OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Août 2013 > Les fréquences télés et radios épuisées : Abou Lo veut assainir

Les fréquences télés et radios épuisées : Abou Lo veut assainir

vendredi 16 août 2013

Régulation des télécoms

L’Autorité de régulation des télécommunications et postes veut sérieusement mettre de l’ordre dans l’attribution des fréquences télés et radios. En effet, son Directeur général s’est voulu, samedi dernier, au cours d’une rencontre, formel sur cette question.

Des retraits de fréquence en vue

En effet, Abou Lo, qui a expliqué que l’attribution de certaines fréquences est « gratuite ou irrégulière, a complètement épuisé les réserves. C’est pourquoi, l’Etat va faire dans le retrait de fréquences. « Le problème est qu’au Sénégal, nous avons épuisé les fréquences des télévisions et radiodiffusions dans certaines localités comme Dakar et Thiès. Donc, il faut revoir la carte de ces fréquences et retirer celles qui sont attribuées et non utilisées », précise le Directeur général. Avec le passage dès 2015 au numérique, M. Lo veut assainir très rapidement le marché des télécommunications. « La fréquence est une propriété de l’Etat, elle est mise à la disposition du citoyen pour qu’il l’utilise. Si l’Etat en a besoin, il a la prérogative et la latitude de la retirer. Nous allons donner au ministre chargé de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, la liste de toutes les fréquences non utilisées et proposer dans un bref délai leur retrait pour que d’autres citoyens puissent en bénéficier », explique l’autorité de l’Artp. Et comme le code le prévoit, des sanctions seront infligées aux consommateurs irréguliers : « Si un usager utilise une fréquence qui ne lui est pas attribuée, il s’expose à des sanctions. Et si on retire la fréquence et que la personne fait tout pour poursuivre ses activités par des instruments non agréés par l’Artp, la loi est là sans complaisance pour résoudre cela », prévient Abou Lo.

Baye Samba Diop, le chargé des questions juridiques au sein de l’Artp a lui aussi expliqué que « la distribution des fréquences fait partie du domaine public de l’Etat. Les fréquences qui sont assignées aux utilisateurs ne constituent pas un domaine privé. Ce qui suppose que la personne qui est titulaire d’une fréquence ne peut se prévaloir de ce qu’on appelle les droits de propriété à savoir le droit de l’utiliser, le droit de le fructifier et le droit d’en abuser, autrement dit le droit de le vendre ». D’après lui, l’autorité désignée par l’Etat ne fait que veiller sur la régularité du secteur. Donc, « la personne qui veut une fréquence doit s’adresser d’abord au ministère chargé de la Communication et des Télécommunications. Les fréquences sont attribuées dans des conditions de transparence sans aucune discrimination ». De plus, l’on ne peut pas refuser de payer les redevances. A ce titre, souligne-t-il, les radios et les télévisions qui exploitent ces fréquences à titre commercial ou usage privé sont averties. Car le non-payement peut aboutir à des sanctions en termes de pénalité. De plus, explique-t-il, « lorsque certains usagers ne se conforment pas également aux procédures d’assignation des fréquences, causant ainsi des brouillages techniques, ils s’exposent à des sanctions pénales. L’utilisation d’une fréquence non assignée est une infraction dont les sanctions peuvent atteindre 30 à 60 millions de f Cfa », explique encore le juriste.

Karamba Ndiaye

(Source : Le Populaire, 16 août 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2216 Régulation des télécoms
  • 173/2216 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2216 Economie numérique
  • 791/2216 Politique nationale
  • 2216/2216 Fintech
  • 252/2216 Noms de domaine
  • 813/2216 Produits et services
  • 693/2216 Faits divers/Contentieux
  • 359/2216 Nouveau site web
  • 2161/2216 Infrastructures
  • 798/2216 TIC pour l’éducation
  • 90/2216 Recherche
  • 121/2216 Projet
  • 1366/2216 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 858/2216 Sonatel/Orange
  • 773/2216 Licences de télécommunications
  • 132/2216 Sudatel/Expresso
  • 464/2216 Régulation des médias
  • 599/2216 Applications
  • 495/2216 Mouvements sociaux
  • 773/2216 Données personnelles
  • 61/2216 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2216 Mouvement consumériste
  • 179/2216 Médias
  • 321/2216 Appels internationaux entrants
  • 694/2216 Formation
  • 48/2216 Logiciel libre
  • 837/2216 Politiques africaines
  • 406/2216 Fiscalité
  • 84/2216 Art et culture
  • 284/2216 Genre
  • 781/2216 Point de vue
  • 479/2216 Commerce électronique
  • 696/2216 Manifestation
  • 156/2216 Presse en ligne
  • 62/2216 Piratage
  • 102/2216 Téléservices
  • 415/2216 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2216 Environnement/Santé
  • 156/2216 Législation/Réglementation
  • 167/2216 Gouvernance
  • 833/2216 Portrait/Entretien
  • 72/2216 Radio
  • 337/2216 TIC pour la santé
  • 138/2216 Propriété intellectuelle
  • 29/2216 Langues/Localisation
  • 510/2216 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2216 Téléphonie
  • 95/2216 Désengagement de l’Etat
  • 485/2216 Internet
  • 57/2216 Collectivités locales
  • 189/2216 Dédouanement électronique
  • 497/2216 Usages et comportements
  • 514/2216 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2216 Audiovisuel
  • 1348/2216 Transformation digitale
  • 192/2216 Affaire Global Voice
  • 76/2216 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2216 Service universel
  • 331/2216 Sentel/Tigo
  • 88/2216 Vie politique
  • 726/2216 Distinction/Nomination
  • 17/2216 Handicapés
  • 336/2216 Enseignement à distance
  • 318/2216 Contenus numériques
  • 292/2216 Gestion de l’ARTP
  • 89/2216 Radios communautaires
  • 798/2216 Qualité de service
  • 212/2216 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2216 SMSI
  • 223/2216 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2216 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2216 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2216 Internet des objets
  • 85/2216 Free Sénégal
  • 176/2216 Intelligence artificielle
  • 97/2216 Editorial
  • 8/2216 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous