OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juin 2025 > Le SISAG, un nouvel outil pour piloter l’action publique en RDC

Le SISAG, un nouvel outil pour piloter l’action publique en RDC

vendredi 20 juin 2025

Transformation digitale

Face aux retards persistants dans l’exécution des politiques publiques et au manque de transparence dans l’administration, le gouvernement congolais mise sur le numérique. Avec le SISAG, il espère moderniser le suivi de son action et renforcer la redevabilité.

La République démocratique du Congo s’apprête à lancer, au troisième trimestre 2025, un Système d’information de suivi des actions gouvernementales baptisé SISAG. Ce dispositif technologique vise à centraliser et actualiser en temps réel l’ensemble des données liées à la mise en œuvre des projets prioritaires portés par l’exécutif.

Conçu pour renforcer la rigueur et la réactivité dans l’exécution des projets publics, le SISAG introduit plusieurs fonctionnalités stratégiques, parmi lesquelles : la visualisation en temps réel de l’état d’avancement des projets grâce à des tableaux de bord dynamiques ; la génération automatique d’alertes en cas de retard ou de blocage ; la centralisation des données entre les ministères ; et l’interconnexion avec des institutions clés pour assurer la fiabilité et la fluidité des informations.

L’outil repose sur une interopérabilité avec des institutions telles que l’Institut national de la statistique (INS), le Secrétariat national de renforcement des capacités (SENAREC) ou encore l’Agence pour le développement du numérique (ADN), assurant une circulation fluide et fiable des données.

Le système est soutenu par une Unité technique spécialisée, l’USAG, chargée de coordonner les ministères, de compiler les données et de produire des recommandations fondées sur des analyses objectives. Ce dispositif entend améliorer la reddition de comptes et doter le gouvernement d’un outil d’aide à la décision plus efficace.

Un outil au service du PAG 2024–2028

Ce virage numérique s’inscrit dans le cadre du Programme d’actions du gouvernement (PAG) pour la période 2024–2028, récemment adopté par les autorités congolaises. Ce programme ambitionne d’ancrer l’action publique dans une logique de performance, avec des indicateurs clairs, des objectifs quantifiables et une obligation de résultats.

Le SISAG vient ainsi renforcer l’alignement entre les ambitions politiques et les moyens technologiques, en assurant un suivi minutieux des engagements pris, tout en facilitant une évaluation continue des résultats. Il représente un levier clé pour accélérer les investissements publics, améliorer la coordination interministérielle et renforcer la transparence dans la gestion des ressources.

Une démarche inspirée de modèles internationaux

La RDC s’inspire ainsi d’initiatives mises en œuvre dans d’autres pays africains. Le Rwanda, par exemple, utilise depuis plusieurs années un système de performance basé sur des contrats d’objectifs annuels appelé Imihigo. Le Bénin, de son côté, s’appuie sur l’outil MPAT pour évaluer la performance des ministères. Ces expériences ont démontré que, bien conçus, ces mécanismes peuvent améliorer la redevabilité et dynamiser l’action publique.

Une fois le SISAG pleinement opérationnel, l’exécutif congolais prévoit son extension progressive aux administrations provinciales, pour assurer un suivi plus granulaire des projets locaux. À terme, cet outil pourrait aussi intégrer un volet de transparence publique, en ouvrant une partie des données au public afin d’accroître la confiance des citoyens dans l’action publique. Mais pour que cette ambition se concrétise, il faudra assurer un déploiement rigoureux, un pilotage politique soutenu et une appropriation durable par l’ensemble des acteurs concernés.

Samira Njoya

(Source : Agence Ecofin, 20 juin 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2048/2226 Régulation des télécoms
  • 173/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1531/2226 Economie numérique
  • 790/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 251/2226 Noms de domaine
  • 812/2226 Produits et services
  • 691/2226 Faits divers/Contentieux
  • 359/2226 Nouveau site web
  • 2164/2226 Infrastructures
  • 802/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1386/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2226 Sonatel/Orange
  • 772/2226 Licences de télécommunications
  • 132/2226 Sudatel/Expresso
  • 460/2226 Régulation des médias
  • 599/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 756/2226 Données personnelles
  • 60/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2226 Mouvement consumériste
  • 179/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 700/2226 Formation
  • 45/2226 Logiciel libre
  • 835/2226 Politiques africaines
  • 406/2226 Fiscalité
  • 83/2226 Art et culture
  • 284/2226 Genre
  • 762/2226 Point de vue
  • 478/2226 Commerce électronique
  • 696/2226 Manifestation
  • 156/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 103/2226 Téléservices
  • 416/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2226 Environnement/Santé
  • 155/2226 Législation/Réglementation
  • 167/2226 Gouvernance
  • 816/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 336/2226 TIC pour la santé
  • 146/2226 Propriété intellectuelle
  • 29/2226 Langues/Localisation
  • 507/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 484/2226 Internet
  • 57/2226 Collectivités locales
  • 188/2226 Dédouanement électronique
  • 495/2226 Usages et comportements
  • 523/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1360/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 75/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 726/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 336/2226 Enseignement à distance
  • 318/2226 Contenus numériques
  • 293/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 798/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 223/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 171/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 8/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous