Le président de l’OPTIC relève les dysfonctionnements de la SN2025
lundi 3 février 2020
Non fonctionnement des instances de gouvernance, absence de plan d’action opérationnel, etc., le président de l’Organisation sénégalaise des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC), Antoine Ngom, relève les dysfonctionnements qui plombent l’opérationnalisation de la stratégie Sénégal numérique 2025 (SN2025).
Lorsque le diagnostic d’un problème est effectué, lui trouver un remède devient plus aisé. Le ministère sénégalais de l’Economie numérique et des télécommunications l’a compris, en organisant il y a peu un séminaire de partage et de réflexion sur les voies et moyens d’actualisation et d’opérationnalisation de la stratégie Sénégal numérique 2025-SN2025.
Une occasion saisie par le président de l’OPTIC pour rappeler l’urgence d’un plan d’action. Selon M. Antoine Ngom, « le plan d’action opérationnel, est ce qui manquait jusqu’à maintenant, en plus du non fonctionnement des instances de gouvernance. »
Etant donné que le numérique évolue très vite, « il est également important que cet atelier adresse l’actualisation de la stratégie SN2025, car il est nécessaire d’interroger à nouveau la vision et les objectifs stratégiques », a-t-il indiqué.
Pour le président d’OPTIC, organisatrice du SIPEN, qui se tient cette année les 16 et 17 avril, il s’agit pour le Sénégal de faire mieux, par le benchmarking, que les autres pays du continent. Il a également proposé de relier la nouvelle stratégie SN2025 à d’autres stratégies dans des domaines qui impliquent le numérique (e-commerce, stratégie IT/BPO, etc.).
Ces suggestions ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Mieux, elles épousent les constations mêmes du ministère de l’Economie numérique. « Considérant les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre de la stratégie SN2025 depuis 2016, il a été retenu qu’une démarche participative favorisant l’adhésion des parties prenantes est indispensable pour son succès », reconnaissent les services de Mme Ndèye Tické Ndiaye.
(Source : InnovAfrica, 3 février 2020)