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Le Sénégal innove par le mobile

lundi 29 avril 2013

Téléphonie

Le Sénégal a su prendre le virage du mobile en se positionnant à la pointe des usages innovants, notamment dans le m-banking et dans les services publics.

Fin 2012, le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Sénégal avoisinait les 90% selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, soit près de 11 millions d’abonnements pour une population totale de près de 13 millions.

Un accès facile au mobile

Les opérateurs ont tout fait pour qu’un maximum de personnes accède à la téléphonie mobile. En premier lieu, grâce au système du pré-payé sans engagement, il est possible d’acheter une carte SIM pour quelques euros (3-4 €) d’obtenir un numéro de téléphone puis d’acheter des cartes pré-payées, ou même des unités pour quelques centimes d’euros, directement dans la rue. De fait, l’offre de téléphonie mobile, adossée à une diffusion rapide des équipements de seconde main, par le secteur informel et la diaspora, qui prend en compte les bas revenus et s’appuie sur les commerces de proximité, s’est propagée à toutes les sphères de la société. En parallèle, le téléphone est devenu un objet de marquage social pour les plus jeunes ou les plus fortunés : il doit être du dernier cri, customisé et se porte à la main.

Un m-banking très développé

La propagation massive permet aussi d’envisager des usages innovants. Ainsi, on assiste à la démocratisation des services bancaires auprès d’une population dont les revenus sont modestes et précaires ; où le taux de bancarisation n’atteint pas 20%. Ces services s’appuient sur un dispositif qui ne nécessite pas de réseau bancaire déployé, mais des commerces de proximité ; ne requiert pas un niveau scolaire élevé, dans un pays très fortement marqué par l’illettrisme ; ne demande pas la possession d’un ordinateur et une connexion à Internet, mais un téléphone portable basique. Depuis 2010, les Sénégalais peuvent profiter de services tels que l’épargne, le transfert d’argent, le paiement de factures, le paiement marchand. Ces ’phone-service’ sont bien moins chers que les services bancaires traditionnels, mais surtout, ils sont accessibles partout et en tout temps, auprès des boutiquiers.

Le SMS au service de l’état civil

Le Sénégal expérimente également la déclaration des naissances par SMS. L’éloignement des centres d’état civil, la pauvreté, l’ignorance ou même la négligence, sont autant d’obstacles à la déclaration des naissances et bien des Sénégalais ne disposent pas de papiers d’identité. Or, aujourd’hui, les certificats de naissance sont nécessaires pour l’inscription à l’école ou aux examens scolaires, par exemple. A ce titre, l’ONG Aide et Action, en partenariat avec la Sonatel - opérateur historique - a mis au point une application pour téléphone mobile qui permet aux parents d’envoyer par SMS les renseignements concernant leur nouveau-né et obtenir un certificat de naissance. L’application est testée dans la région de Kolda où les premières évaluations ont montré que le nombre de déclarations de naissance est passé d’une dizaine par an vers une dizaine par mois.

Déclaration des naissances, m-banking, réseaux sociaux mais aussi mouvements sociaux, surveillance des processus électoraux et jeux télévisuels... les Sénégalais ont bien saisi les enjeux et l’opportunité du mobile !

Annabelle Boutet-Diéye, Maitre de conférences en sociologie à Telecom Bretagne (Brest)

(Source : Le Monde, 29 avril 2013)

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