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Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2009 > Le Fonds mondial de solidarité numérique est mort et alors ?

Le Fonds mondial de solidarité numérique est mort et alors ?

samedi 31 octobre 2009

Fracture numérique/Solidarité numérique

Lancé à l’occasion de la deuxième réunion préparatoire (PrepCom 2) du Sommet mondial sur la Société de l’information (SMSI) en février 2003 à Genève (Suisse) par le Président Abdoulaye Wade en sa qualité de responsable du volet NTIC du NEPAD, le concept de solidarité visait à réduire la fracture numérique tout en permettant l’émergence de nouveaux marchés dans les pays dans lesquels la demande n’était pas solvable. Le bras armé devant permettre l’atteinte de cet objectif était le Fonds de solidarité numérique (FSN) dont l’originalité était d’être alimenté par des contributions volontaires résultant d’un prélèvement de 1% sur les marchés publics relatifs aux TIC. Présentée sans même avoir été soumise auparavant aux diverses instances en charge de la préparation du SMSI, la proposition recueillera tout autant le soutien des organisations de la société civile et des pays du Sud que l’hostilité ouverte ou feutrée des pays du Nord qui préféraient recourir aux mécanismes de financements existants quite à en améliorer l’efficacité. Suite à une bataille diplomatique et d’opinion épique, le FSN sera finalement créé en décembre 2003 à Lyon (France) suite à la tenue, dans la même ville, du Sommet des villes et des pouvoirs locaux sur la Société de l’information. Après avoir reçu l’appui financier de quelques villes, états et organismes internationaux, le FSN a démarré ses activités de collecte de fonds dont la France et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la création du FSN sera approuvée par la deuxième réunion préparatoire (PrepCom 2) de la seconde phase du SMSI en février 2005 puis sera définitivement entérinée lors du Somment de Tunis en décembre 2005. Après une naissance aux forceps, le FSN connaitra une enfance difficile caractérisée d’une part par sa difficulté à faire adhérer massivement les états, les collectivités locales et les entreprisses au principe de Genève du 1% numérique et donc à se financer et d’autre part son incapacité à mettre en œuvre un nombre conséquent de projets visant à réduire la fracture numérique. En effet, en dehors de quelques projets pilotes conduits au Burkina Faso et au Burundi dans le but de mettre les TIC et l’accès à l’Internet au service de communautés engagées dans la lutte contre le VIH/SIDA ainsi qu’en Indonésie avec la reconstruction de la Mairie de Banda Aceh, détruite par le tsunami de décembre 2004, très peu d’action concrètes ont été menées par le FSN. Pire avec l’arrivée d’Alain Madelin à la présidence de ce dernier, l’accent est désormais mis sur la fourniture de matériel informatique, notamment les fameux tableaux blancs interactifs (TBI) au détriment de projets véritablement structurants et s’attaquant à la réduction de la fracture numérique dans toute sa complexité et non seulement dans sa dimension infrastructurelle et matérielle. Avec la suspension des activités du FSN dans un premier temps puis sa dissolution dans un second temps, le bilan global de cette formidable initiative se résume à un énorme gâchis de temps, d’énergie, de ressources financières et d’espoirs ponctué par des querelles de chiffonniers qui n’intéressent guère tous ceux qui continuent à subir les conséquences de la fracture numérique ainsi que ceux qui la combattent sincèrement sans en faire un business personnel très lucratif. Les regrets et les lamentations n’ayant jamais permis de solutionner durablement les problèmes de ce bas monde, il convient de prendre acte de la mort du Fonds de solidarité numérique et d’appeler les états, dont la responsabilité est première dans la réduction de la fracture numérique, à mettre en place les stratégies, les politiques, les mécanismes et les moyens permettant de la combattre efficacement, en association avec le secteur privé, la société civile et les bailleurs de fonds dont l’action en la matière consistera en autre chose que de beaux discours, de nombreuses réunions et des millions de dollars ou d’euros destinés à la consultation pour au final mettre en œuvre des projets à trois francs six sous dont la durée de vie coïncidera avec celle du financement.

Olivier Sagna
Secrétaire général d’OSIRIS

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