Les parties prenantes de l’Afrique de l’Ouest adoptent l’universalité de l’Internet
mardi 27 juillet 2021
Le 29 juillet 2021, l’UNESCO et la Fondation africaine des TIC ont organisé une réunion de partage des connaissances sur la manière d’intégrer l’universalité de l’Internet et les principes DOAM (Droits de l’homme, Ouverture, Accessibilité et approche Multipartite).
La réunion, qui s’est tenue à l’occasion du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest 2021, a porté sur la manière d’encourager davantage de pays à utiliser les indicateurs DOAM-X pour améliorer le développement national de l’Internet et les politiques numériques en Afrique de l’Ouest.
La session a été modérée par le Dr. Kossi Amessinou, qui a souligné l’objectif principal d’engager un partenariat développé avec la communauté de l’Internet d’Afrique de l’Ouest en la mobilisant pour qu’elle participe à la Coalition dynamique et qu’elle fournisse les outils nécessaires pour mener des évaluations nationales dans tous les pays de la CEDEAO.
Notre travail sur l’universalité de l’Internet vise à identifier et à réduire les fractures numériques, à favoriser l’inclusion numérique, à protéger les droits, notamment la liberté d’expression, l’accès à l’information et le respect de la vie privée, ainsi qu’à contribuer au renforcement de la résilience et du développement. (Marielza Oliveira, Directrice des partenariats et du suivi des programmes opérationnels de l’UNESCO)
Tony Ojobo, Président de la Fondation africaine des TIC, a salué la collaboration avec l’UNESCO et souligné la nécessité de procéder à des évaluations régulières dans les pays africains pour permettre l’amélioration de la gouvernance nationale de l’internet.
Les principes et les indicateurs DOAM vont au-delà de la logique traditionnelle d’accessibilité physique. Ils contribuent à faire progresser de manière globale l’inclusion numérique en se concentrant sur les multiples dimensions des droits de l’homme, de l’ouverture de l’Internet, de la qualité de l’accès et de la gouvernance multipartite inclusive pour bâtir une Afrique de l’Ouest résiliente et atteindre les ODD.
Dorothy Gordon, Présidente du Programme Information pour tous de l’UNESCO, a réaffirmé la nécessité d’un plaidoyer intense de la part des parties prenantes nationales et régionales pour mettre en œuvre l’évaluation nationale des IUI dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Elle a également appelé à un engagement accru de la société civile pour représenter les groupes vulnérables et marginalisés, tels que les personnes handicapées, les femmes ou les jeunes.
Le professeur Alain Kiyindou a souligné que l’évaluation des indicateurs DOAM-X dans des pays tels que le Bénin et le Niger offrait d’incroyables possibilités de développer l’Internet en Afrique de l’Ouest. Ce cadre permet aux parties prenantes nationales de mieux comprendre leur paysage numérique et de s’engager dans le processus de transformation et d’inclusion numérique.
Représentant la Fondation Development House, Kafui Aheto a présenté les premiers résultats de l’évaluation nationale en cours des indicateurs DOAM-X au Ghana. Il a souligné l’importance du multipartenariat dans l’orientation du processus d’évaluation global et dans l’élaboration des politiques au Ghana.
Les évaluations des indicateurs DOAM-X ont progressé dans 28 pays, dont les pays africains suivants : le Bénin, le Sénégal, le Kenya, le Ghana, le Niger, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, le Cabo Verde, le Burkina Faso. Tous les participants ont convenu de l’importance pour les pays africains d’intégrer les principes DOAM et de la nécessité urgente de développer le plaidoyer, le renforcement des capacités, la mobilisation des ressources et les partenariats multipartites afin d’intensifier les projets d’évaluation nationale dans l’ensemble de la région.
L’UNESCO encourage tous les pays de la sous-région ouest-africaine à continuer à utiliser le cadre DOAM et à Rejoindre la Coalition dynamique sur les Indicateurs sur l’universalité de l’Internet (IUI) pour faire progresser l’Internet dans la région.
(Source : UNESCO, 27 juillet 2021)