OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2020 > Le numérique pour tous et par tous, mais pour quel usage ?

Le numérique pour tous et par tous, mais pour quel usage ?

jeudi 16 janvier 2020

Point de vue

Le numérique pour tous et pour tous les usages en 2025 au Sénégal, avec un secteur privé dynamique et innovant, dans un écosystème performant, est un véritable sacerdoce et à la fois une vision généreuse, réaliste et réalisable pour un pays soucieux des enjeux de l’industrie 4.0 à venir.

En mon sens, pour faire du numérique un véritable levier de croissance au Sénégal, il faudrait à priori miser sur un engagement plus déterminant de la mise en œuvre des politiques publiques nationales harmonisées par une vision stratégique des organisations sous régionales africaines.

Certes, de très belles initiatives se font depuis des années au Sénégal. Ainsi, de très grands projets sont engagés et ont été également pilotés par des Hommes intègres dotés d’un niveau intellectuel et de compétences avérées.

Pour preuve, le Gouvernement du Sénégal, se préoccupant de sa souveraineté numérique sur le cyberespace, a témoigné de son engagement en élaborant la Stratégie Nationale de Cybersécurité SNC2022. Ce document de référence définit la vision qui identifie les risques liés à la sécurité et en même temps tous les moyens utilisés pour leur éradication au niveau national sans oublier la Stratégie Sénégal Numérique 2025 SN2025 et les volontés politiques qui vont avec.

Malgré les efforts consentis, il serait judicieux de se poser la question : quel est le niveau de mise en œuvre (qualitatif et quantitatif) de toutes ces stratégies, à travers une évaluation à mi-parcours ? Autrement dit, a-t-on évalué à ce stade, l’impact social à des différents projets et programmes déployés depuis le lancement de cette stratégie ?

L’évaluation à mi-parcours a en effet l’avantage de permettre le marquage d’un temps d’arrêt afin d’analyser les résultats obtenus et d’apporter les améliorations nécessaires avant l’échéance définie.

En outres, admettons que l’innovation n’est point l’affaire des entreprises, mais c’est une culture qui doit être épousée par tous les secteurs d’activités y compris le public. La conduite du changement serait en mon sens plus réaliste et plus durable comme investissement pour les générations futures. La dimension matérielle n’est pas à négliger certes, mais elle ne saurait garantir des acquis compétitifs devant les grandes nations du numérique, à l’image du Bhoutan.

Utopique, me dira-t-on !

Alors, pourquoi ne pas miser sur l’humain ? Nous aurions pu convenablement redéfinir l’apport du numérique dans le PIB en intégrant le concept du “ bonheur national brut“ comme indice servant au gouvernement à mesurer le bien-être ressenti par la population à travers les usages favorisés par le numérique et portés par l’économie numérique.

En effet, la question des usages du numérique commence par une formation solide et efficiente qui s’inscrit sur la base d’un programme homogène et harmonisé. A ce propos, il serait d’ailleurs constructeur et plus bénéfique pour les universités et écoles de formations supérieures sénégalaises de travailler pour un curriculum unique des compétences solides en numérique autour du système LMD (licence, Master et doctorat) ou APC (approche par les compétences).

Il faut le reconnaître, un des véritables défis à relever est la mesurabilité de la qualité des enseignants et apprentissages du numérique ainsi que du taux d’insertion des diplômés.

Enfin, la production de données qualitatives devrait être à l’état actuel, un des axes clés d’intervention des acteurs de l’économie numérique au Sénégal. Il s’y ajoute des études d’impacts portant sur les projets et programmes du secteur, déroulés jusqu’à ce jour. La disponibilité de ces données fiables, traduites sous forme de registres de capitalisation, aiderait les parties prenantes à mieux réorienter les efforts financiers et intellectuels vers des chantiers à plus grande valeur ajoutée et à impact transformationnel.

Malick Faye, CEO m6informatique
ICT Teacher-Trainer
IT & Digital Project Manager

(Source : Social Net Link, 16 janvier 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2707/3013 Régulation des télécoms
  • 247/3013 Télécentres/Cybercentres
  • 2048/3013 Economie numérique
  • 1133/3013 Politique nationale
  • 3013/3013 Fintech
  • 339/3013 Noms de domaine
  • 1149/3013 Produits et services
  • 964/3013 Faits divers/Contentieux
  • 500/3013 Nouveau site web
  • 2937/3013 Infrastructures
  • 1186/3013 TIC pour l’éducation
  • 144/3013 Recherche
  • 192/3013 Projet
  • 2037/3013 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1214/3013 Sonatel/Orange
  • 1024/3013 Licences de télécommunications
  • 233/3013 Sudatel/Expresso
  • 631/3013 Régulation des médias
  • 801/3013 Applications
  • 680/3013 Mouvements sociaux
  • 975/3013 Données personnelles
  • 106/3013 Big Data/Données ouvertes
  • 414/3013 Mouvement consumériste
  • 254/3013 Médias
  • 445/3013 Appels internationaux entrants
  • 1158/3013 Formation
  • 90/3013 Logiciel libre
  • 1421/3013 Politiques africaines
  • 653/3013 Fiscalité
  • 145/3013 Art et culture
  • 391/3013 Genre
  • 905/3013 Point de vue
  • 704/3013 Commerce électronique
  • 1112/3013 Manifestation
  • 286/3013 Presse en ligne
  • 115/3013 Piratage
  • 163/3013 Téléservices
  • 623/3013 Biométrie/Identité numérique
  • 211/3013 Environnement/Santé
  • 263/3013 Législation/Réglementation
  • 250/3013 Gouvernance
  • 1121/3013 Portrait/Entretien
  • 110/3013 Radio
  • 478/3013 TIC pour la santé
  • 197/3013 Propriété intellectuelle
  • 58/3013 Langues/Localisation
  • 720/3013 Médias/Réseaux sociaux
  • 1307/3013 Téléphonie
  • 154/3013 Désengagement de l’Etat
  • 638/3013 Internet
  • 108/3013 Collectivités locales
  • 325/3013 Dédouanement électronique
  • 802/3013 Usages et comportements
  • 693/3013 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 385/3013 Audiovisuel
  • 2167/3013 Transformation digitale
  • 242/3013 Affaire Global Voice
  • 111/3013 Géomatique/Géolocalisation
  • 212/3013 Service universel
  • 442/3013 Sentel/Tigo
  • 151/3013 Vie politique
  • 942/3013 Distinction/Nomination
  • 55/3013 Handicapés
  • 493/3013 Enseignement à distance
  • 540/3013 Contenus numériques
  • 405/3013 Gestion de l’ARTP
  • 137/3013 Radios communautaires
  • 1127/3013 Qualité de service
  • 300/3013 Privatisation/Libéralisation
  • 118/3013 SMSI
  • 362/3013 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1686/3013 Innovation/Entreprenariat
  • 925/3013 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/3013 Internet des objets
  • 112/3013 Free Sénégal
  • 500/3013 Intelligence artificielle
  • 307/3013 Editorial
  • 14/3013 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous