Le Fonds Aga Khan pour le développement économique (Akfed) veut acquérir Seacom
mardi 28 juillet 2020
Selon la Commission de la concurrence du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Fonds Aga Khan pour le développement économique veut acquérir 100% du câble sous-marin Seacom. L’opération évaluée à 603 millions $ lui permettra de se consolider sur le marché du très haut débit en Afrique.
Le Fonds Aga Khan pour le développement économique – entité suisse à but lucratif et institution internationale de financement du développement – veut acquérir la société Seacom (basée à Maurice) détentrice du câble sous-marin de fibre optique du même nom lancé en 2009, qui approvisionne une partie de l’Afrique en connectivité Internet à haut débit.
C’est la Commission de la concurrence du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), qui dévoile l’information. Elle a reçu de l’Akfed une notification dans ce sens. D’après le régulateur régional, l’Akfed à travers ses filiales, Industrial Promotion Services (IPS) et Jubilee Holdings, veut acquérir 100% des parts de Seacom. Cela fera qu’IPS détiendra indirectement 25% des droits de vote et 10% des droits économiques dans Seacom (Maurice). L’acquisition est évaluée à 65 milliards de shillings kenyans (603 millions USD).
A travers cette acquisition, l’Akfed qui est déjà actionnaire de Seacom, veut pleinement faire son entrée sur le marché du très haut débit qui a connu une forte croissance en Afrique avec la crise de coronavirus.
Conformément à l’article 26 de son règlement relatif à la concurrence, la Comesa compte mener une enquête sur l’offre d’acquisition de l’Akfed. Elle déterminera si l’opération risque d’empêcher ou de diminuer sensiblement la concurrence et de nuire à l’intérêt public.
(Source : Agence Ecofin, 28 juillet 2020)