Le Maroc comme phare de la transformation numérique en Afrique et dans le monde arabe
mercredi 24 septembre 2025
Le pays est l’un des leaders africains dans la transformation numérique. Le pays table par exemple sur une contribution du secteur du numérique au PIB à hauteur de 100 milliards de dirhams marocains (environ 11 milliards de dollars) en 2030.
Le gouvernement marocain prévoit de lancer officiellement un centre d’excellence arabo-africain en intelligence artificielle et sciences des données à l’occasion de la 80e Assemblée générale des Nations unies, qui débute le mardi 23 septembre. Soutenu par le PNUD, le Hub Morocco Digital for Sustainable Development (D4SD) vise à promouvoir une transformation numérique inclusive dans les États arabes et les régions africaines.
L’initiative est le fruit d’un protocole d’accord signé entre le PNUD et le Maroc en juillet dernier, en marge des Assises nationales de l’intelligence artificielle. Dans un communiqué, l’agence onusienne a précisé que ce partenariat soutiendrait les pays dans le renforcement des services publics numériques, la promotion d’une utilisation responsable de l’IA et la mise en place de systèmes institutionnels et réglementaires favorisant la transformation numérique et contribuant au développement durable dans les deux régions.
Le PNUD précise que cette collaboration s’appuie sur le leadership du Maroc en matière de gouvernance numérique, d’IA et de science des données. Le pays est classé 90e mondial et 4e en Afrique à l’Indice de développement de l’e-gouvernement des Nations unies (EGDI) 2024. Le royaume a enregistré un score de 0,6841 sur 1, au-dessus des moyennes africaine et mondiale. Il a d’ailleurs lancé sa stratégie « Digital Morocco 2030 » en septembre 2023 pour renforcer ses acquis dans le domaine et accélérer son développement social et économique d’ici à l’horizon 2030.
Cette initiative intervient dans un contexte où, selon le PNUD, les bénéfices de la numérisation restent inégalement répartis en Afrique, les pays continuant de faire face à des obstacles systémiques comme les infrastructures fragmentées, l’accès limité aux capacités d’IA, le sous-investissement dans l’innovation numérique et des cadres réglementaires non coordonnés.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Social Net Link, 24 septembre 2025)