OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Mai 2024 > Les journalistes invités à investir les mêmes canaux qu’utilisent les (…)

Les journalistes invités à investir les mêmes canaux qu’utilisent les diffuseurs de fausses informations

vendredi 31 mai 2024

Contenus numériques

Des professionnels des médias et des acteurs engagés dans la lutte contre la désinformation recommandent aux journalistes, de plus en plus concurrencés dans leur travail par les réseaux sociaux, amplifiant la prolifération des fake news, de s’investir davantage dans ce domaine pour lutter efficacement contre ce phénomène.

Ils font valoir que la lutte contre la désinformation est une question qui “préoccupe aujourd’hui toutes les grandes démocraties du monde”.

“Il faut que les journalistes assument leur statut et se mettent dans l’air du temps, en allant dans le champ même de ceux qui font la désinformation”, a par exemple suggéré Mamadou Diagne, journaliste et gestionnaire des plateformes digitales de la radiotélévision publique sénégalaise (RTS).

Il prenait part à une conférence publique sur la désinformation en période électorale, une rencontre organisée jeudi par la rédaction francophone d’Africa check, basée à Dakar.

La rencontre a enregistré la participation de professionnels des médias et des acteurs engagés dans la lutte contre la désinformation en Afrique.

Elle a été aussi l’occasion de présenter le rapport de l’alliance de vérificateurs de faits dénommée “Saytu SEN2024”, regroupant plusieurs médias sénégalais, et les enseignements tirés de leur travail de lutte contre la désinformation durant l’élection présidentielle de mars 2024 au Sénégal.

Le journaliste et fondateur de la Maison des reporters (LMDR), Moussa Ngom, a aussi invité ses confrères à “s’adapter au rythme et aux habitudes de consommation de l’information”, en utilisant les mêmes canaux de diffusion.

Il a également appelé les Etats à jouer la carte de la “transparence”, notant que “la censure ou la restriction d’Internet n’ont jamais été la meilleure solution pour combattre la désinformation”.

Mountaga Cissé, spécialiste des médias sociaux, a déploré la réaction très souvent “tardive” des pouvoirs publics devant les rumeurs. “Ce qui constitue, très souvent, le lit pour la production et la prolifération de fake news”, a-t-il poursuivi.

“Donner le bâton pour se faire battre”

Journaliste à la rédaction francophone d’Africa check, Azil Momar Lo, a souligné “l’inaccessibilité” des sources pour les vérificateurs d’informations dans des pays comme le Sénégal.

Dans certains pays comme les Etats-Unis, The Washington Post, par exemple, peut se permettre de produire plus de 30 mille articles de vérifications en quatre ans, compte tenu d’un accès facile à l’information.

“Il nous faut des gens et des initiatives qui se consacrent à la vérification, surtout que la production de l’information n’est plus une affaire des seuls journalistes”, estime Amadou Kanouté du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

“La désinformation est un phénomène qui préoccupe aujourd’hui toutes les grandes démocraties du monde”, a-t-il martelé, appelant à une ” collaboration entre acteurs des médias, chercheurs et société civile pour atténuer le fléau”.

L’enseignante-chercheur Yacine Diagne, en service au Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar, a pour sa part insisté sur “l’éducation aux médias”, afin que le consommateur d’information puisse comprendre le processus de fabrication.

Le journaliste et bloggeur Pape Ismaila Dieng s’est interrogé sur la question de la législation des médias au Sénégal.

Les journalistes “ont demandé à l’Etat de légiférer, et ce dernier a dit qu’il va s’y mettre à sa manière”, une manière à ses yeux de “donner le bâton pour se faire battre”.

(Source : APS, 31 mai 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4117/4505 Régulation des télécoms
  • 348/4505 Télécentres/Cybercentres
  • 3120/4505 Economie numérique
  • 1592/4505 Politique nationale
  • 4505/4505 Fintech
  • 499/4505 Noms de domaine
  • 1671/4505 Produits et services
  • 1391/4505 Faits divers/Contentieux
  • 720/4505 Nouveau site web
  • 4395/4505 Infrastructures
  • 1621/4505 TIC pour l’éducation
  • 180/4505 Recherche
  • 243/4505 Projet
  • 2834/4505 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1718/4505 Sonatel/Orange
  • 1547/4505 Licences de télécommunications
  • 264/4505 Sudatel/Expresso
  • 934/4505 Régulation des médias
  • 1199/4505 Applications
  • 991/4505 Mouvements sociaux
  • 1524/4505 Données personnelles
  • 126/4505 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4505 Mouvement consumériste
  • 358/4505 Médias
  • 644/4505 Appels internationaux entrants
  • 1446/4505 Formation
  • 96/4505 Logiciel libre
  • 1682/4505 Politiques africaines
  • 820/4505 Fiscalité
  • 166/4505 Art et culture
  • 568/4505 Genre
  • 1434/4505 Point de vue
  • 967/4505 Commerce électronique
  • 1463/4505 Manifestation
  • 312/4505 Presse en ligne
  • 124/4505 Piratage
  • 207/4505 Téléservices
  • 831/4505 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4505 Environnement/Santé
  • 313/4505 Législation/Réglementation
  • 334/4505 Gouvernance
  • 1688/4505 Portrait/Entretien
  • 145/4505 Radio
  • 736/4505 TIC pour la santé
  • 266/4505 Propriété intellectuelle
  • 58/4505 Langues/Localisation
  • 997/4505 Médias/Réseaux sociaux
  • 1833/4505 Téléphonie
  • 190/4505 Désengagement de l’Etat
  • 969/4505 Internet
  • 114/4505 Collectivités locales
  • 382/4505 Dédouanement électronique
  • 988/4505 Usages et comportements
  • 1018/4505 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4505 Audiovisuel
  • 2672/4505 Transformation digitale
  • 382/4505 Affaire Global Voice
  • 150/4505 Géomatique/Géolocalisation
  • 295/4505 Service universel
  • 663/4505 Sentel/Tigo
  • 174/4505 Vie politique
  • 1460/4505 Distinction/Nomination
  • 34/4505 Handicapés
  • 673/4505 Enseignement à distance
  • 641/4505 Contenus numériques
  • 584/4505 Gestion de l’ARTP
  • 178/4505 Radios communautaires
  • 1599/4505 Qualité de service
  • 429/4505 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4505 SMSI
  • 449/4505 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2538/4505 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4505 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4505 Internet des objets
  • 170/4505 Free Sénégal
  • 315/4505 Intelligence artificielle
  • 194/4505 Editorial
  • 16/4505 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous