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Le Sénégal valide sa stratégie pour le passage au numérique

samedi 26 janvier 2013

Télévision/Radio numérique terrestre

Les professionnels de l’audiovisuel, les régulateurs et d’autres composantes ont validé, hier, la stratégie nationale du passage de l’audiovisuel analogique au numérique d’ici juin 2015. La rencontre était présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Mamadou Abdoulaye Dièye.

Que gagne le Sénégal en passant de l’audiovisuelle analogique au numérique ? Beaucoup de choses au regard des explications de Malick Ndiaye, coordonnateur du Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique du Sénégal (Cnn). Dans son intervention, M. Ndiaye a rappelé toutes les compétences qui ont travaillé à produire ce document qui fait un diagnostic de ce que sera cette mutation technologique pour les acteurs et les populations.

De fait, les gains seront importants tant dans la qualité des programmes télés et aussi de meilleures caractères visuels et d’écoute. Il y aura également la signalétique pour les programmes interdits aux mineurs ainsi que de nouveaux services de la télécommunication comme la technologie 4 G (4ème génération). La grande bataille, ce sera aussi celle de la diversité et la qualité dans les contenus de nos télévisions. Dans un diagnostic présenté, il y est mis en exergue la qualité des programmes télé qui demeure problématique. C’est pourquoi, pense M. Ndiaye, avec l’avènement du numérique, les médias seront obligés d’avoir des contenus de qualité sinon il leur sera difficile de survivre à la férocité de la concurrence.

Le passage au numérique a un coût : plus de 45 milliards de FCfa dans le budget prévisionnel pour le renouvellement du matériel, la mise à niveau des ressources humaines devant travailler dans ce secteur. Mais de l’avis de M. Ndiaye, il faudrait penser à décloisonner et mettre en place une structure avec un partenariat public-privé qui ne s’occupera que du transport et de la diffusion des programmes et laisser aux radios et télédiffuseurs ce travail de création de contenus. Mme Diop Blondin de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) l’a dit, les phases d’études terminées et en attendant les dernières enquêtes, il faut y aller et commencer le basculement de l’analogique au numérique.

« L’Etat tiendra ses engagements »

Une opportunité qu’il faudra saisir, a souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Mamadou Abdoulaye Dièye. Celui-ci mise sur le développement d’une véritable économie du numérique porteur de croissance. Dans le listing des opportunités, le ministre a évoqué l’apport de cette nouvelle technologie qui va engendrer plus de chaînes télé et radio en haute définition, une meilleure offre de programmes, une économie d’énergie et de spectres de fréquences, une bonne couverture du territoire ainsi que le développement de la téléphonie mobile et l’Internet à haut débit pour les zones les plus lointaines.

Fort de ce constat, le ministre a soutenu qu’il était fini le temps de la réflexion. Il reste la mise en œuvre de cette politique, dans un calendrier restreint afin d’être dans les temps d’ici 2015. Avec le numérique et les programmes à fortes doses locales qui vont naître, « nous osons espérer que la télévision sera le garant de la défense de nos valeurs car, de plus en plus, dans nos familles, le petit écran supplée les parents ».
Dans ce même ordre d’idées, C. Bèye voit dans cette évolution technologique la nécessité de renforcer la citoyenneté par le truchement des programmes riches que pourraient proposer les médias. La préoccupation est partagée avec la présidente de la commission communication et culture de l’Assemblée nationale, Haoua Dia Thiam, pour qui, en tant que parlementaire au service des mandants, il sera important de savoir les différents contenus que vont recevoir les populations.
Pour le député, « avec le numérique qui verra des centaines de chaînes débarquer dans les foyers, il faudra aussi travailler à la préservation de nos valeurs et tenir compte de nos réalités ». Qu’il s’agisse de Mouhamadou Bamba Niang, directeur de Cabinet du président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, (Cnra) ou encore d’Ibrahima Wade de la Stratégie de croissance accélérée, le constat a été le même. Tout en soulignant la dynamique qui a permis la confection de ce document, il faudra, de leur point de vue, travailler à ce que le numérique soit pourvoyeur d’une certaine plus-value pouvant impacter sur le développement du pays.

Il faudra aussi réfléchir, selon M. Mouhamadou Bamba Niang, sur la définition d’une nouvelle frontière quant à la régulation. Le Sénégal devra aussi, dans le cadre de cette évolution, respecter les normes édictées par les organismes mondiaux des télécommunications. La représentante de l’Artp a rappelé la nécessité de respecter les règles afin que l’intégration au niveau mondial puisse se faire sans accrocs. Tandis que, pour sa part, le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), M. Khassoum Wone, a évoqué le travail du gouvernement quant à la mobilisation des infrastructures.

Amadou Maguette Ndaw

(Source : Le Soleil, 26 janvier 2013)

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