OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Décembre > Les nouvelles technologies, outils et objets du développement

Les nouvelles technologies, outils et objets du développement

mardi 14 décembre 2010

Usages et comportements

« Les jeunes d’aujourd’hui sont plus ouverts sur le monde et nous n’avions pas Internet ». Le constat est venu de l’ancien ministre malien Ousmane Sy, intervenant du séminaire Cinquante années d’indépendances africaines et après ? Nouveaux partenariats, nouvelles générations qui s’est tenu le 13 décembre 2010 au Jardin tropical de Paris.

Son commentaire ponctuait les propos des étudiants de la filière coopération et développement sur leur avenir. L’expansion des nouveaux moyens de communication et nouvelles technologies a favorisé la mondialisation des organisations non gouvernementales mais ils sont devenus aussi eux-mêmes sujets à développement.

« Éradiquer les préjugés et les images mentales » est le souhait exprimé par les étudiants parisiens des filières spécialisées de la coopération et du développement.

C’est ce que s’attache à faire l’organisation Global Voices, fondée par Ethan Zucherman en 2004, et soutenue par le Berkman Center for Internet and Society de la faculté de droit de l’université de Harvard, à Boston (États-Unis).

Intervenante dans le séminaire qui a réuni des acteurs, professionnels de l’aide au développement et les étudiants des filières spécialisées au Jardin tropical de Paris, ce 13 décembre, la représentante française de Global Voices, Claire Ullrich a rappelé que le réseau de 200 blogueurs que compte l’association a comme principal souci de faire remonter les informations et les courants de pensée qui n’existent pas sur les grands sites de média et ainsi, de rendre visibles certaines zones géographiques de la planète dans l’actualité.

Global Voices s’appuie beaucoup sur les blogueurs des diasporas, notamment africaines. Les exilés de tout pays ont en effet le souci de rester en contact avec leurs familles, à défaut avec l’actualité de leurs régions d’origine, tout autant que de reserrer les liens avec leurs compatriotes qui vivent dans des conditions similaires. Les relais s’établissent naturellement et les membres de la diaspora, multilingues, se font traducteurs bénévoles à l’occasion.

Deux priorités se dégagent aujourd’hui dans les communautés virtuelles de l’aide au développement : « alléger les connexions Internet » et réduire les frais dans les transferts bancaires.

Alléger les connexions, c’est économiser la consommation de temps et d’énergie, réduire les temps de connexion, inventer de nouveaux formats de présentation (SMS, téléphones mobiles), ce que Claire Ullrich résume par « technologie frugale ». Au passage, la jeune femme, qui collabore au site kenyan Ushahidi (fournisseur d’outils de synthèse et d’analyse dans les situations de crise) constate que les innovations viennent plus souvent de la sphère anglophone africaine que de la sphère francophone et regrette qu’il n’y ait pas « plus de compétition dans la zone francophone en matière technologique ». Les Kenyans, pionniers dans le développement d’Internet sur le continent, ont d’ailleurs mis en ligne un site communautaire, iHub, où informaticiens, hackers, investisseurs et entreprises de haute technologie peuvent échanger leurs idées. « J’aimerais voir développer ce genre de plate-forme côté francophone, confie la représentante de Global Voices, ces réseaux de spécialistes relaient le désir d’échanges inter-régionaux exprimé par les internautes. »

Épinglées comme « freins au développement », les commissions liées au transfert d’argent sont l’objet d’attention des banques et des fournisseurs de services Internet depuis un peu plus d’un an. Les procédures sur téléphones mobiles, qui permettent de diviser par cinq les frais bancaires, ne s’appliquent pour l’instant qu’aux opérations sur le territoire national mais elles sont déjà considérées comme des outils de lutte efficace contre la pauvreté des campagnes.

(Source : RFI, 14 décembre 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4535/5064 Régulation des télécoms
  • 365/5064 Télécentres/Cybercentres
  • 3337/5064 Economie numérique
  • 1744/5064 Politique nationale
  • 5062/5064 Fintech
  • 553/5064 Noms de domaine
  • 1732/5064 Produits et services
  • 1496/5064 Faits divers/Contentieux
  • 766/5064 Nouveau site web
  • 5064/5064 Infrastructures
  • 1697/5064 TIC pour l’éducation
  • 186/5064 Recherche
  • 255/5064 Projet
  • 3188/5064 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1804/5064 Sonatel/Orange
  • 1615/5064 Licences de télécommunications
  • 277/5064 Sudatel/Expresso
  • 956/5064 Régulation des médias
  • 1241/5064 Applications
  • 1034/5064 Mouvements sociaux
  • 1564/5064 Données personnelles
  • 158/5064 Big Data/Données ouvertes
  • 608/5064 Mouvement consumériste
  • 374/5064 Médias
  • 653/5064 Appels internationaux entrants
  • 1715/5064 Formation
  • 102/5064 Logiciel libre
  • 1916/5064 Politiques africaines
  • 1023/5064 Fiscalité
  • 177/5064 Art et culture
  • 592/5064 Genre
  • 1611/5064 Point de vue
  • 1076/5064 Commerce électronique
  • 1526/5064 Manifestation
  • 321/5064 Presse en ligne
  • 128/5064 Piratage
  • 213/5064 Téléservices
  • 893/5064 Biométrie/Identité numérique
  • 306/5064 Environnement/Santé
  • 331/5064 Législation/Réglementation
  • 345/5064 Gouvernance
  • 1769/5064 Portrait/Entretien
  • 147/5064 Radio
  • 701/5064 TIC pour la santé
  • 271/5064 Propriété intellectuelle
  • 61/5064 Langues/Localisation
  • 1084/5064 Médias/Réseaux sociaux
  • 2090/5064 Téléphonie
  • 195/5064 Désengagement de l’Etat
  • 1036/5064 Internet
  • 116/5064 Collectivités locales
  • 433/5064 Dédouanement électronique
  • 1088/5064 Usages et comportements
  • 1057/5064 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 566/5064 Audiovisuel
  • 3005/5064 Transformation digitale
  • 388/5064 Affaire Global Voice
  • 159/5064 Géomatique/Géolocalisation
  • 382/5064 Service universel
  • 675/5064 Sentel/Tigo
  • 181/5064 Vie politique
  • 1586/5064 Distinction/Nomination
  • 34/5064 Handicapés
  • 702/5064 Enseignement à distance
  • 708/5064 Contenus numériques
  • 600/5064 Gestion de l’ARTP
  • 188/5064 Radios communautaires
  • 1847/5064 Qualité de service
  • 439/5064 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5064 SMSI
  • 464/5064 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2696/5064 Innovation/Entreprenariat
  • 1348/5064 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5064 Internet des objets
  • 178/5064 Free Sénégal
  • 422/5064 Intelligence artificielle
  • 201/5064 Editorial
  • 23/5064 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous