OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Août > Les cyberespaces font moins de recettes en période de vacances

Les cyberespaces font moins de recettes en période de vacances

lundi 30 août 2004

Télécentres/Cybercentres

Les personnes qui ont investi dans le cyberespace n’ont pas tort. Le créneau est porteur d’espoir. Cette bonne santé se vérifie au jour le jour selon les gérants, même si, par ces temps qui courent, la plupart d’entre eux broient le noir.

Près du nouveau bâtiment de la commune d’arrondissement de Grand Yoff, et non loin du groupe scolaire « Wesley », se trouve le cyber « Monaco Espace ». A l’intérieur, trois jeunes garçons, qui ont apparemment le même âge, sont assis devant un ordinateur. Ils naviguent sur un site de bandes dessinées. Un adolescent surfe sur un site de musique. A 18 heures, en ce jour de samedi, le gérant a déjà évalué ses recettes. Il s’apprête à rentrer. Le lieu, selon Emmanuel Mané, un enfant habitué de ce cyberespace, ne connaît pas les affluences d’avant. Ces mots sont repris par le gérant lui-même. « Nous pensions que durant les vacances, nous recevrions beaucoup de personnes. Mais, c’est le contraire qui s’est passé. Il y a eu beaucoup d’activités et les jeunes sont dans les plages », confie le gérant. Pendant l’année scolaire, il reçoit au moins 20 « navigateurs » pour reprendre l’expression du milieu. De nos jours, c’est moins de 10 personnes qui fréquentent son cyber dans la journée. Cet avis d’Abdou Kébé est partagé par Ahmadou, un autre gérant de « Séné com.net », un cyber se trouvant non loin de la station « Shell » sur la route qui part du camp pénal à l’échangeur du stade Léopold Sédar Senghor. Dans cette salle garnie d’un peu plus de dix ordinateurs, huit filles sont devant les écrans. Certaines s’affairent à envoyer des « mails » (correspondances). D’autres regardent des images venues d’ailleurs. Quelques minutes plus tard, un couple entre et prend place devant un ordinateur. Le Cyber d’Ahmadou ne désemplit pas, en cette fin de soirée du samedi. Pourtant, le gérant n’est pas du tout satisfait de ses revenus. « Les affaires ne sont pas aussi fleurissantes qu’en période d’année scolaire. C’est pendant cette période que les cyber connaissent une forte affluence des élèves. Ils profitent des heures de pause ou après les cours pour aller faire un tour dans ces lieux. Maintenant, ce n’est plus le cas », explique Ahmadou. Avant les vacances, c’est une centaine de personnes qui surfent chez lui, actuellement, c’est seulement une quarantaine de personnes qui se connectent dans sa salle. Sur cette voie du quartier « Scat-Urbam, devenue une « galerie commerciale », on dénombre deux cyber au milieu des échoppes, des cantines et des boutiques. Ahmadou nous informe qu’il dépense 200 000 F Cfa pour les frais d’électricité, nous assurant qu’il s’en sort bien sans toutefois nous donner des indications précises sur ses chiffres d’affaires.

En remontant vers les HLM Grand Yoff et tout juste après les « Pédagogues », nous tombons sur deux nouveaux espaces de communication récemment ouverts. Dans les deux endroits, un calme plat y règne. « Je viens d’ouvrir ; l’endroit n’est pas encore connu, mais je ne désespère pas. Les clients viendront », souligne le responsable d’un de ces deux nouveaux cyber. C’est le même décor que l’on trouve chez Ousmane Guèye qui gère un espace depuis des années. Mais seulement, chez ce dernier, l’heure des affluences, c’est surtout la nuit. « Certes mon cyber est vide, mais dans la nuit, d’autres personnes feront la queue. Pendant le jour, les personnes sont en activité », indique-t-il. Ousmane dépense 80.000 F à 150.000 F pour ses factures d’électricité. Mais, malgré ce montant, qui peut paraître colossal aux yeux de certains, il estime qu’il s’en tire à bon compte. « Les cyberespaces sont rentables. On fait des bénéfices. C’est pour cela que les salles de connexion fleurissent un peu partout à Dakar », note-t-il. Dans son cyber l’accès à tous les sites est permis sauf aux enfants, nous assure-t-il.

IDRISSA SANE

5Source : Le Soleil 30 aout 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4254/4591 Régulation des télécoms
  • 350/4591 Télécentres/Cybercentres
  • 3138/4591 Economie numérique
  • 1601/4591 Politique nationale
  • 4591/4591 Fintech
  • 603/4591 Noms de domaine
  • 1653/4591 Produits et services
  • 1402/4591 Faits divers/Contentieux
  • 730/4591 Nouveau site web
  • 4366/4591 Infrastructures
  • 1638/4591 TIC pour l’éducation
  • 180/4591 Recherche
  • 249/4591 Projet
  • 2819/4591 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4591 Sonatel/Orange
  • 1568/4591 Licences de télécommunications
  • 268/4591 Sudatel/Expresso
  • 957/4591 Régulation des médias
  • 1222/4591 Applications
  • 997/4591 Mouvements sociaux
  • 1519/4591 Données personnelles
  • 124/4591 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4591 Mouvement consumériste
  • 364/4591 Médias
  • 649/4591 Appels internationaux entrants
  • 1416/4591 Formation
  • 104/4591 Logiciel libre
  • 1823/4591 Politiques africaines
  • 821/4591 Fiscalité
  • 168/4591 Art et culture
  • 571/4591 Genre
  • 1457/4591 Point de vue
  • 986/4591 Commerce électronique
  • 1508/4591 Manifestation
  • 319/4591 Presse en ligne
  • 128/4591 Piratage
  • 206/4591 Téléservices
  • 842/4591 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4591 Environnement/Santé
  • 320/4591 Législation/Réglementation
  • 338/4591 Gouvernance
  • 1728/4591 Portrait/Entretien
  • 146/4591 Radio
  • 681/4591 TIC pour la santé
  • 269/4591 Propriété intellectuelle
  • 58/4591 Langues/Localisation
  • 1036/4591 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4591 Téléphonie
  • 192/4591 Désengagement de l’Etat
  • 974/4591 Internet
  • 118/4591 Collectivités locales
  • 387/4591 Dédouanement électronique
  • 994/4591 Usages et comportements
  • 1032/4591 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4591 Audiovisuel
  • 2722/4591 Transformation digitale
  • 387/4591 Affaire Global Voice
  • 155/4591 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4591 Service universel
  • 666/4591 Sentel/Tigo
  • 176/4591 Vie politique
  • 1473/4591 Distinction/Nomination
  • 34/4591 Handicapés
  • 678/4591 Enseignement à distance
  • 642/4591 Contenus numériques
  • 595/4591 Gestion de l’ARTP
  • 178/4591 Radios communautaires
  • 1662/4591 Qualité de service
  • 431/4591 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4591 SMSI
  • 454/4591 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4591 Innovation/Entreprenariat
  • 1328/4591 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4591 Internet des objets
  • 170/4591 Free Sénégal
  • 332/4591 Intelligence artificielle
  • 198/4591 Editorial
  • 18/4591 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous