Le Synpics veut un organe régulateur fort pour remplacer le CNRA
jeudi 18 mars 2021
Le Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics), va procéder à la rédaction d’un mémorandum pour la réforme de la presse, afin de pousser l’Etat à mettre en place un organe régulateur des médias fort pour remplacer le CNRA. « D’abord, le plan d’actions, est de procéder à la rédaction d’un mémorandum fort.
Un mémorandum dans lequel nous allons répertorier tous les points de réforme qu’il faut impérativement mener afin de restaurer la confiance du public par rapport aux médias, parce qu’il y a beaucoup de dérives. Ces réformes permettront à l’Etat de prendre ses responsabilités afin que certains entités longtemps en attente puissent être mises en place », a expliqué Bamba Kassé, Secrétaire général du Synpics. Avant d’ajouter « ensuite, ces réformes visent à mettre l’Etat devant ses responsabilités afin que certaines entités qui étaient pensées depuis très longtemps puissent maintenant être mises en place. La première entité est l’organe de régulation. Parce qu’aucun secteur au monde ne peut rester sans norme.
Même si la presse, c’est la liberté, on ne peut pas laisser tout un secteur sans norme. Donc, il faut un organe fort de régulation qui remplace le CNRA et sera à même de réguler l’activité journalistique dans ce pays ». Et le Secrétaire général du Synpics a fait savoir qu’un ‘’Sit-in’’ est prévu avec toutes les forces vives de la Nation mais, reste à fixer la date. « Un Sit-in est prévu mais nous n’avons pas encore fixés la date.
Dans les normes, ça devrait se tenir avant la fin de ce mois. Nous sommes toujours en négociation pour trouver la meilleure date parce qu’on le veut participatif et non un Sit-in corporatiste. En fait, nous voulons qu’il s’agisse d’un rassemblement au cours duquel on aura toutes les forces vives de la Nation, y compris les politiques, qui viendront marteler avec nous, l’obligation et la nécessité, au Sénégal d’avoir ce qu’on n’appelle « une liberté d’expression libre ».
Barthélemy Coly
(Source : Sud Quotidien, 18 mars 2021)