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Le Sénégal est il le laboratoire et le réseau test de TOTAL en Afrique ?

vendredi 25 août 2017

Fintech

Le pétrolier Total et Worldline, filiale du groupe français Atos, sont désormais actionnaires et clients de la PME sénégalaise Intouch SA. Les trois sociétés accompagneront le déploiement du « guichet unique » dans huit pays d’Afrique.

Total, la filiale spécialisée dans les paiements électroniques du groupe français Atos et la Fintech sénégalaise InTouch SA ont signé un accord tripartite le 13 juillet dernier, pour mettre à disposition des réseaux de distribution un terminal unique permettant l’acceptation d’une offre très large de moyens de paiement sécurisés et pratiques : monnaie électronique, cartes privatives et cash. Cette coopération technologique dénommée « Guichet unique » offrira également des prestations de service proposées par des tiers (abonnements multimédias, paiement de factures, transfert d’argent, recharge de cartes, et services bancaires et assurance…). Les deux sociétés technologiques accompagneront le déploiement du « guichet unique » dans les stations service de TOTAL.

La solution Intouch SA est déjà opérationnelle dans plus de 170 stations-service de Total et plus de 600 points de ventes indépendants au Sénégal. InTouch, pour sa part, envisage de déployer sa solution à travers quelque 5 000 points de vente (réseaux de distribution et points de vente indépendants). Elle sera soutenue par Worldline qui apportera son expertise dans le domaine des solutions de paiement et fournira également une infrastructure d’hébergement industrielle sécurisée. Créée en 2014, la startup dakaroise, a conçu une solution universelle permettant aux commerçants d’accepter différents types de moyens de paiement, des espèces à la monnaie électronique en passant par les cartes de crédit et de débit.

Worldline sera la cheville ouvrière du déploiement et de l’exploitation du « guichet unique ».

TOTAL a choisi de déployer d’abord la solution sur 8 de ses marchés africains : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mali, le Maroc, la République de Guinée et le Sénégal. Et ultérieurement dans 30 autres en Afrique et au Moyen-Orient. Total couvre une quarantaine de pays en Afrique et emploierait 5000 personnes avec un réseau de 3500 stations-services qui accueillent chaque jour 1,4 millions de clients.

La volonté du groupe français de rester sur le continent africain.

Opérant sur le continent africain depuis 80 ans, Le pétro-gazier français a manifesté la ferme volonté d’y rester et de continuer à s’y développer alors que les autres majors s’en sont retirés. Ainsi, elle a procédé au relooking de ses stations, financé de nouvelles stations-services et continue son programme d’investissement pour offrir plus d’options de services de proximité aux clients de ses station-service. Et ce, pour que ces derniers puissent lors de leur arrêt pour acheter du carburant et d’autres services, accéder à Internet à partir de leur téléphone portable, tablette ou ordinateur portable. Au Sénégal, pays que l’on peut considérer comme réseau test et comme vivier d’innovation, la filiale sénégalaise a lancé une contre-offensive pour contrecarrer la percée des entreprises sénégalaises qui gagnent de plus en plus de parts de marché. Les activités de Total Sénégal sont affectées par la volatilité des prix du pétrole brut et des produits pétroliers. Une baisse ou des fluctuations importantes ou prolongées ou des écarts importants des prix affecteraient de manière défavorable les activités cœur de métier, les conditions financières ou les résultats d’exploitation. Total est en concurrence avec des dizaines d’entreprises, dont les Multinationales sur un marché où la concurrence notée dans la vente d’essence et de gasoil devient de plus en plus rude. Un marché de plus de 425 milliards FCFA dans lequel les sociétés nationales sont parvenues à contrôler plus de 30% du réseau-terre et plus de 65% du réseau pêche. Le bon positionnement en vaut le prix. En effet, la stratégie de Total dans le domaine Marketing & Services vise à se développer de manière sélective dans des zones à forte croissance, en préservant une rentabilité élevée. A regarder de très prés, Total cherche à consolider durablement son ancrage au Sénégal en élargissant son actionnariat aux nationaux, principalement ; elle veut devenir comme partout ailleurs sur le continent, une société de plus en plus locale. Elle a mis à cet effet une politique simple : créer dans chaque pays un réseau de proximité afin de permettre à chaque client de trouver une station Total près de chez lui qui offre une palette de services de consommation courantes. Ainsi, elle se positionne sur les axes de grande affluence et à fort potentiel de marché, tout en restant cohérente et homogène par rapport au maillage global.

Total renforce la présence de sa branche Marketing & Services dans les toutes les parties du monde par acquisition et partenariat. L’objectif de ce présent accord est certes un lien capitalistique, mais davantage un lien stratégique entre les trois sociétés qui permet de mieux exploiter les domaines d’expertise respectifs de chacun. Intouch a créé un produit phénoménal mais qui ne pouvait être déployé tout seul. Les trois associés ont compris les enjeux d’une mutation d’autant plus impérative que l’environnement économique actuel appelle la création de synergie pour bénéficier d’économie d’échelle et pour fidéliser les clients.

Point de doute que Total abat une carte maitresse en s’alliant à Intouch SA et à Atos car, les deux sociétés technologiques vont soutenir Total à générer une forte croissance dans les prochaines années et à réduire sa dépendance aux activités liées à la vente de carburant et lubrifiant. Atos et Intouch ne vendent pas de carburant encore moins des services, elles ne font pas les métiers de Total, mais évoluent dans des domaines connexes et facilitent ses activités. Par ailleurs, Total, entend renforcer sa position sur l’électricité à travers une présence sur l’ensemble de la chaine de valeur. Elle est déjà présente sur le solaire à travers sa filiale américaine Sunpower. Toujours en termes d’organisation, une autre branche sera créée afin de mutualiser des fonctions supports, ce qui devrait permettre d’améliorer l’efficacité et de mieux maitriser les coûts.

Latyr Dieng

Source : PME Africaines, 25 août 2017)

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