OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Janvier 2018 > Les enjeux de la cryptomonnaie pour l’Afrique

Les enjeux de la cryptomonnaie pour l’Afrique

vendredi 19 janvier 2018

Fintech

La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle circulant sur internet grâce à la technologie Blockchain. Il en existe plus de 600 aujourd’hui. Le Bitcoin et l’Ether en sont les plus connues mais le Litecoin, le Dash, le Ripple ou encore l’EOS sont autant de cryptomonnaies alternatives moins connues.

Comment expliquer l’essor des monnaies virtuelles ?

Aujourd’hui le système bancaire est dépendant d’un stockage centralisé des données. Mais, du fait de l’évolution des technologies et des systèmes de piratages, les systèmes de stockage centralisés sont de plus en plus vulnérables.

Des systèmes décentralisés se sont donc développés, et notamment les cryptomonnaies. Ces systèmes ne sont pas gérés par une seule institution, comme la Banque par exemple. La cryptomonnaie repose sur le système de blockchains qui permet de sécuriser des données en les stockant de façon décentralisée.

Pour prendre l’exemple du bitcoin, le principe est simple : l’échange de cette monnaie doit s’effectuer de particulier à particulier sans passer par un intermédiaire bancaire mais par un système peer to peer. Ce système décentralisé complexe rend le piratage plus difficile, car il doit impliquer les millions d’ordinateurs faisant partie du système décentralisé, et non un même système informatisé.

Quels sont les avantages de la cryptomonnaie ?

Le premier avantage de la cryptomonnaie, c’est sa capacité à limiter l’inflation. En effet, le processus bitcoin Mining crée 25 bitcoins toutes les 10 minutes. La création de la monnaie est donc limitée. Au contraire, la monnaie traditionnelle peut être émise en forte quantité, comme ce fut le cas, par exemple, lors de la République de Weimar où l’État avait émis une trop grande quantité de monnaie, provoquant une énorme inflation. Le mark de la République de Weimar en 1923 a été un cas typique d’hyperinflation. Afin de financer l’effort de guerre, la convertibilité du mark en or fut suspendue et la quantité de mark en circulation fut multipliée par quatre. Selon plusieurs économistes (en ce sens : étude de Sylvain Gouteron et Daniel Szpiro) le monde souffre aujourd’hui encore d’un excès de liquidité, notamment à cause de l’explosion de la masse monétaire aux États-Unis.

Un autre avantage est la rapidité de transfert de cryptomonnaies. En effet, un transfert de Bitcoin d’un continent à un autre s’effectue en une dizaine de minutes, alors qu’un virement entre deux pays étrangers peut parfois mettre plusieurs jours, à cause des vérifications faites par les banques pour lutter contre la fraude et la corruption. De plus, les coûts de transfert sont également très faibles comparativement à ceux d’une banque.

Quelle situation en Afrique ?

En Afrique, les monnaies virtuelles ne cessent de se développer et de se sécuriser. Par exemple, le eDinar, première cryptomonnaie tunisienne a fêté ses 3 ans cette année et fonctionne grâce à la technologie des blockchains. Cela a encouragé la création de plusieurs plateformes de transfert de monnaies virtuelles, utilisées notamment par la Poste Nationale en Tunisie.

L’impact est tel que la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest réfléchit à se lancer dans ce domaine.

Cependant, actuellement, la réglementation des cryptomonnaies est très faible du fait de l’incapacité des juristes à qualifier ce qu’est la cryptomonnaie. Parfois qualifiée de valeur mobilière par certains Etats ( comme les USA), et d’autres fois qualifiée de « biens divers » (en France par exemple), il est devenu très difficile de prévoir le régime juridique et notamment fiscal qui s’appliquera à une cryptomonnaie donnée. À titre d’exemple, en France, le flou planant sur la notion a obligé l’AMF a rendre une consultation tentant d’éclairer le régime fiscal applicable. On peut très certainement s’attendre à l’adoption d’un cadre juridique courant de l’année 2018.

Ceci étant, la technologie Blockchain et les cryptomonnaies sont de réelles opportunités pour le continent Africain, (et pour le monde) et l’essor de l’un entrainera forcement l’essor de l’autre. La prédisposition du continent à l’utilisation des monnaies dématérialisées aura très certainement pour conséquence de facilité l’admission des cryptomonnaies dans la vie quotidienne et la vie des affaires.

Cédric Dubucq

(Source : LexAfrika, 19 janvier 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6763/7555 Régulation des télécoms
  • 588/7555 Télécentres/Cybercentres
  • 5149/7555 Economie numérique
  • 2748/7555 Politique nationale
  • 7522/7555 Fintech
  • 814/7555 Noms de domaine
  • 2683/7555 Produits et services
  • 2300/7555 Faits divers/Contentieux
  • 1296/7555 Nouveau site web
  • 7555/7555 Infrastructures
  • 2709/7555 TIC pour l’éducation
  • 311/7555 Recherche
  • 428/7555 Projet
  • 5414/7555 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2738/7555 Sonatel/Orange
  • 2568/7555 Licences de télécommunications
  • 462/7555 Sudatel/Expresso
  • 1623/7555 Régulation des médias
  • 2205/7555 Applications
  • 1674/7555 Mouvements sociaux
  • 2498/7555 Données personnelles
  • 220/7555 Big Data/Données ouvertes
  • 933/7555 Mouvement consumériste
  • 580/7555 Médias
  • 1086/7555 Appels internationaux entrants
  • 2586/7555 Formation
  • 144/7555 Logiciel libre
  • 3322/7555 Politiques africaines
  • 1804/7555 Fiscalité
  • 270/7555 Art et culture
  • 1035/7555 Genre
  • 2579/7555 Point de vue
  • 1623/7555 Commerce électronique
  • 2482/7555 Manifestation
  • 524/7555 Presse en ligne
  • 207/7555 Piratage
  • 344/7555 Téléservices
  • 1518/7555 Biométrie/Identité numérique
  • 518/7555 Environnement/Santé
  • 523/7555 Législation/Réglementation
  • 596/7555 Gouvernance
  • 2999/7555 Portrait/Entretien
  • 244/7555 Radio
  • 1156/7555 TIC pour la santé
  • 456/7555 Propriété intellectuelle
  • 87/7555 Langues/Localisation
  • 1612/7555 Médias/Réseaux sociaux
  • 3027/7555 Téléphonie
  • 323/7555 Désengagement de l’Etat
  • 1810/7555 Internet
  • 183/7555 Collectivités locales
  • 745/7555 Dédouanement électronique
  • 1780/7555 Usages et comportements
  • 1638/7555 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 911/7555 Audiovisuel
  • 4855/7555 Transformation digitale
  • 630/7555 Affaire Global Voice
  • 240/7555 Géomatique/Géolocalisation
  • 529/7555 Service universel
  • 1077/7555 Sentel/Tigo
  • 292/7555 Vie politique
  • 2734/7555 Distinction/Nomination
  • 58/7555 Handicapés
  • 1102/7555 Enseignement à distance
  • 1080/7555 Contenus numériques
  • 948/7555 Gestion de l’ARTP
  • 317/7555 Radios communautaires
  • 2739/7555 Qualité de service
  • 681/7555 Privatisation/Libéralisation
  • 201/7555 SMSI
  • 833/7555 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4373/7555 Innovation/Entreprenariat
  • 2098/7555 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/7555 Internet des objets
  • 306/7555 Free Sénégal
  • 999/7555 Intelligence artificielle
  • 305/7555 Editorial
  • 36/7555 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous