OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Février > Le taux de pénétration du mobile en Afrique devrait osciller entre 10 et 20 (…)

Le taux de pénétration du mobile en Afrique devrait osciller entre 10 et 20 pour cent en 2010, selon un chercheur.

vendredi 10 février 2006

Téléphonie

Le taux de pénétration du téléphone mobile en Afrique devrait osciller entre 10 et 20 pour cent en 2010, contre 6 pour cent en 2003, a estimé José Do-Nascimento, enseignant-chercheur à l’université Paris-XI.

‘’Le taux de pénétration du mobile en Afrique devrait être en 2010 entre 10 et peut-être 20 pour cent, contre 6 pour cent en 2003’’, a notamment indiqué M. Do-Nascimento dans un chapitre sur ‘’le développement du téléphone portable en Afrique’’ et contenu dans un ouvrage collectif.

Coordonné par Djilali Benamrane, Bruno Jaffré et François-Xavier Verschave, l’ouvrage qui porte sur ’’les télécommunications entre biens publics et marchandises’’, a été publié en 2005 aux éditions Charles Léopold Mayer.

Citant ainsi le rapport 2004 de l’Union internationale télégraphique (UIT) où il travaille par ailleurs, il a noté que ‘‘le marché africain du cellulaire est celui qui a le plus rapidement augmenté depuis cinq ans par rapport aux autres régions du monde’’.

Selon lui, le nombre d’abonnés en Afrique a augmenté de plus de 1000 pour cent entre 1998 et 2003, pour atteindre 51,8 millions.

Il a, depuis longtemps, dépassé celui des lignes fixes qui était de 25,1 millions à la fin de l’année 2003, a-t-il ajouté, notant que la pénétration du mobile y était de 6,2 pour cent à la même époque, contre 3 pour cent pour la téléphonie fixe.

Pour illustrer l’ampleur de cette avancée du cellulaire, Do-Nascimento indique qu’à la fin de l’année 2002, la demande était si forte au Nigeria que ‘’les opérateurs n’ont pu y répondre’’ et étaient contraints de suspendre les nouveaux forfaits prépayés pendant presque six mois du fait que les réseaux étaient surchargés.

Cette entrée en puissance du téléphone portable dans le continent africain trouve son explication dans ce qu’il a appelé des ‘’vecteurs économiques’’, relatifs notamment à la ‘’déréglementation mondiale’’ du marché des télécommunications et à l’adaptation des opérateurs au profil du consommateur africain.

Le premier aspect — la déréglementation du marché du portable — est considéré comme le ‘’facteur déclenchant’’ du développement du téléphone mobile en Afrique.

Do-Nascimento attribue cette effervescence aux changements technologiques et à la mondialisation des réseaux qui, à leur tour, ont appelé des politiques de libéralisation.

Ces mesures d’accompagnement s’effectuent en trois étapes, commente-t-il. D’abord aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Japon au début années 80, ensuite dans les années 90, au niveau régional (Europe), puis à l’échelle mondiale (Asie-Océanie, Amériques, Afrique).

A la différence de certaines zones du monde où cette libéralisation correspondait à une ‘’décision souveraine’’, en Afrique, elle a été imposée par les institutions de Bretton Woods. Ce, notamment par le biais du ‘’linkage financier’’ (prêt contre mesures de libéralisation), dans le cadre des programmes d’ajustement structurels, indique le chercheur.

José Do-Nascimento, également juriste et politologue, mène des recherches sur les enjeux juridiques de la société de l’information et sur les dynamiques du changement en Afrique subsaharienne.

(Source : APS, 10 février 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4452/4766 Régulation des télécoms
  • 358/4766 Télécentres/Cybercentres
  • 3262/4766 Economie numérique
  • 1718/4766 Politique nationale
  • 4752/4766 Fintech
  • 535/4766 Noms de domaine
  • 1749/4766 Produits et services
  • 1448/4766 Faits divers/Contentieux
  • 751/4766 Nouveau site web
  • 4766/4766 Infrastructures
  • 1656/4766 TIC pour l’éducation
  • 186/4766 Recherche
  • 244/4766 Projet
  • 3154/4766 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1756/4766 Sonatel/Orange
  • 1606/4766 Licences de télécommunications
  • 274/4766 Sudatel/Expresso
  • 948/4766 Régulation des médias
  • 1305/4766 Applications
  • 1019/4766 Mouvements sociaux
  • 1557/4766 Données personnelles
  • 129/4766 Big Data/Données ouvertes
  • 604/4766 Mouvement consumériste
  • 359/4766 Médias
  • 646/4766 Appels internationaux entrants
  • 1609/4766 Formation
  • 125/4766 Logiciel libre
  • 1922/4766 Politiques africaines
  • 935/4766 Fiscalité
  • 169/4766 Art et culture
  • 580/4766 Genre
  • 1687/4766 Point de vue
  • 986/4766 Commerce électronique
  • 1613/4766 Manifestation
  • 324/4766 Presse en ligne
  • 127/4766 Piratage
  • 213/4766 Téléservices
  • 891/4766 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4766 Environnement/Santé
  • 325/4766 Législation/Réglementation
  • 339/4766 Gouvernance
  • 1835/4766 Portrait/Entretien
  • 163/4766 Radio
  • 704/4766 TIC pour la santé
  • 306/4766 Propriété intellectuelle
  • 59/4766 Langues/Localisation
  • 1210/4766 Médias/Réseaux sociaux
  • 1968/4766 Téléphonie
  • 192/4766 Désengagement de l’Etat
  • 1048/4766 Internet
  • 114/4766 Collectivités locales
  • 405/4766 Dédouanement électronique
  • 1116/4766 Usages et comportements
  • 1024/4766 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4766 Audiovisuel
  • 3046/4766 Transformation digitale
  • 382/4766 Affaire Global Voice
  • 152/4766 Géomatique/Géolocalisation
  • 395/4766 Service universel
  • 662/4766 Sentel/Tigo
  • 177/4766 Vie politique
  • 1506/4766 Distinction/Nomination
  • 38/4766 Handicapés
  • 688/4766 Enseignement à distance
  • 682/4766 Contenus numériques
  • 584/4766 Gestion de l’ARTP
  • 179/4766 Radios communautaires
  • 1720/4766 Qualité de service
  • 424/4766 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4766 SMSI
  • 504/4766 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2778/4766 Innovation/Entreprenariat
  • 1337/4766 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4766 Internet des objets
  • 173/4766 Free Sénégal
  • 688/4766 Intelligence artificielle
  • 194/4766 Editorial
  • 28/4766 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous