OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Octobre 2021 > Le Mali en quête de souveraineté numérique

Le Mali en quête de souveraineté numérique

mercredi 27 octobre 2021

Politiques africaines

L’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes met en place un portail documentaire collaboratif pour ses employés et dématérialise entièrement son processus courrier qui sera désormais géré par des logiciels Open Source.

L’objectif du Mali est de manager efficacement les contenus de ses administrations en toute indépendance, sans recourir forcement aux systèmes informatiques et aux suites logicielles que les firmes américaines ou asiatiques proposent déjà clefs en main.

Cette notion de souveraineté numérique est, par ailleurs, devenue une tendance de fond dans tous les pays du continent avec la mise en place d’une administration électronique globale capable de gérer différents ministères et d’offrir de nombreux services en ligne aux citoyens.

Une administration dématérialisée en milieu urbain qui s’appuie sur des infrastructures Internet pérennes et les serveurs de données distants du « cloud computing » selon le terme anglais ou de l’informatique « en nuage » en français. Rappelons que ces centres de données forgent un véritable réseau planétaire dans lequel la puissance de calcul et le stockage des informations se mélangent et dont l’accès pour les usagers est assuré à l’aide une liaison Internet sécurisée.

Une entreprise française

La mise en place d’un numérique souverain au Mali a été réalisée par une entreprise française. Le choix de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes s’est porté sur les solutions numériques « open source » de la société française CEO-Vision technologies.

Les logiciels qu’elle développe permettent de gérer des documents, de dématérialiser les applications métiers et les tâches professionnelles des utilisateurs, de centraliser les discussions, d’effectuer des webconférences au bureau ou en télétravail. L’avantage d’employer des systèmes basés sur « l’open source » est « d’unifier un ensemble de suites logicielles bureautiques sur un seul portail en ligne collaboratif », nous précise Christopher Potter, le président de CEO-Vision technologies.

« En ce qui concerne le Mali, explique-t-il, il fallait aussi numériser énormément de documents qui n’existaient qu’au format papier. Mais l’objectif était de proposer une alternative aux suites logicielles propriétaires américaines. Le système de portail collaboratif développé uniquement avec des logiciels « Open Source » est très facile d’utilisation. Les usagers peuvent tchater avec leurs collègues, créer de nouvelles tâches spécifiques et même effectuer une signature électronique certifiée de documents qui ont été publiés. C’est vraiment une plateforme collaborative complète et unifiée qui est dans l’air du temps, permettant de sécuriser l’ensemble des données d’un ministère ou d’une entreprise et de contrôler l’accès aux informations, de savoir qui consulte les données légalement ou illégalement en cas de piratage, par exemple. Le Mali comme bien d’autres pays d’Afrique affiche cette volonté de transformation numérique qui est déjà bien avancée sur tout le continent »

Quête de souveraineté numérique sur tout le continent

La plupart des acteurs gouvernementaux africains cherchent ainsi à faire évoluer rapidement leurs pays respectifs vers le tout numérique. La tendance serait de remplacer la multitude des programmes des firmes américaines qui dominent actuellement le marché de la Tech en Afrique par des solutions numériques sur-mesure.

Cette quête d’une souveraineté numérique qui s’installe durablement en Afrique est motivée par le souci de la confidentialité des données stratégiques des secteurs publics comme privées touchant au développement économique du continent.

Dominique Desaunay

(Source : RFI, 27 octobre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4480/4830 Régulation des télécoms
  • 358/4830 Télécentres/Cybercentres
  • 3280/4830 Economie numérique
  • 1733/4830 Politique nationale
  • 4797/4830 Fintech
  • 538/4830 Noms de domaine
  • 1770/4830 Produits et services
  • 1466/4830 Faits divers/Contentieux
  • 757/4830 Nouveau site web
  • 4830/4830 Infrastructures
  • 1665/4830 TIC pour l’éducation
  • 189/4830 Recherche
  • 247/4830 Projet
  • 3187/4830 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1771/4830 Sonatel/Orange
  • 1617/4830 Licences de télécommunications
  • 277/4830 Sudatel/Expresso
  • 954/4830 Régulation des médias
  • 1314/4830 Applications
  • 1028/4830 Mouvements sociaux
  • 1577/4830 Données personnelles
  • 129/4830 Big Data/Données ouvertes
  • 616/4830 Mouvement consumériste
  • 365/4830 Médias
  • 646/4830 Appels internationaux entrants
  • 1628/4830 Formation
  • 125/4830 Logiciel libre
  • 1942/4830 Politiques africaines
  • 935/4830 Fiscalité
  • 172/4830 Art et culture
  • 586/4830 Genre
  • 1702/4830 Point de vue
  • 995/4830 Commerce électronique
  • 1633/4830 Manifestation
  • 330/4830 Presse en ligne
  • 133/4830 Piratage
  • 213/4830 Téléservices
  • 894/4830 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4830 Environnement/Santé
  • 331/4830 Législation/Réglementation
  • 342/4830 Gouvernance
  • 1855/4830 Portrait/Entretien
  • 163/4830 Radio
  • 707/4830 TIC pour la santé
  • 306/4830 Propriété intellectuelle
  • 59/4830 Langues/Localisation
  • 1234/4830 Médias/Réseaux sociaux
  • 2004/4830 Téléphonie
  • 192/4830 Désengagement de l’Etat
  • 1057/4830 Internet
  • 114/4830 Collectivités locales
  • 408/4830 Dédouanement électronique
  • 1131/4830 Usages et comportements
  • 1030/4830 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 565/4830 Audiovisuel
  • 3077/4830 Transformation digitale
  • 382/4830 Affaire Global Voice
  • 152/4830 Géomatique/Géolocalisation
  • 401/4830 Service universel
  • 665/4830 Sentel/Tigo
  • 177/4830 Vie politique
  • 1521/4830 Distinction/Nomination
  • 38/4830 Handicapés
  • 697/4830 Enseignement à distance
  • 685/4830 Contenus numériques
  • 590/4830 Gestion de l’ARTP
  • 182/4830 Radios communautaires
  • 1729/4830 Qualité de service
  • 427/4830 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4830 SMSI
  • 510/4830 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2813/4830 Innovation/Entreprenariat
  • 1340/4830 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4830 Internet des objets
  • 176/4830 Free Sénégal
  • 723/4830 Intelligence artificielle
  • 194/4830 Editorial
  • 28/4830 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous