OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Octobre > Les opérateurs télécom à la conquête de l’Afrique

Les opérateurs télécom à la conquête de l’Afrique

vendredi 15 octobre 2010

Téléphonie

Tous les grands opérateurs se ruent vers un continent au milliard d’habitants et à la croissance insolente. Mais ce nouvel eldorado n’est pas sans risques. La chasse est ouverte. Nulles traces de buffles ou d’antilopes dans ce safari, mais seulement des pylônes et antennes relais à capturer au plus vite. Quelle soit leur nationalité, les géants des télécommunications sortent leur carnet de chèques pour s’emparer des opérateurs africains.
Pas moins de trois proies attrapées en l’espace de quatre mois. Après le français Orange et l’indien Bharti Airtel, qui ont jeté leur dévolu sur Méditel et le groupe Zain (voir la carte), le russe VimpelCom vient de prendre le contrôle de l’égyptien Orascom.

Commentaire de Didier Pouillot, directeur d’études à l’Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate) : « Tous cherchent des relais de croissance. Or la Chine demeure fermée, l’Inde hyperconcurrentielle, et l’Amérique du Sud trop cadenassée. Reste l’Afrique. »

Le rôle des affinités et des rivalités

Deux stratégies de conquête s’affrontent. Si certains jouent les rouleaux compresseurs en déboursant plusieurs milliards, d’autres ont choisi la politique des petits pas.

C’est le cas du groupe français Vivendi, actionnaire majoritaire de Maroc Telecom depuis 2004. En se servant de cette base arrière comme tête de pont sur le continent, l’entreprise s’est attaquée à d’autres marchés : la Mauritanie, le Burkina Faso, le Gabon et le Mali.

« Certains pays ont des affinités fortes avec d’autres nations, ce qui simplifie ce genre de stratégie. Mais il existe également en Afrique des rivalités, liées à l’Histoire, qui peuvent jouer en sens inverse », analyse Fatine Layt, présidente d’Oddo Corporate Finance, l’une des instigatrices du rapprochement entre Orange et Méditel.

Avec plus de 1 milliard d’habitants, dont la moitié est âgée de moins de 20 ans, l’Afrique affiche une croissance insolente dans la téléphonie mobile, 25 fois supérieure à celle de l’Europe de l’Ouest. Pourtant, cet eldorado a aussi ses contraintes.

La quasi-totalité des clients mobiles ne sont pas des abonnés mais disposent de cartes prépayées. "Les appels d’un opérateur vers un autre coûtent plus cher en Afrique que dans les pays occidentaux, explique Tariq Ashraf, consultant en télécoms.

Du coup, les utilisateurs ont plusieurs cartes SIM, voire plusieurs téléphones, et s’en servent en fonction des communications pour limiter leurs dépenses."

De 13 euros par mois en Afrique du Sud à 2 euros en Ouganda, le montant des factures varie sensiblement d’un pays à l’autre, et ne dépasse pas 7 euros en moyenne sur le continent. C’est peu. Pourquoi se battre, alors, à coup de milliards pour quelques euros ?

4 Africains sur 10 n’ont pas de téléphone

L’explication tient, pour l’essentiel, en trois raisons. Déjà, comme le soulignait Naguib Sawiris, PDG de l’opérateur Orascom Telecom, les clients utilisent moins de capacité réseau (Internet...) que les Occidentaux ; du coup, les marges brutes dégagées sont plus importantes.

Ensuite, le potentiel de croissance est gigantesque. Plus de 4 Africains sur 10 ne possèdent pas encore de téléphone. Or, faute de disposer de bons réseaux filaires, la téléphonie mobile est bien souvent l’unique moyen de communiquer, et bientôt d’accéder à la Toile.

« En Afrique subsaharienne, moins de 0,1 % de la population peut se connecter. La 3G peut être la réponse », estime Carole Manero, analyste à l’Idate.

Encore faut-il non seulement améliorer la couverture d’un territoire mais également faire évoluer les réseaux vers la 3G et l’Internet haut débit.

Les opérateurs sont donc tenus d’investir massivement. Fait assez nouveau, ils sont prêts à s’associer avec leurs concurrents. Ce système appelé network sharing (partage de réseau) permet de limiter les dépenses et de déployer plus rapidement une infrastructure sans peser sur les marges.

Emmanuel Paquette

(Source : http://www.lexpress.fr/, 15 octobre 2010)

Documents joints

  • Le grand Monopoly (JPG - 48.1 kio)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6877/7358 Régulation des télécoms
  • 563/7358 Télécentres/Cybercentres
  • 5020/7358 Economie numérique
  • 2638/7358 Politique nationale
  • 7358/7358 Fintech
  • 806/7358 Noms de domaine
  • 2705/7358 Produits et services
  • 2266/7358 Faits divers/Contentieux
  • 1142/7358 Nouveau site web
  • 7334/7358 Infrastructures
  • 2588/7358 TIC pour l’éducation
  • 286/7358 Recherche
  • 374/7358 Projet
  • 4843/7358 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2729/7358 Sonatel/Orange
  • 2505/7358 Licences de télécommunications
  • 438/7358 Sudatel/Expresso
  • 1454/7358 Régulation des médias
  • 2018/7358 Applications
  • 1597/7358 Mouvements sociaux
  • 2421/7358 Données personnelles
  • 212/7358 Big Data/Données ouvertes
  • 939/7358 Mouvement consumériste
  • 561/7358 Médias
  • 1007/7358 Appels internationaux entrants
  • 2482/7358 Formation
  • 186/7358 Logiciel libre
  • 2940/7358 Politiques africaines
  • 1445/7358 Fiscalité
  • 254/7358 Art et culture
  • 904/7358 Genre
  • 2499/7358 Point de vue
  • 1513/7358 Commerce électronique
  • 2422/7358 Manifestation
  • 499/7358 Presse en ligne
  • 195/7358 Piratage
  • 324/7358 Téléservices
  • 1375/7358 Biométrie/Identité numérique
  • 470/7358 Environnement/Santé
  • 510/7358 Législation/Réglementation
  • 538/7358 Gouvernance
  • 2813/7358 Portrait/Entretien
  • 246/7358 Radio
  • 1105/7358 TIC pour la santé
  • 457/7358 Propriété intellectuelle
  • 90/7358 Langues/Localisation
  • 1829/7358 Médias/Réseaux sociaux
  • 3054/7358 Téléphonie
  • 298/7358 Désengagement de l’Etat
  • 1615/7358 Internet
  • 179/7358 Collectivités locales
  • 649/7358 Dédouanement électronique
  • 1690/7358 Usages et comportements
  • 1607/7358 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 863/7358 Audiovisuel
  • 4690/7358 Transformation digitale
  • 603/7358 Affaire Global Voice
  • 228/7358 Géomatique/Géolocalisation
  • 589/7358 Service universel
  • 1023/7358 Sentel/Tigo
  • 276/7358 Vie politique
  • 2327/7358 Distinction/Nomination
  • 53/7358 Handicapés
  • 1068/7358 Enseignement à distance
  • 1058/7358 Contenus numériques
  • 915/7358 Gestion de l’ARTP
  • 284/7358 Radios communautaires
  • 2676/7358 Qualité de service
  • 680/7358 Privatisation/Libéralisation
  • 207/7358 SMSI
  • 770/7358 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4306/7358 Innovation/Entreprenariat
  • 2077/7358 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/7358 Internet des objets
  • 260/7358 Free Sénégal
  • 1054/7358 Intelligence artificielle
  • 303/7358 Editorial
  • 44/7358 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous