Les opérateurs de télécommunication vont devoir se plier aux mesures que l’Artp compte prendre pour assurer aux usagers une meilleure qualité de service.
Les usagers de téléphonie mobile peuvent s’attendre à une amélioration des services fournis par Tigo, Expresso et Orange. C’est en tout cas l’objectif des mesures envisagées par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp).
Prises pour corriger les dysfonctionnements que l’Artp déclare avoir constaté au pèlerinage de Popenguine 2014, ces mesures, qui ont été présentées mardi aux représentants des médias lors de la présentation du rapport sur la "La qualité des services voix et données des réseaux de téléphonie mobile, tournent autour de trois points essentiels.
Dans un premier temps, elles consisteront à inciter les opérateurs à déployer l’infrastructure nécessaire permettant de gérer l’important trafic généré par l’utilisation des services qu’ils fournissent, et faire face aux besoins pressants qui ne cessent de croître chaque jour dans ce domaine.
Ensuite, l’Artp va fixer des objectifs et un calendrier précis aux opérateurs pour le déploiement de ces infrastructures durant les événements religieux et les manifestations d’envergure internationale organisées par le pays (Francophonie par exemple).
Enfin, il s’agira d’organiser des campagnes de mesures plus fréquentes en vue de contrôler le respect des engagements des opérateurs en termes de qualité de service et de couverture et surtout dans les localités devant abriter des événements religieux ou des manifestations de grande envergure organisées par le pays.
Ce n’est pas tout. L’autorité envisage aussi d’organiser une campagne nationale pour vérifier la disponibilité et l’acheminement des numéros d’urgence, et de mettre en place un ticket d’entrée pour diminuer le nombre d’appels polluants reçus au niveau du numéro vert (près de 85 pour cent).
Les usagers désirant informer d’un dysfonctionnement devront avoir un montant minimum de crédit pour joindre le numéro vert. Cependant, aucune somme ne sera défalquée de leur crédit, selon l’Artp.
Ndakhté M. Gaye
(Source : Eco Finance, 24 juin 2014)