OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Février 2021 > Les Conseils des ministres par visioconférence ne se déroulent pas sur Internet

Les Conseils des ministres par visioconférence ne se déroulent pas sur Internet

dimanche 7 février 2021

Portrait/Entretien

Depuis quelques temps le Conseil des ministres se déroule en mode visioconférence. Coronavirus oblige ! Mais, l’enjeu majeur reste la sécurisation des données gouvernementales. En aucune manière, elles ne doivent transiter dans n’importe quel réseau.

C’est l’avis du Directeur de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Cheikh Bakhoum. Invité à l’émission le Jury du Dimanche (JDD), ce 7 février 2021, M. Bakhoum déclare que pour des raisons de sécurité, le Conseil des ministres, même par visioconférence, ne se déroule pas sur internet.

« Le Conseil des ministres est la réunion la plus solennelle de notre République. C’est également une réunion secrète. Donc, il fallait imaginer un dispositif qui puisse permettre de tenir cette rencontre, au plus haut sommet de l’Etat, avec toute la sécurité requise. On pouvait aller sur des outils dont la propriété est au niveau des entreprises Américaines, Chinoises ou d’autres, mais nous avons pris l’option d’avoir des outils in house », a-t-il déclaré. Selon lui, le premier aspect lié à la sécurité du Conseil des ministres était de ne pas le faire passer sur internet.

« Il se passe sur l’intranet administratif. Les données passent sur la fibre optique qui connecte l’ensemble des bâtiments où sont présents nos ministres. Nous avons mis un dispositif dans chaque structure pour pouvoir superviser tous les flux qui entrent et qui sortent. Ce sont des dispositifs de derrière génération que nous avons mis en place, des visioconférences, avec une qualité d’image extraordinaire. C’est un peu au-dessus de la visioconférence qu’on a l’habitude de voir avec des entreprises comme Zoom et d’autres outils qui sont aujourd’hui utilisés par le public », précise Bakhoum.

Macky, le meilleur profil digital

Selon le Directeur de l’ADIE, les autorités étatiques sont très digitales. Le chef de l’Etat en premier lieu. D’ailleurs, renseigne Cheikh Bakhoum, contrairement à ses adversaires, Macky Sall a l’un des meilleurs profils sur les plateformes digitales. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. « Avant même qu’on arrive au pouvoir, le Président était le seul candidat qui disposait de plateforme digitale. Cela a beaucoup contribué à son élection. Aujourd’hui, en tant que président de la République, on constate que c’est l’un des meilleurs profils sur les réseaux sociaux. Mais également, le Conseil des ministres a été dématérialisé depuis longtemps. Vous voyez à la table du Conseil ministres des tablettes où sont répertoriés les dossiers qui doivent être à l’ordre du jour. Le président lui-même utilise ses dispositifs », informe-t-il.

Le télétravail en attente de législation

Concernant le télétravail, Cheikh Bakhoum estime que c’est une alternative irréversible. Seulement, il nécessite un encadrement. C’est-à-dire un cadre réglementaire qui va définir les vrais contours du télétravail. « Nous devons gérer l’aspect législatif. Le télétravail est aujourd’hui une option qui est donnée à des agents de l’Etat. Mais, ce n’est pas encadré. Dans beaucoup de pays, le télétravail est encadré. En France, on a vu le Premier ministre dire qu’il est permis aux agents de l’administration de faire du télétravail pendant deux ou trois jours dans la semaine. Le Sénégal n’a pas encore légiféré à ce niveau. Parce que, pour le télétravail, il faudrait être en mesure de contrôler la production qui est effectuée par l’agent. Ce qui veut dire qu’il faudrait un certain nombre de dispositifs. À ce niveau, le gouvernement est en pleine réflexion pour encadrer cette activité et la mettre dans le code du travail », révèle Cheikh Bakhoum.

(Source : Social Net Link, 7 février 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4325/5036 Régulation des télécoms
  • 362/5036 Télécentres/Cybercentres
  • 3300/5036 Economie numérique
  • 1852/5036 Politique nationale
  • 5036/5036 Fintech
  • 519/5036 Noms de domaine
  • 1761/5036 Produits et services
  • 1517/5036 Faits divers/Contentieux
  • 739/5036 Nouveau site web
  • 4652/5036 Infrastructures
  • 1707/5036 TIC pour l’éducation
  • 239/5036 Recherche
  • 244/5036 Projet
  • 3396/5036 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1836/5036 Sonatel/Orange
  • 1599/5036 Licences de télécommunications
  • 283/5036 Sudatel/Expresso
  • 935/5036 Régulation des médias
  • 1265/5036 Applications
  • 1026/5036 Mouvements sociaux
  • 1594/5036 Données personnelles
  • 130/5036 Big Data/Données ouvertes
  • 603/5036 Mouvement consumériste
  • 363/5036 Médias
  • 644/5036 Appels internationaux entrants
  • 1563/5036 Formation
  • 90/5036 Logiciel libre
  • 1971/5036 Politiques africaines
  • 939/5036 Fiscalité
  • 172/5036 Art et culture
  • 587/5036 Genre
  • 1621/5036 Point de vue
  • 1016/5036 Commerce électronique
  • 1470/5036 Manifestation
  • 316/5036 Presse en ligne
  • 125/5036 Piratage
  • 205/5036 Téléservices
  • 905/5036 Biométrie/Identité numérique
  • 314/5036 Environnement/Santé
  • 327/5036 Législation/Réglementation
  • 336/5036 Gouvernance
  • 1757/5036 Portrait/Entretien
  • 146/5036 Radio
  • 785/5036 TIC pour la santé
  • 268/5036 Propriété intellectuelle
  • 58/5036 Langues/Localisation
  • 1044/5036 Médias/Réseaux sociaux
  • 1936/5036 Téléphonie
  • 195/5036 Désengagement de l’Etat
  • 1059/5036 Internet
  • 121/5036 Collectivités locales
  • 383/5036 Dédouanement électronique
  • 1093/5036 Usages et comportements
  • 1045/5036 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 557/5036 Audiovisuel
  • 3067/5036 Transformation digitale
  • 386/5036 Affaire Global Voice
  • 160/5036 Géomatique/Géolocalisation
  • 333/5036 Service universel
  • 668/5036 Sentel/Tigo
  • 179/5036 Vie politique
  • 1532/5036 Distinction/Nomination
  • 36/5036 Handicapés
  • 695/5036 Enseignement à distance
  • 806/5036 Contenus numériques
  • 586/5036 Gestion de l’ARTP
  • 194/5036 Radios communautaires
  • 1695/5036 Qualité de service
  • 443/5036 Privatisation/Libéralisation
  • 137/5036 SMSI
  • 488/5036 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2773/5036 Innovation/Entreprenariat
  • 1340/5036 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5036 Internet des objets
  • 174/5036 Free Sénégal
  • 626/5036 Intelligence artificielle
  • 202/5036 Editorial
  • 23/5036 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous