Les opérateurs invités à une meilleure accessibilité de leurs services
mercredi 14 novembre 2012
Les réseaux et les tarifs de téléphonie doivent être « nécessairement accessibles » à tous les citoyens, en raison de l’importance et de l’intérêt de ce secteur dans le pays, selon le nouveau ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Cheikh Bamba Dièye.
‘’Il est important qu’un secteur de masse comme la téléphonie soit accessible en termes de réseau disponible, mais surtout de prix’’, a-t-il dit, mercredi.
M. Dièye s’exprimait en marge d’une journée de partage de sa feuille de route des opérateurs de télécoms sénégalais, organisée par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). Ce document a été élaboré après une série d’enquêtes et d’actions menées ces derniers mois.
‘’Dès lors, je pense que c’est là que le grand combat doit se faire’’, a-t-il dit. ‘’La concurrence doit jouer pleinement dans ce sens, afin que tout le monde puisse avoir des offres de qualité et que nous ne soyons pas dans des situations où nous voyons que les prix stagnent et ne bougent pas à certains niveaux’’, a-t-il expliqué.
Cheikh Bamba Dièye a relevé que ‘’les nouvelles technologies et la téléphonie (...) doivent être accessibles’’. Au regard du taux d’imprégnation ou l’accessibilité du téléphone par rapport aux citoyens, a-t-il noté, ‘’le paysan le plus éloigné a droit à un téléphone et c’est cela qui prouve l’importance et l’intérêt que revêt ce secteur’’.
Il a soutenu que cette rencontre est le début d’une série qu’il envisage de dérouler. ‘’Avec l’ARTP, qui a été à l’origine de cette rencontre, nous allons travailler dans le sens d’aller le plus loin possible’’, a-t-il indiqué.
Le ministre sénégalais en charge des Télécommunications a en outre relevé que des rencontres du genre étaient normal que les acteurs, notamment les clients, la régulation, l’Etat et les fournisseurs, en vue de discuter, d’évaluer et d’échanger, car leur actions sont liées.
‘’Le Sénégal fait partie des pays africains les mieux avancés dans le genre, mais nous ne sommes pas au top niveau de qualité s’agissant des services (…)’’, a-t-il dit. Selon le ministre, les uns et les autres doivent prendre leurs responsabilités et s’engager à fournir les services pour lesquels les clients paient.
Le rôle du régulateur et de l’Etat est de veiller à ce que le rendez-vous soit là et qu’en réalité, un travail puisse être accompli pour que la qualité s’additionne à un prix très compétitif et disponible pour tous les citoyens.
(Source : APS, 14 novembre 2012)