OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Décembre 2020 > Le phénomène « Flash Cas » fait sa rentrée dans les écoles

Le phénomène « Flash Cas » fait sa rentrée dans les écoles

jeudi 24 décembre 2020

Contenus numériques

Dénigrer, Vilipender, Diffamer, Faire chanter ou tout simplement harceler un individu ou un groupe de personnes, ceci pourrait bien être la définition de flash cas un phénomène de plus en plus récurrent dans certains milieux scolaires. La conséquence directe ou indirecte de l’impact parfois négatif et du côté pervers de séries sénégalaises en vogue

Il semblerait que les jeunes téléspectateurs adeptes des séries télévisées au Sénégal n’aient pas bien compris les aspirations des scénaristes et producteurs audiovisuels.

En effet, les acteurs de séries et téléfilms à travers leurs programmes diffusés sur le petit écran contribuent sans s’en rendre compte à l’éducation des jeunes qui, sont en réalité des fans qui reproduisent parfois le comportement des personnages. Ce qui est d’une gravité extrême dans la mesure où les scénaristes et acteurs veulent mettre en exergue certains aspects qui peuvent être qualifiés comme étant les maux de la société en adaptant leurs scénarios à cela pour qu’au finish, il puisse en découler des leçons de morale qui pourront servir à tous.

Cependant, la jeunesse sénégalaise dans un mimétisme inexplicable s’aventure à reproduire certains schémas pas du tout commodes et surtout en désaccord avec les réalités socio-culturelles du pays.
Le phénomène devient récurrent et particulièrement une des séries actuellement diffusées au Sénégal influence beaucoup les jeunes élèves car ils s’identifient sans doute aux personnages au vu de leur âge dans la série.

Il s’agit d’une série produite et jouée par des sénégalais qui ont entre 16 et 19 ans. Ils se trouvent au lycée là où toute sorte de dérives se passent entre les murs des classes. Entre coups bas et crasses sur les réseaux sociaux, un des personnages se cache derrière un pseudo pour divulguer au grand jour le secret de ses camarades sur internet. La raison voudrait que les jeunes puissent tirer une morale de l’histoire, mais au contraire cela commence à devenir une mode au Sénégal plus particulièrement à Dakar.

Après avoir longuement réfléchi sur la question, une équipe de Dakaractu est descendue sur le terrain pour aller à la rencontre de quelques citoyens sénégalais afin de recueillir leurs avis sur ce phénomène qui sévit.
D’aucuns estiment que tous ces problèmes résultent d’une mauvaise éducation tandis que d’autres ne visent pas les parents mais plutôt le vice de certains jeunes qu’ils vont transmettre à leurs camarades au sein des établissements scolaires et ou à travers les réseaux sociaux .

Selon Ahmadou, un jeune ayant la trentaine, « les parents sont les acteurs principaux dans ce qui s’annonce comme une série de dérives de leurs enfants et la plupart d’entre eux ne sont pas surveillés comme il se doit et le rôle d’un parent ne se limite pas à nourrir et blanchir son enfant. »

Le commentaire qui aura toutefois le plus attiré l’attention est celui d’un monsieur qui dit « qu’il faut sensibiliser les jeunes sur l’usage de l’internet, cet outil indispensable de nos jours est utilisé sans un bon accompagnement, il peut devenir une bombe entre les mains de ces jeunes. Si l’avenir de la jeunesse sénégalaise préoccupe nos dirigeants, il est temps de dérouler le plan national de protection des jeunes sur internet adopté depuis 2018. Aujourd’hui, dans les pays où l’éducation des jeunes est une priorité, on parle de citoyenneté numérique c’est à dire éduquer les enfants en ligne afin qu’ils puissent évoluer dans un environnement numérique sain en respectant le droit des autres. »

Ce qui nous ramène à la seconde hypothèse celle de la destruction, car sans s’en rendre compte les jeunes qui se cachent derrière leurs écrans pour vilipender leurs camarades ont des objectifs aussi divers que saugrenus.

En réalité, ils sont inconscients des conséquences désastreuses que peuvent engendrer des actes à la limite de la légalité et du cadre moral. Les résultats de ce phénomène flash cas notamment dans le milieu scolaire ne peuvent être que négatives : Renvois, complexes d’infériorité, marginalisation, suicide etc...

La question qui reste sans réponse est alors comment faire pour que cela cesse ?Sachant que les utilisateurs des réseaux sociaux dans les établissements scolaires sont en général des adolescents rebelles. Les autorités chargées du volet éducatif vont-elles réagir pendant qu’il est toujourstemps ? Si oui comment désamorcer cette « bombe sociale » ? Quid des services de protection de l’enfant ? Quel sera le rôle des services de la protection des données personnelles ? Quelles seront les sanctions adoptées pour ces jeunes délinquants qui se cachent derrière ce « jeu » malsain ?

La diffamation, le harcèlement parfois le chantage, autant de pratiques sournoisement légitimées. Le « flash cas », une pratique banalisée via le petit écran et les séries télévisées, fait sa rentrée dans les écoles.
Pour plus d’informations et de matière, Dakaractu s’est rendu au cœur de la capitale, là où tout se passe, au sein des établissements, afin de recueillir l’avis des élèves et le film des victimes du phénomène qui sévit...

(Source : Dakar Actu, 25 décembre 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2537/2767 Régulation des télécoms
  • 242/2767 Télécentres/Cybercentres
  • 1851/2767 Economie numérique
  • 963/2767 Politique nationale
  • 2767/2767 Fintech
  • 335/2767 Noms de domaine
  • 1000/2767 Produits et services
  • 856/2767 Faits divers/Contentieux
  • 433/2767 Nouveau site web
  • 2727/2767 Infrastructures
  • 982/2767 TIC pour l’éducation
  • 124/2767 Recherche
  • 159/2767 Projet
  • 1717/2767 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1042/2767 Sonatel/Orange
  • 898/2767 Licences de télécommunications
  • 172/2767 Sudatel/Expresso
  • 596/2767 Régulation des médias
  • 766/2767 Applications
  • 618/2767 Mouvements sociaux
  • 932/2767 Données personnelles
  • 65/2767 Big Data/Données ouvertes
  • 355/2767 Mouvement consumériste
  • 236/2767 Médias
  • 368/2767 Appels internationaux entrants
  • 878/2767 Formation
  • 74/2767 Logiciel libre
  • 1059/2767 Politiques africaines
  • 538/2767 Fiscalité
  • 110/2767 Art et culture
  • 348/2767 Genre
  • 907/2767 Point de vue
  • 663/2767 Commerce électronique
  • 908/2767 Manifestation
  • 185/2767 Presse en ligne
  • 70/2767 Piratage
  • 136/2767 Téléservices
  • 557/2767 Biométrie/Identité numérique
  • 197/2767 Environnement/Santé
  • 234/2767 Législation/Réglementation
  • 224/2767 Gouvernance
  • 1023/2767 Portrait/Entretien
  • 96/2767 Radio
  • 395/2767 TIC pour la santé
  • 187/2767 Propriété intellectuelle
  • 31/2767 Langues/Localisation
  • 608/2767 Médias/Réseaux sociaux
  • 1170/2767 Téléphonie
  • 131/2767 Désengagement de l’Etat
  • 597/2767 Internet
  • 83/2767 Collectivités locales
  • 226/2767 Dédouanement électronique
  • 636/2767 Usages et comportements
  • 640/2767 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 339/2767 Audiovisuel
  • 1666/2767 Transformation digitale
  • 264/2767 Affaire Global Voice
  • 86/2767 Géomatique/Géolocalisation
  • 200/2767 Service universel
  • 400/2767 Sentel/Tigo
  • 119/2767 Vie politique
  • 900/2767 Distinction/Nomination
  • 17/2767 Handicapés
  • 398/2767 Enseignement à distance
  • 406/2767 Contenus numériques
  • 367/2767 Gestion de l’ARTP
  • 105/2767 Radios communautaires
  • 971/2767 Qualité de service
  • 279/2767 Privatisation/Libéralisation
  • 84/2767 SMSI
  • 299/2767 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1533/2767 Innovation/Entreprenariat
  • 772/2767 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/2767 Internet des objets
  • 87/2767 Free Sénégal
  • 223/2767 Intelligence artificielle
  • 129/2767 Editorial
  • 11/2767 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous