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Les maux qui bloquent l’essor des PME-PMI du numérique

mardi 19 avril 2016

Economie numérique

Le Sénégal a l’ambition de faire de l’Economie numérique qui contribue à hauteur de 7% du PIB, un secteur porteur de croissance. Un objectif qui risque d’être annihilé par les différentes contraintes qui empêchent l’essor des Petites et Moyennes Entreprises (PME) évoluant dans ledit secteur. Un tableau sombre que l’Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication (OPTIC) a retracé dans un document de plaidoyer qui indique la voie à suivre pour lever les goulots d’étranglement.

Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) évoluant dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) souffrent de mille et uns maux. L’Organisation des Professionnels de l’Information et de la Communication (OPTIC) l’a fait savoir dans un document de plaidoyer présenté ce mardi 19 avril à Dakar.

Dans leur diatribe, les PME numérique pointent du doigt le cadre institutionnel, juridique, fiscal et commercial qui régit leur secteur. Selon elles, ce cadre ne prend pas suffisamment en compte les évolutions récentes du secteur et les préoccupations actuelles des PME. « Il n’offre pas de réponse adéquates à la question centrale de savoir comment permettre l’émergence de PME « championnes », de taille suffisamment critiques pour compétir avec succès sur le marché national et à l’export et entrainer l’ensemble du secteur numérique vers le haut ».

Ce « vide juridique » est expliqué du fait que les décrets d’application du « nouveau » code des télécommunications du pays, élaboré en 2011, n’ont pas été publiés alors que ce secteur ne cesse de subir des mutations.

Face à ce décalage, l’OPTIC pense que les autorités sont, aujourd’hui, dans l’obligation d’aller plus loin. Cette organisation estime qu’il faut concrètement aller vers un autre toilettage des textes du code des télécommunications. « Cette fois-ci, on demande à nos partenaires du public de faire un package global entre les textes de loi et les décrets d’application. Nous espérons que ce sera fait », fait savoir Antoine Ngom.

Pour ce qui est du cadre de l’environnement du numérique, l’OPTIC constate amèrement que le Sénégal est resté depuis plusieurs années sans stratégie nationale de l’économie numérique. Une vision qui est actuellement en phase de finalisation participative et inclusive la participation active du secteur privé.

Dans cette même veine, les professionnels des TIC du pays considèrent que l’accès au financement des PME du secteur reste toujours aussi difficile, faute d’outils financiers réellement adaptés à leurs spécificités.

A cela, ils ajoutent que la recherche-développement, l’innovation et l’utilisation des normes standards et labels en vigueur, sont insuffisamment développées par les PME. « Le numérique est un secteur où l’innovation est à la portée des entreprises et porteurs de projet. Avec un peu plus de soutien, nous pouvons avoir des google, facebook, tweeter…chez nous. Si on appuie la recherche, le développement et l’innovation ça peut avoir une contribution considérable pour le secteur des numériques et pour le pays ».

L’OPTIC relève qu’une formation qui n’est pas de qualité ne valorise pas encore suffisamment les spécialités en matière de numérique.

Ainsi, de l’avis des professionnels des TIC, cette situation peu enviable entraine une série de conséquences particulièrement défavorables pour les Pme du secteur numérique. Des conséquences qui, à leur avis, impactent sur l’économie nationale, dont le taux de croissance, insuffisamment élevé, ne permet ni d’attirer suffisamment d’investisseurs, ni de disposer de recettes publiques conséquentes, tout chose nécessaire à la réussite de la politique d’émergence économique en cours.

Ce document de plaidoyer pour le développement des PME du numérique, présenté aux autorités compétentes, a essentiellement pour objet de lister les contraintes, les besoins et les attentes des PME du secteur numérique.

Selon Antoine Ngom, ce plaidoyer appelle, en premier, les entreprises du secteur à être plus professionnel mais également incite les grandes entreprises à renforcer et diversifier leur coopération avec les PME.

Cet appel donne également aux pouvoirs publics des pistes pour la mise en place de politiques pour améliorer le climat des affaires, invite les organisations professionnelles et structures d’appui à renforcer leur soutien aux PME du secteur.

A travers cette démarche, l’OPTIC veut confirmer son statut de « force de proposition ». Il propose également des solutions qui s’adressent à l’ensemble des acteurs qui sont identifiés dans plusieurs domaines.

Ce plaidoyer mérite d’être pris en compte vu la place de choix qu’occupe l’économie numérique dans les prévisions de croissance du pays.

Le directeur de cabinet du ministère de l’économie numérique, M. Malick Ndiaye pense qu’avec une contribution globale au PIB à hauteur de 7%, on comprend mieux pourquoi le numérique est considéré comme « la locomotive de notre pays vers l’émergence », mais aussi, facteur de démultiplication des gains de productivité et d’accroissement de la compétitivité de tous les secteurs de l’économie.

Il a ainsi rappelé que les bons résultats noté sur la période 2005-2014 , avec un chiffre d’affaire total du secteur qui a connu une croissance soutenu de 10% en moyenne et le poids de la contribution fiscale particulièrement des opérateurs, y compris la TVA qui est restée stable autour de 22% de leur chiffre d’affaire.

Bacary Dabo

(Source : All Africa, 19 avril 2016)

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