Les avantages du « Point d’échange Internet » mis en exergue
mardi 29 août 2017
Le point d’échange Internet du Sénégal permettra non seulement de maintenir le trafic destiné à des services qui sont hébergés localement, mais aussi d’obtenir des services de qualité et une réduction du coût d’Internet, a soutenu mardi à Dakar, le directeur des télécommunications, Modou Mamoune Ngom.
Il intervenait lors de la cérémonie de lancement du programme ‘’point d’échange Internet du Sénégal’’.
Ce projet ’’émane d’un besoin de souveraineté nationale dans ce domaine, compte tenu de l’impact attendu avec la mise en place de ce programme dans le cadre du plan Sénégal numérique à l’horizon 2025’’, a t-il souligné.
Selon lui, ’’des actes majeurs par rapport aux réseaux et services numériques et à la promotion des industries numérique ont connu une avancée significative’’.
Selon le président du conseil d’administration du point d’échange Internet du Sénégal (SENIX), Cheikh Bakhoum, ce programme représente ’’un atout majeur’’ pour le développement du pays dans plusieurs domaines.
Des mesures ont été prises pour ’’faciliter l’accès à Internet sans conséquences’’, a t-il assuré, soulignant que cette première au Sénégal est ’’le fruit d’un engagement sans faille’’ des acteurs des différents domaines de développement.
Le représentant de l’Union africaine (UA), Moctar Yedalli, a relevé que 75 % de l’ensemble des transactions et des ventes au niveau du commerce international ont été influencés part Internet.
’’Grâce à l’Internet, on peut aborder la santé, l’agriculture, la formation, l’éducation d’une autre façon’’, a t-il dit, ajoutant que ce programme est une plateforme d’échanges et de transactions entre l’ensemble des acteurs économiques.
Selon lui, l’Internet représente l’unique opportunité pour l’Afrique de rattraper le reste du monde dans différents domaines de développement’’.
‘’L’Internet pourrait être utilisé comme un objet de domination numérique’’, a fait valoir M. Yedalli avant d’ajouter la nécessité d’avoir une protection des domaines professionnels, des transactions nationales et une souveraineté numérique.
Dans la même perspective, le représentant de l’UA a noté que l’Afrique ne devrait pas rater cette 4ème révolution.
(Source : APS, 29 août 2017)