OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juin > Les prix des appels des étrangers et des émigrés vers le Sénégal augmentent (…)

Les prix des appels des étrangers et des émigrés vers le Sénégal augmentent de 60%

dimanche 20 juin 2010

Appels internationaux entrants

En signant une convention avec Global Voice qui va désormais gérer les communications téléphoniques entrants au Sénégal, l’Etat du Sénégal, va augmenter de près de 60% les coûts des appels des étrangers notamment des émigrés vers le Sénégal. Ajouté à cela, le décret présidentiel signé dans ce sens est contraire à la Convention de Melbourne signée par le Sénégal.

Décidément les télécommunications sont devenues la vache à lait de l’Etat sénégalais. Le président de la République, Abdoulaye Wade vient de signer le 28 Mai dernier un décret instituant une nouvelle tarification des appels entrants au Sénégal. Le quotidien L’As indique : « Le Président de la République a signé le 28 Mai dernier un décret pour instituer un système de contrôle et de tarification des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal. Mesure salutaire qui va être à l’origine d’une véritable révolution. Avec le seuil minimal du tarif des communications téléphoniques internationales entrantes à destination du Sénégal désormais fixé à 0,215 euros, l’état va gagner des centaines de millions d’euros, sans lever le plus petit doigt et sans « presser » les sénégalais. D’après tous les spécialistes interrogés, la société la mieux indiquée et la mieux outillée pour faire ce travail est Global Voice... »

Cependant ce décret viole notamment la Convention de Melbourne de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) de 1988 de l’accord sur le commerce des services de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 1998, convention qui a été signée par le Sénégal et la majorité des pays africains et qui comprend un Règlement des Télécommunications Internationales qui stipule dans son article 6 intitulé « Taxation et comptabilité », alinéa .1.3, « Quand la législation nationale d’un pays prévoit l’application d’une taxe fiscale sur la taxe de perception pour les services internationaux de télécommunication, cette taxe fiscale n’est normalement perçue que pour les services internationaux facturés aux clients de ce pays, à moins que d’autres arrangements soient conclus pour faire face à des circonstances spéciales. »
Le Sénégal avait été précédé par un autre pays africain dans ce genre de terminaison technique. En Côte d’Ivoire notamment, une surtaxe instaurée au moment des troubles, mais supprimée récemment par décret par Laurent Gbagbo, suite entre autres à la montée au créneau de l’UNETEL, l’organisation patronale des opérateurs ivoiriens.

Cette nouvelle taxe se traduit par une augmentation de 60 % des prix en gros des terminaisons d’appels vers le Sénégal. Il est vrai que dans un court terme, l’Etat du Sénégal va enregistrer une augmentation de ses recettes fiscales pour quelques dizaines de milliards, mais à long terme il en perdra beaucoup plus.

Au plan économique, l’augmentation des prix de la terminaison se traduira :

– par le fait qu’il pompe encore plus les sénégalais de la diaspora qui appellent leurs familles et compatriotes laissés au Sénégal

– par un développement des « routes grises » qui coûtent beaucoup moins cher, et dont la différence avec les routes normales échappera donc au fisc

– par une baisse du volume des appels internationaux entrants

– par une baisse du chiffre d’affaires des opérateurs télécoms se traduisant à terme par une baisse des recettes fiscales générées par ce secteur.

– par un frein au développement des activités de « hubing » (personne ne voudra plus faire transiter son trafic via le Sénégal) et des activités d’externalisation des services des pays développés vers ces pays.

– par une perte de compétitivité internationale du Sénégal et une réduction du montant des investissements étrangers directs et ses incidences sur l’assiette fiscale

– à court terme par un impact sur les contribuables sénégalais qui devront payer pus cher pour appeler les pays qui auront appliqué la réciprocité à l’Etat sénégalais.

El Malick Seck

(Source : Politico, 20 juin 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4380/4539 Régulation des télécoms
  • 346/4539 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4539 Economie numérique
  • 1609/4539 Politique nationale
  • 4539/4539 Fintech
  • 510/4539 Noms de domaine
  • 1773/4539 Produits et services
  • 1415/4539 Faits divers/Contentieux
  • 729/4539 Nouveau site web
  • 4392/4539 Infrastructures
  • 1616/4539 TIC pour l’éducation
  • 182/4539 Recherche
  • 244/4539 Projet
  • 2848/4539 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4539 Sonatel/Orange
  • 1568/4539 Licences de télécommunications
  • 272/4539 Sudatel/Expresso
  • 981/4539 Régulation des médias
  • 1215/4539 Applications
  • 1015/4539 Mouvements sociaux
  • 1536/4539 Données personnelles
  • 120/4539 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4539 Mouvement consumériste
  • 358/4539 Médias
  • 645/4539 Appels internationaux entrants
  • 1436/4539 Formation
  • 102/4539 Logiciel libre
  • 1735/4539 Politiques africaines
  • 891/4539 Fiscalité
  • 166/4539 Art et culture
  • 578/4539 Genre
  • 1534/4539 Point de vue
  • 978/4539 Commerce électronique
  • 1461/4539 Manifestation
  • 312/4539 Presse en ligne
  • 125/4539 Piratage
  • 204/4539 Téléservices
  • 919/4539 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4539 Environnement/Santé
  • 320/4539 Législation/Réglementation
  • 339/4539 Gouvernance
  • 1710/4539 Portrait/Entretien
  • 144/4539 Radio
  • 688/4539 TIC pour la santé
  • 266/4539 Propriété intellectuelle
  • 58/4539 Langues/Localisation
  • 1010/4539 Médias/Réseaux sociaux
  • 1874/4539 Téléphonie
  • 190/4539 Désengagement de l’Etat
  • 978/4539 Internet
  • 114/4539 Collectivités locales
  • 378/4539 Dédouanement électronique
  • 1022/4539 Usages et comportements
  • 1027/4539 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4539 Audiovisuel
  • 2868/4539 Transformation digitale
  • 389/4539 Affaire Global Voice
  • 152/4539 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4539 Service universel
  • 660/4539 Sentel/Tigo
  • 174/4539 Vie politique
  • 1488/4539 Distinction/Nomination
  • 34/4539 Handicapés
  • 694/4539 Enseignement à distance
  • 651/4539 Contenus numériques
  • 585/4539 Gestion de l’ARTP
  • 178/4539 Radios communautaires
  • 1673/4539 Qualité de service
  • 424/4539 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4539 SMSI
  • 450/4539 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2603/4539 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4539 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4539 Internet des objets
  • 170/4539 Free Sénégal
  • 422/4539 Intelligence artificielle
  • 194/4539 Editorial
  • 25/4539 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous