OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Novembre > Le Sénégal compte autant de « pirates » que d’abonnés à la TV par satellite

Le Sénégal compte autant de « pirates » que d’abonnés à la TV par satellite

mercredi 30 novembre 2005

Piratage

De nombreux Sénégalais accèdent frauduleusement à la télévision par satellite en s’organisant dans un système qui s’apparente à une mutualisation des abonnements entre voisins, tandis que d’autres en profitent pour faire de juteuses affaires au détriment des distributeurs.

Selon un responsable de la sécurité de la chaîne à péage Canal Horizons, la fraude est un problème de plus en plus préoccupant pour les opérateurs de télévision par satellite présents au Sénégal. « On a vu jusqu’à 400 personnes reliées à un seul abonnement, même si la moyenne se trouve plutôt entre 10 et 25 maisons +branchées+ », déclare-t-il à l’AFP, précisant avoir « traité plus de 400 cas depuis 2002. » « Nous avons environ 15.000 abonnés au Sénégal, et nous estimons qu’il y a autant de pirates que d’abonnés réguliers », précise un responsable commercial de l’entreprise.

Bass est un de ces pirates qui pullulent à Dakar. « Je suis abonné depuis 10 mois, et il y a une vingtaine de voisins qui sont +branchés+ sur mon satellite », explique-t-il. Selon lui, les tarifs des opérateurs sont trop élevés pour la plupart des Sénégalais (de 14.500 à 49.000 francs CFA, soit de 22 à 74 euros pour les bouquets de Canal Horizons) tandis que Bass propose à ses voisins de se « brancher » pour 4.000 francs (6 euros) par mois. « C’est une très bonne solution. Comme ça, on peut voir tous les matches de foot des championnats français et européens », estime Aliou, un « client » essentiellement intéressé par le sport. Pour lui, le satellite piraté n’a qu’un défaut. « C’est celui qui paie l’abonnement qui choisit les chaînes. On est donc tous obligé de regarder la même chose. »

Le problème pour les opérateurs est que certains pirates ne se contentent désormais plus de faire profiter quelques voisins de leur parabole de manière artisanale, comme l’explique le même responsable de la sécurité. « Au début les gens le faisaient pour se partager le coût de l’abonnement, mais maintenant beaucoup trouvent le système facile et gagnent de l’argent comme ça », commente-t-il. Pour lutter contre ce phénomène, ce dernier explique travailler « essentiellement sur la base de la délation et en recueillant des informations sur le terrain ». « On espère être dissuasif, mais également porter un vrai coup au piratage. On a pu observer par exemple que la récidive est très rare », souligne-t-il avant de préciser que l’opérateur propose des solutions à l’amiable, et qu’il va très rarement en justice.

Bass a été attrapé par la cellule sécurité de Canal Horizons voici quelques semaines. « Ils ont envoyé quelqu’un chez moi et m’ont demandé de venir à leurs bureaux », explique-t-il. « Ils m’ont posé beaucoup de questions et ils m’ont mis une amende de 300.000 francs CFA (environ 450 euros) en me menaçant de me poursuivre au tribunal si je ne payais pas », poursuit-il. Bass a obtenu un délai de cinq mois pour rembourser l’opérateur et règle la facture grâce aux abonnements qu’il continue à percevoir. « Ils ne m’ont pas enlevé la parabole et, bien sûr, que je continue à pirater. Sinon comment je ferais pour les rembourser ? », s’exclame-t-il.

Une fois sa dette payée, Bass compte résilier son abonnement et abandonner le piratage. « C’est trop cher pour moi, et tout seul, je ne pourrais pas », lâche-t-il avant de faire part de sa certitude qu’un voisin prendra le relais et qu’il pourra continuer à regarder les matches européens.

(Source : Télé Satelitte Numérique, novembre 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6463/7541 Régulation des télécoms
  • 468/7541 Télécentres/Cybercentres
  • 5098/7541 Economie numérique
  • 2578/7541 Politique nationale
  • 7541/7541 Fintech
  • 746/7541 Noms de domaine
  • 2721/7541 Produits et services
  • 2117/7541 Faits divers/Contentieux
  • 1027/7541 Nouveau site web
  • 6963/7541 Infrastructures
  • 2404/7541 TIC pour l’éducation
  • 262/7541 Recherche
  • 343/7541 Projet
  • 4861/7541 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2527/7541 Sonatel/Orange
  • 2304/7541 Licences de télécommunications
  • 384/7541 Sudatel/Expresso
  • 1513/7541 Régulation des médias
  • 1964/7541 Applications
  • 1649/7541 Mouvements sociaux
  • 2289/7541 Données personnelles
  • 155/7541 Big Data/Données ouvertes
  • 865/7541 Mouvement consumériste
  • 453/7541 Médias
  • 943/7541 Appels internationaux entrants
  • 2388/7541 Formation
  • 135/7541 Logiciel libre
  • 2922/7541 Politiques africaines
  • 1678/7541 Fiscalité
  • 247/7541 Art et culture
  • 852/7541 Genre
  • 2159/7541 Point de vue
  • 1455/7541 Commerce électronique
  • 2114/7541 Manifestation
  • 452/7541 Presse en ligne
  • 186/7541 Piratage
  • 256/7541 Téléservices
  • 1319/7541 Biométrie/Identité numérique
  • 421/7541 Environnement/Santé
  • 579/7541 Législation/Réglementation
  • 486/7541 Gouvernance
  • 2686/7541 Portrait/Entretien
  • 215/7541 Radio
  • 1132/7541 TIC pour la santé
  • 437/7541 Propriété intellectuelle
  • 83/7541 Langues/Localisation
  • 1587/7541 Médias/Réseaux sociaux
  • 2857/7541 Téléphonie
  • 276/7541 Désengagement de l’Etat
  • 1489/7541 Internet
  • 162/7541 Collectivités locales
  • 564/7541 Dédouanement électronique
  • 1595/7541 Usages et comportements
  • 1524/7541 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 762/7541 Audiovisuel
  • 4686/7541 Transformation digitale
  • 507/7541 Affaire Global Voice
  • 225/7541 Géomatique/Géolocalisation
  • 432/7541 Service universel
  • 969/7541 Sentel/Tigo
  • 251/7541 Vie politique
  • 2220/7541 Distinction/Nomination
  • 49/7541 Handicapés
  • 1003/7541 Enseignement à distance
  • 1047/7541 Contenus numériques
  • 862/7541 Gestion de l’ARTP
  • 266/7541 Radios communautaires
  • 2550/7541 Qualité de service
  • 616/7541 Privatisation/Libéralisation
  • 161/7541 SMSI
  • 633/7541 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4093/7541 Innovation/Entreprenariat
  • 1963/7541 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7541 Internet des objets
  • 255/7541 Free Sénégal
  • 826/7541 Intelligence artificielle
  • 289/7541 Editorial
  • 32/7541 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous