OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Juillet > Les banques africaines doivent investir dans les technologies orientées clients

Les banques africaines doivent investir dans les technologies orientées clients

dimanche 15 juillet 2012

Applications

Les banques ouest-africaines qui souhaitent évoluer de façon prospère, devraient se concentrer sur la satisfaction des besoins des consommateurs. Pour y parvenir, elles doivent investir sans compter sur les technologies.

Nombre de nos banques africaines ont des systèmes d’informations trop archaïques. Au Sénégal par exemple qui, en Afrique de l’Ouest fait partie des pays accueillant la plus grande diversité d’institutions bancaires, on constate encore trop d’opérations manuelles accroissant les risques opérationnels, réduisant l’efficacité et occasionnant trop d’abus.

De nouveaux investissements technologiques aideraient les banques à élargir leur champ d’application et à adopter de nouvelles méthodes opérationnelles.

Il faut plus de technologie mais en tenant compte de l’importance de l’interaction humaine. Les banques africaines doivent davantage tenir compte des besoins de leurs clients. A partir de là, elles doivent élaborer et proposer des solutions sur mesure.

Cela passe aussi par l’accessibilité web des services bancaires à leurs clients.

Aujourd’hui, 15 juillet 2012, j’ai testé les sites de trois banques ouest-africaines : Ecobank, UBA et BOA.

Sur les trois sites, l’espace client sécurisé d’Ecobank est le seul à fonctionner directement. Celui de la BOA renvoyant vers une plateforme commune après au moins trois clics incertains, sur laquelle au bout de deux minutes de décortication des différents liens, je ne sais toujours pas quoi faire, ni à quels services j’ai accès… Quant au portail UBA, c’est tout simplement une page d’erreur qui s’affiche quand on essaie d’utiliser des services bancaires par internet… Comme cela, au moins pas de perte de temps.

Ces constats sont vraiment décevants. Il est impératif que les banques africaines prennent conscience de l’importance de la technologie orientée clients. Surtout qu’il y a de plus en plus d’Africains formés et expérimentés dans les nouvelles technologies.

L’Afrique de l’Ouest compte une population d’environ 300 millions de personnes, dont quelques 80% n’ont pas accès aux banques. Le mise en place rapide de systèmes bancaires électroniques adaptés et orientés clients pourrait donner l’opportunité aux banques d’étendre leur portée.

Les banques peuvent adapter leurs services aux innovations technologiques existantes utilisées massivement par le client. Si par exemple, une banque propose des services sur des gadgets existants, sa capacité à atteindre les clients sera grandement améliorée. Les comportements ont changé, et les banques africaines doivent également changer si elles souhaitent conserver leurs marchés.
Toute banque qui ne pense pas client, n’a pas de place pour survivre dans les années à venir.

Les services bancaires mobiles pourraient être utilisés pour atteindre les personnes qui ne disposent pas de comptes bancaires dans les communautés rurales. Il est également important de définir un nouveau rôle pour les caissiers de banque.

Il y a vingt ans, on n’entrait dans une banque que pour payer en espèces et retirer de l’argent ou demander un prêt à la banque. Aujourd’hui, nous avons d’autres produits et assurances bancaires comme le paiement mobile, pour lesquels les caissiers doivent prendre des décisions instantanées.

En plus d’une transformation des technologies bancaires, il faut donc penser à une transformation des ressources humaines des banques africaines.

Amar Burris

(Source : Afro Business 360, juillet 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4385/5163 Régulation des télécoms
  • 363/5163 Télécentres/Cybercentres
  • 3372/5163 Economie numérique
  • 1898/5163 Politique nationale
  • 5163/5163 Fintech
  • 524/5163 Noms de domaine
  • 1806/5163 Produits et services
  • 1533/5163 Faits divers/Contentieux
  • 748/5163 Nouveau site web
  • 4725/5163 Infrastructures
  • 1744/5163 TIC pour l’éducation
  • 243/5163 Recherche
  • 244/5163 Projet
  • 3484/5163 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1868/5163 Sonatel/Orange
  • 1628/5163 Licences de télécommunications
  • 286/5163 Sudatel/Expresso
  • 943/5163 Régulation des médias
  • 1281/5163 Applications
  • 1035/5163 Mouvements sociaux
  • 1626/5163 Données personnelles
  • 131/5163 Big Data/Données ouvertes
  • 613/5163 Mouvement consumériste
  • 364/5163 Médias
  • 651/5163 Appels internationaux entrants
  • 1594/5163 Formation
  • 91/5163 Logiciel libre
  • 2020/5163 Politiques africaines
  • 957/5163 Fiscalité
  • 173/5163 Art et culture
  • 590/5163 Genre
  • 1652/5163 Point de vue
  • 1024/5163 Commerce électronique
  • 1493/5163 Manifestation
  • 321/5163 Presse en ligne
  • 126/5163 Piratage
  • 210/5163 Téléservices
  • 923/5163 Biométrie/Identité numérique
  • 322/5163 Environnement/Santé
  • 334/5163 Législation/Réglementation
  • 342/5163 Gouvernance
  • 1785/5163 Portrait/Entretien
  • 149/5163 Radio
  • 801/5163 TIC pour la santé
  • 273/5163 Propriété intellectuelle
  • 58/5163 Langues/Localisation
  • 1067/5163 Médias/Réseaux sociaux
  • 1974/5163 Téléphonie
  • 197/5163 Désengagement de l’Etat
  • 1079/5163 Internet
  • 126/5163 Collectivités locales
  • 388/5163 Dédouanement électronique
  • 1111/5163 Usages et comportements
  • 1061/5163 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 566/5163 Audiovisuel
  • 3145/5163 Transformation digitale
  • 387/5163 Affaire Global Voice
  • 163/5163 Géomatique/Géolocalisation
  • 340/5163 Service universel
  • 675/5163 Sentel/Tigo
  • 182/5163 Vie politique
  • 1546/5163 Distinction/Nomination
  • 36/5163 Handicapés
  • 705/5163 Enseignement à distance
  • 828/5163 Contenus numériques
  • 591/5163 Gestion de l’ARTP
  • 196/5163 Radios communautaires
  • 1712/5163 Qualité de service
  • 450/5163 Privatisation/Libéralisation
  • 139/5163 SMSI
  • 495/5163 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2825/5163 Innovation/Entreprenariat
  • 1355/5163 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5163 Internet des objets
  • 174/5163 Free Sénégal
  • 654/5163 Intelligence artificielle
  • 202/5163 Editorial
  • 30/5163 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous