OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Août 2025 > Le gouvernement nigérian supprime le droit d’accise de 5 % sur les services (…)

Le gouvernement nigérian supprime le droit d’accise de 5 % sur les services télécoms

samedi 23 août 2025

Fiscalité

Le Nigeria compte 171,7 millions d’abonnés télécoms, le plaçant en tête des marchés africains. Le secteur télécoms national reste cependant confronté à une cinquantaine de taxes et prélèvements jugés excessifs par les acteurs.

Le gouvernement nigérian a décidé de supprimer définitivement le droit d’accise de 5 % sur les services de télécommunications, après une première suspension en 2023. La mesure, confirmée par le vice-président exécutif de la Nigerian Communications Commission (NCC), Aminu Maida, devrait soulager aussi bien les consommateurs que les opérateurs.

Prévu par la loi de finances 2020 et dévoilé en 2022 par l’administration Buhari pour compenser la baisse des recettes pétrolières et gazières, ce droit d’accise avait été plusieurs fois repoussé avant d’être suspendu par le président Bola Tinubu en juillet 2023. Il avait toutefois été réinscrit dans le projet de loi de finances 2024 adopté par le Sénat en mai dernier.

À l’époque, Gbenga Adebayo, président de l’Association des opérateurs de télécommunications agréés du Nigeria (ALTON), avait averti dans un communiqué : « nous n’avons pas eu d’éclaircissements sur la manière dont la taxe de 5 % serait mise en œuvre, mais le fardeau retombera sur le consommateur. Les télécommunications devraient être traitées comme un bien social, et non taxées comme des articles de luxe. Personne ne taxe les télécommunications de la sorte dans les pays où l’infrastructure est prise au sérieux. »

Cette décision intervient dans un contexte marqué par la flambée des charges opérationnelles : coût de l’énergie, importations d’équipements et fluctuations monétaires. Les opérateurs, soumis à près d’une cinquantaine de taxes à différents niveaux, dénoncent de longue date un fardeau fiscal jugé excessif. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils réclamaient depuis des années une hausse des tarifs, finalement validée par les autorités au début de l’année.

Pour M. Maida, la suppression de la taxe contribuera à réduire les pressions sur les coûts, tout en soutenant la croissance d’un secteur central pour l’inclusion numérique et l’activité économique. Selon les dernières statistiques officielles, le Nigeria compte 171,7 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 140,6 millions d’utilisateurs d’Internet sur 216 millions d’habitants.

Cependant, les acteurs du secteur estiment que cette mesure, bien qu’importante, reste insuffisante. La GSMA plaide pour une refonte globale de la fiscalité afin de l’adapter aux ambitions du gouvernement en matière d’économie numérique et de tendre vers un régime fiscal à un seul chiffre, conformément à la directive présidentielle.

L’ALTON propose également plusieurs réformes : harmoniser les frais de droits de passage entre États, supprimer la TVA sur les infrastructures télécoms, réviser la taxe sur l’éducation supérieure et réduire la retenue à la source de 10 % sur les revenus des fournisseurs de tours.

D’autres recommandations portent sur la réduction des droits d’importation sur les équipements hors Afrique, le rétablissement de l’amortissement fiscal sur les biens et services télécoms, l’allègement de la TVA sur le diesel importé, ainsi qu’une réforme constitutionnelle pour clarifier les compétences fiscales entre niveaux de gouvernement. Selon les opérateurs, ces ajustements permettraient de réduire les coûts d’exploitation, de stimuler l’investissement dans les infrastructures et, in fine, de rendre les services plus abordables pour les consommateurs.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 23 août 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2132/2290 Régulation des télécoms
  • 178/2290 Télécentres/Cybercentres
  • 1568/2290 Economie numérique
  • 807/2290 Politique nationale
  • 2290/2290 Fintech
  • 254/2290 Noms de domaine
  • 835/2290 Produits et services
  • 713/2290 Faits divers/Contentieux
  • 370/2290 Nouveau site web
  • 2203/2290 Infrastructures
  • 811/2290 TIC pour l’éducation
  • 92/2290 Recherche
  • 121/2290 Projet
  • 1432/2290 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2290 Sonatel/Orange
  • 792/2290 Licences de télécommunications
  • 132/2290 Sudatel/Expresso
  • 474/2290 Régulation des médias
  • 608/2290 Applications
  • 516/2290 Mouvements sociaux
  • 769/2290 Données personnelles
  • 63/2290 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2290 Mouvement consumériste
  • 180/2290 Médias
  • 326/2290 Appels internationaux entrants
  • 821/2290 Formation
  • 48/2290 Logiciel libre
  • 870/2290 Politiques africaines
  • 469/2290 Fiscalité
  • 83/2290 Art et culture
  • 289/2290 Genre
  • 732/2290 Point de vue
  • 496/2290 Commerce électronique
  • 734/2290 Manifestation
  • 157/2290 Presse en ligne
  • 62/2290 Piratage
  • 103/2290 Téléservices
  • 450/2290 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2290 Environnement/Santé
  • 162/2290 Législation/Réglementation
  • 167/2290 Gouvernance
  • 866/2290 Portrait/Entretien
  • 73/2290 Radio
  • 345/2290 TIC pour la santé
  • 134/2290 Propriété intellectuelle
  • 31/2290 Langues/Localisation
  • 508/2290 Médias/Réseaux sociaux
  • 933/2290 Téléphonie
  • 95/2290 Désengagement de l’Etat
  • 491/2290 Internet
  • 58/2290 Collectivités locales
  • 192/2290 Dédouanement électronique
  • 514/2290 Usages et comportements
  • 522/2290 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2290 Audiovisuel
  • 1449/2290 Transformation digitale
  • 192/2290 Affaire Global Voice
  • 76/2290 Géomatique/Géolocalisation
  • 151/2290 Service universel
  • 331/2290 Sentel/Tigo
  • 88/2290 Vie politique
  • 748/2290 Distinction/Nomination
  • 17/2290 Handicapés
  • 344/2290 Enseignement à distance
  • 327/2290 Contenus numériques
  • 294/2290 Gestion de l’ARTP
  • 89/2290 Radios communautaires
  • 842/2290 Qualité de service
  • 215/2290 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2290 SMSI
  • 229/2290 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1295/2290 Innovation/Entreprenariat
  • 660/2290 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2290 Internet des objets
  • 88/2290 Free Sénégal
  • 191/2290 Intelligence artificielle
  • 99/2290 Editorial
  • 13/2290 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous