Le Sénégal peut réussir le passage à la télévision numérique avant 2015
mardi 24 mai 2011
Le Sénégal peut réussir son passage de la télévision analogique au numérique avant la date limite de 2015, a estimé mardi, Malick Ndiaye, coordonnateur du Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique du Sénégal (CNN).
‘’Nous avons un agenda qui doit nous permettre de réaliser ce passage-là avant la date fixée en 2015. Le comité national est en train de travailler là-dessus’’, a-t-il notamment dit.
Selon Malick Ndiaye, ’’environ 120 experts sénégalais des domaines de l’audiovisuel, des télécommunications, des TIC, du droit sont en train de travailler sur le projet de passage de l’analogie au numérique qui sera soumis au gouvernement’’.
Le coordonnateur du CNN s’exprimait à l’ouverture du séminaire de deux jours sur ‘’La dimension juridique et économique du passage au numérique du secteur de l’audiovisuel’’.
Des experts juridiques et économiques, des professionnels de l’audiovisuel public et privé, des autorités de régulation ainsi que différents autres acteurs des technologies de l’information et de la communication sénégalais participent à ce séminaire qui bénéficie du soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
’’L’impact du passage de l’analogie au numérique est énorme. Il y a un impact juridique, technique et au niveau des populations. Les télévisions qui devront permettre de regarder ces nouveaux programmes doivent être adaptées avec des boitiers’’, a expliqué Malick Ndiaye.
Pour cela, a t-il il indiqué ’’on devrait outiller les populations pour acquérir ces nouveaux équipements’’. ‘’Avant, on utilisait une fréquence pour une télévision. Aujourd’hui, avec le numérique c’est une fréquence pour plusieurs télévisions. Ça signifie que plusieurs télévisions vont partager les mêmes ressources de fréquences’’, a noté le coordonnateur du CNN.
Le gouvernement sénégalais a mis en place un Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique (CNN), impliquant les structures audiovisuelles, les acteurs des télécommunications, d’Internet et de l’informatique, les autorités de régulation, les pouvoirs publics et les populations.
(Source : APS, 24 mai 2011)