Les radios communautaires invitées à ‘’garder le noyau de la pureté de l’information’’
samedi 8 décembre 2007
Le ministre de l’Information et des Relations avec les Institutions Bacar Dia a demandé samedi à l’Union des radios communautaires (URAC) de ‘’garder le noyau de la pureté de l’information’’, estimant que cela est ‘’plus important que le sensationnel’’.
‘’Vous devez garder le noyau de la pureté de l’information, l’économie, la santé... C’est beaucoup plus important que le sensationnel. C’est ça la bonne communication’’, a dit M. Dia.
Le ministre de l’Information et des Relations avec les Institutions présidait l’ouverture de l’atelier de planification stratégique à l’intention des radios communautaires.
D’une durée de deux jours, la rencontre qui se tient au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) a pour but ‘’de définir la vision et la mission de l’URAC mais aussi d’identifier les axes d’intervention pour les trois prochaines années’’.
Selon Bacar Dia, son ministère va ‘’davantage aider’’ les radios communautaires qui sont ‘’un relais extrêmement important’’ pour le gouvernement.
‘’Nous allons vous accompagner davantage. Nous allons imposer cette communication. Vous avez votre place dans la communication. Occupez votre place’’, a-t-il lancé à l’Union des radios communautaires.
Face à la demande de certains responsables de radio communautaire pour leur permettre de faire de la publicité et de couvrir l’actualité politique, M. Dia a indiqué que s’ils changent d’objectifs, il va les ‘’transformer en radios commerciales’’.
Le ministre de l’Information et des Relations avec les Institutions a exhorté les radios communautaires à aller vers la formation en partenariat avec le CESTI.
‘’On doit penser à une université itinérante pour toucher le maximum de journalistes travaillant dans les radios communautaires et à l’organisation de longues formations’’, a-t-il préconisé.
Lui emboîtant le pas la directrice du CESTI, Eugénie Aw a indiqué que son établissement est prêt à offrir une formation de qualité aux radios communautaires.
Pour sa part, le président de l’URAC, Omar Seck a souligné que l’atelier doit aboutir sur une ‘’nouvelle définition’’ des préoccupations des radios communautaires.
‘’Il faut qu’on nettoie les cahiers de charges pour prendre en compte les préoccupations des radios communautaires. Il faut qu’on définisse qui nous sommes et où nous allons’’, a-t-il précisé.
(Source : APS, 8 décembre 2007)