Les raisons de l’installation à Saint-Louis de la Cellule régionale du numérique
mardi 22 janvier 2008
Philippe Vidal, responsable scientifique de la Cellule régionale du numérique (CERENUM) a justifié l’installation de cette structure à Saint-Louis par notamment les liens particuliers qui lient la ville sénégalaise à celle du Havre (France).
En effet, Le Havre dont l’université finance ce projet abrite la deuxième communauté sénégalaise la plus forte en France, avec une présence massive des ressortissants de Saint-Louis, soutient M. Vidal sur le site Internet de la CERENUM qui a présenté la semaine dernière la deuxième phase d’une enquête conduite en perspective de son installation dans la région.
Philippe Vidal, maître de conférence à l’Université de Havre, qui collabore dans ce projet avec l’université Gaston Berger de Saint-Louis, assure ’’trouver dans cette région (Ndlr, Saint-Louis) un environnement particulièrement adapté pour développer une structure comme la CERENUM’’.
Cette dernière, ajoute-t-il, doit forcément s’épanouir dans une logique de gouvernance. Il a averti cependant contre l’idée selon laquelle ’’les techniques de l’information et de la communication (TIC) vont régler tous les problèmes ou qu’elles sont un secteur indépendant des autres’’.
Pour lui, ’’il faut positionner les TIC à l’interface voire au centre des démarches de développement territorial. Il faut considérer leur apport en termes de transversalité et essayer de produire un modèle de société correspondant au territoire sur lequel on travaille.’’
Le directeur de l’Agence mondiale de solidarité numérique, Jean Pouly, a pris part jeudi dernier à un atelier de restitution de la deuxième phase des enquêtes en vue de la mise en place du projet d’installation de la Cellule régionale du numérique (CERENUM).
Cette phase a concerné les ménages, les acteurs économiques, les organisations communautaires de base. Quant à la première qui s’était déroulée du 5 décembre 2007 au 5 janvier 2008, elle avait pour cible les collectivités locales, les services techniques et partenaires au développement ainsi que les acteurs du tourisme.
(Source : APS, 22 janvier 2008)