes sont en baisse. Les journaux les plus vendus sont L’Observateur et Stades. N’empêche, parfois, je gagne entre 2 000 francs CFA et 2 500 francs CFA par jour. On est là pour gagner notre vie, en attendant de trouver un travail plus rentable ». Mouhamadou Diagne, vendeur de journaux

El hadji Touré, un autre vendeur de journaux, habite Golf Sud (Guédiawaye). Sa place se situe à côté du portail de l’hôpital principal de Dakar, en face de la pharmacie Nelson Mandela. Trouvé sur place en train de lire son journal avec ses lunettes de myope, il est habillé en chemise noire et en pantalon gris. Il gère son kiosque depuis près de 40 ans sur ce lieu. Ce sexagénaire est un ancien militaire de l’armée sénégalaise libéré après deux ans de formation. Il se confie :

La vente de journaux, c’est mon destin, car je gagne ma vie et je parviens à nourrir ma famille. Nous gagnons peu d’argent dans la vente des journaux. Notre quote-part est de 20 francs CFA pour chaque journal vendu. Actuellement, la rentabilite des journaux n’est pas si fameuse car depuis que l’internet est apparu dans ce pays, notre chiffre d’affaires a baissé. En plus, les abonnés se sont retirés à cause de l’internet, même s’il y a encore des gens qui achètent un journal chaque matin ».

Non loin de lui, près du Building administratif, la restauratrice Ndèye Astou Diop, âgée d’une quarantaine d’années, est entourée de ses clients venus savourer ses plats délicieux. Très joviale et ouverte, elle sert un repas copieux à ses clients. Dans ce milieu, avec la concentration de l’Hôpital principal, la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) et les autres services, la circulation est très dense.

« Si je vois un autre métier plus rentable… »

D’après le vieux Ousmane Niang, la vente des journaux est son seul métier depuis qu’il a abandonné ses études dans son Fouta natal. Chapelet autour du cou, bonnet noir couvrant la tête, il trouve son compte dans son activité. Son seul point de vente se trouve au quartier Point E.

J’ai beaucoup de clients qui achètent des journaux à l’université, au lycée Delafosse etc. Tout dépend de la vente et de la clientèle, je gagne 2 000 francs CFA ou 2 500 francs CFA la journée. Quand il y a de bonnes nouvelles, les journaux se vendent plus car les populations aiment les actualités phares ». Ousmane Niang, vendeur de journaux, originaire du Fouta.

Il poursuit : « la vente est rentable car nous en tirons profit et nous parvenons à subvenir à nos besoins ».

Entouré des lots de journaux, toujours au quartier Point E en face du « couloir de la mort », Samba Sow est un distributeur de journaux. Tous les petits matins, les vendeurs viennent de partout pour récupérer leur lot à vendre. Habillé en boubou traditionnel, ce sexagénaire connait bien ce métier. Ce natif de Médina confie :

La distribution des journaux est mon gagne-pain. Avant, la vente des journaux marchait bien et il y avait de l’affluence chez les distributeurs, mais maintenant ce n’est plus le cas à cause des réseaux sociaux. D’ailleurs si je trouve un autre métier plus rentable que la vente des journaux, je n’hésiterai pas à l’embrasser »
Ainsi, certains vendeurs de journaux s’inquiètent de la baisse de leur chiffre d’affaires, tandis que d’autres expliquent la mévente des journaux par l’explosion des réseaux sociaux.

(Source : CESTI Info, 14 avril 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4320/4729 Régulation des télécoms
  • 350/4729 Télécentres/Cybercentres
  • 3186/4729 Economie numérique
  • 1736/4729 Politique nationale
  • 4729/4729 Fintech
  • 579/4729 Noms de domaine
  • 1706/4729 Produits et services
  • 1466/4729 Faits divers/Contentieux
  • 766/4729 Nouveau site web
  • 4713/4729 Infrastructures
  • 1636/4729 TIC pour l’éducation
  • 188/4729 Recherche
  • 247/4729 Projet
  • 3074/4729 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1735/4729 Sonatel/Orange
  • 1575/4729 Licences de télécommunications
  • 265/4729 Sudatel/Expresso
  • 972/4729 Régulation des médias
  • 1252/4729 Applications
  • 1019/4729 Mouvements sociaux
  • 1539/4729 Données personnelles
  • 156/4729 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4729 Mouvement consumériste
  • 358/4729 Médias
  • 645/4729 Appels internationaux entrants
  • 1658/4729 Formation
  • 105/4729 Logiciel libre
  • 1907/4729 Politiques africaines
  • 985/4729 Fiscalité
  • 168/4729 Art et culture
  • 578/4729 Genre
  • 1506/4729 Point de vue
  • 988/4729 Commerce électronique
  • 1504/4729 Manifestation
  • 316/4729 Presse en ligne
  • 127/4729 Piratage
  • 206/4729 Téléservices
  • 940/4729 Biométrie/Identité numérique
  • 308/4729 Environnement/Santé
  • 328/4729 Législation/Réglementation
  • 336/4729 Gouvernance
  • 1703/4729 Portrait/Entretien
  • 148/4729 Radio
  • 712/4729 TIC pour la santé
  • 269/4729 Propriété intellectuelle
  • 59/4729 Langues/Localisation
  • 1023/4729 Médias/Réseaux sociaux
  • 1969/4729 Téléphonie
  • 194/4729 Désengagement de l’Etat
  • 979/4729 Internet
  • 116/4729 Collectivités locales
  • 389/4729 Dédouanement électronique
  • 1024/4729 Usages et comportements
  • 1027/4729 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4729 Audiovisuel
  • 2928/4729 Transformation digitale
  • 384/4729 Affaire Global Voice
  • 157/4729 Géomatique/Géolocalisation
  • 340/4729 Service universel
  • 666/4729 Sentel/Tigo
  • 180/4729 Vie politique
  • 1493/4729 Distinction/Nomination
  • 40/4729 Handicapés
  • 710/4729 Enseignement à distance
  • 709/4729 Contenus numériques
  • 584/4729 Gestion de l’ARTP
  • 178/4729 Radios communautaires
  • 1697/4729 Qualité de service
  • 426/4729 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4729 SMSI
  • 448/4729 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2628/4729 Innovation/Entreprenariat
  • 1312/4729 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4729 Internet des objets
  • 170/4729 Free Sénégal
  • 407/4729 Intelligence artificielle
  • 198/4729 Editorial
  • 24/4729 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous